à la recherche du temps perdu Tome 2 : à l'ombre des jeunes filles en fleurs

À propos

Enfin le Narrateur fréquente les Swann ! Mais sa relation avec leur fille Gilberte le déçoit. Il finira par oublier ce grand amour d'enfance à mesure qu'il se grise d'une adolescence parisienne : dîners familiaux et mondains découverte émerveillée du théâtre... Mais voilà qu'il est temps de quitter Paris pour une saison d'été sur la côte normande à Balbec (le premier voyage sans « maman »). Derrière ses vitres d'aquarium le Grand-Hôtel abrite la société parisienne en villégiature. Et voici que Balbec a aussi ses Guermantes : Robert de Saint-Loup qui deviendra le grand ami du Narrateur et son oncle le fascinant baron de Charlus. Sur la plage émerge un groupe de jeunes filles « telles une bande de mouettes ». L'une d'elles se détache aux yeux du jeune homme : Albertine. C'est le début d'une attirance d'adulte. Mais pour peu qu'on tente de l'embrasser la voici envolée. La pluie arrive. Balbec se vide. Fin de saison. Jusqu'au prochain été - qui sait dans la même chambre ? Prix Goncourt en 1919 A l'ombre des jeunes filles en fleurs synthétise le lyrisme amoureux le plus bouleversant et l'angoisse existentielle la plus profonde celle de l'individu pris dans le flux du Temps. L'adolescent porte en lui le vieillard qu'il sera. La fleur se sait condamnée à faner. Et Proust au seuil de son grand oeuvre et pourtant déjà à la fin de sa vie touche ici au sublime.


Rayons : Littérature > Œuvres classiques > Période moderne (< 1799)


  • Auteur(s)

    Marcel Proust

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    22/08/2019

  • Collection

    Folio Classique

  • EAN

    9782072843334

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    816 Pages

Infos supplémentaires : Broché  

Marcel Proust

1871-1922 - Fils d'un médecin réputé, Marcel Proust naît à Paris dans une famille fortunée qui lui assure une vie facile et lui permet de fréquenter les salons mondains.
Après des études au lycée Condorcet, il devance l'appel sous les drapeaux. Rendu à la vie civile, il suit à l'Ecole des Sciences politiques les cours d'Albert Sorel et de Leroy-Beaulieu ; à la Sorbonne ceux de Begson dont l'influence sur son oeuvre sera majeure.
Vers 1900, il part à Venise et se consacre à des questions d'esthétique. Il publie une traduction du critique d'art anglais Ruskin (1904) dont les conceptions le marqueront. Après la mort de ses parents, sa santé se détériore. Il vit en reclus et s'épuise au travail. En 1919, il reçoit le prix Goncourt pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs". Trois ans plus tard, une bronchite l'emporte.

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