Les grandes affaires criminelles des Pyrénées-Orientales

Le soleil, la montagne, la mer... Le département des Pyrénées-Orientales collectionne les cartes postales du bienvivre, tant par sa douceur climatique que par la beauté de ses paysages. Mais il a aussi sa face cachée, telle une fresque criminelle où s'amoncellent, depuis le début du xixe siècle, de sanglantes affaires.
À plusieurs reprises, il s'est retrouvé sous les feux d'une actualité meurtrière que la tramontane n'a pas réussi à chasser, de l'affaire Michel Guibal au sinistre double crime de Christian van Geloven, en passant par le dépeceur de la gare de Perpignan et la récente tuerie de Rivesaltes, sans oublier, bien sûr, les assassins Patrick Tissier et Guillaume Naudi.
Bien plus qu'un condensé de récits sordides, c'est l'écriture d'un grand roman criminel qui s'est peu à peu incarnée dans les faits. Théâtre tragique où le Bien et la Vertu s'opposent au Mal quand sont outrepassées les règles de la société, où la balance de la Justice pèse les actes et dicte ses peines en fonction de la mise en scène, où les protagonistes d'une affaire tragique sont donnés en pâture à un public toujours avide de sensationnel.
Surgit alors un pan entier d'une mémoire occultée ou, du moins, reléguée au second rang. Du lieu du crime aux bancs des cours d'assises, voisinant quelquefois avec la guillotine aux larmes de sang, chaque histoire s'inscrit dans un contexte particulier : contrebande des fameux Trabucayres, empoisonnement, affaires de moeurs et d'héritage... La vie d'un homme ou d'une femme devient un enjeu selon que l'on veut enfreindre ou faire respecter la loi.
Sans attendre, ouvrez la porte du prétoire !
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