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L'Une Et L'Autre
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Théâtralité familiale.
Trilogie de l'enfer n'est pas à proprement parler une suite mais plutôt un rebondissement de la précédente trilogie, Table des Matières (L'une & l'autre, 2008), qui puisait son inspiration dans la Famille, avec une dominante : la Mère absente, projetant toutefois son ombre sur la vie familiale. Le personnage de la Fille, elle, double de la Mère initiatrice d'un paysage familial tronqué poussait son modèle jusqu'à la légende, là où l'histoire devient l'Histoire.
Dans Trilogie de l'enfer, la Mère s'impose, s'interpose et ouvre le bal. Puis, au cours des trois textes : En dessous de l'enfer, l'amour; L'enfer, l'alcool ; Au dessus de l'enfer, la guerre, les chronologies s'inversent de manière fantaisiste... La Mère, morte, contemple sa Fille. Fille qui, adulte, en certaines situations se transforme en éléphant en peluche de couleur anthracite, qu'elle perçoit rose dès lors qu'elle l'imagine, Eléphanteau, en représentation de sa virtuelle descendance.
Comme dans toutes les familles, on retrouve dans ces textes les fantasmes de l'amour, la confusion des sentiments et les ambiguïtés de la domination.
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Ça m'est revenu tout à l'heure, en me regardant dans la glace pour savoir si j'allais me laver ou pas.
Je me trouvais l'air sale, sans savoir si c'était au-dehors ou en dedans.
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Puis, en esquissant une révérence vaguement obséquieuse, et avec un sourire en coin : - Je me présente.
Je suis Mentor, pour vous servir. Votre guide en ces lieux, le temps d'une visite que j'espère instructive en diable... Cet avorton me laissait perplexe.
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L'auteure s'interroge sur ce qui peut se produire quand la date de péremption des aliments est dépassée.
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Nouvelle sur le thème de la disparition.
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"En résumé je vous la fécourte ce ticket a bien la même longueur que les autres, il est juste plus étroit.
Je valide kr-kr petits trous encre bleue et je m'enfourne dans la rame suivante qui surgit en grinçant [...] Ennui, oh ennui du ver minus dans le wagon il ne se passe rien de niet de signédifiant jusqu'au terminus : "Le Pirée, Le Pirée! ". Le pire est à venir, me dis-je, on ne sait pas de quoi ces gens sont coupables."
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Le rêve et la réalité s'entremêlent, s'ombrent de fantasmes sculptés au cours du temps et l'histoire familiale alors, à l'infini, se recompose et se travestit à la manière du "raconté" accommodé à la mode de chez soi.
Sublimée ou diabolisée. Les mots ont gardé les couleurs de l'enfance trahie : Roland(e), dans l'imaginaire de la petite fille, c'est vert et violet. Substitut détesté d'un prénom donné par un homme qui ne voulait qu'un garçon. Amalgame malencontreux, l'artichaut c'est vert et violet. Le duel, un jour ou l'autre, était inévitable entre Rolande et l'artichaut...
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Et vu mon état psychique - à vrai dire assez destroy - c'était pour moi bien difficile d'écrire une nouvelle sur l'identité nationale et l'apologie de la valeur travail, comme le ministre Brice Hortefeux me l'avait ordonné lors du sommet sur l'immigration sponsorisé par BNP/ORANGE/LCL à Vichy, et pour tout dire je faisais un blocage - en fait je ne voulais plus pratiquer ce genre de petit boulot, de surcroît j'étais à bout de nerfs -tandis qu'alentours de l'hôtel du Parc où étaient réunis les ministres de l'Intérieur de l'Union, s'élevaient les clameurs et les explosions de la soi-disant Grande Crise, tandis que partout en Europe et dans le monde les générations cent, deux-cent, six-cent, huit-cent, mille euros avaient en réalité chopé les méga-boules, sans oublier les bannis des DAB, proprios de pave en déroute, sans-retraite, amis des belettes, fonctionnaires en slip, tricksters totaux, déclassés en chute libre, nerds persécutés, rebuts du kapital, illuminés de la sécu, tatoués jusqu'aux cils, geeks de Keno, désoeuvrés de la Dalle, petits moineaux des dance-floors, forçats de l'Intérim, claqués de la concurrence, clodos bac+6, anti-pub, exclus du bio, malades centraux, lycéens en loque, bagnards de Renault, dépressifs de start-up, phoques de l'Arctique, nègres des cartes postales, nonagénaires à découvert, réfugiés de toutes sortes qui s'étaient mis à bouillonner sévère me disais-je en remontant avec mon caddie au long des rayons de l'hypermarché Carrefour de La Défense tout en pensant : yes, exigeons un revenu qui permette à chacun de refuser d'entrer dans les narrations national-travaillistes de Brice Sarkozy, des déments de Davos, des CA de la Banque de Chine et de Citigroup, et donc détendons nous un peu - ce qui de plus permettra d'éviter de niquer complètement la stratosphère et d'encaisser une séance super speed de radiation démente." [...]
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"Putain qu'est-ce qu'on va lui raconter à la zine, déjà qu'elle nous fait chier avec la zique qu'elle dit toujours qu'on joue trop fort la nuit...
Et voilà que ce con d'chien il a étendu le chien à la zine, qu'est-ce qui t'a pris toi con d'chien d'avoir shooté le caniche à la zine, y t'a foutu les boules ou quoi?"
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