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LIGARAN
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À la recherche du temps perdu Tome 1 : du côté de chez Swann
Marcel Proust
- Ligaran
- 3 Février 2014
- 9782335005905
« Longtemps, je me suis couché de bonne heure », le célèbre incipit est énoncé par un narrateur « je », insomniaque qui se remémore les différentes chambres à coucher de son existence. Il évoque ainsi les souvenirs de Combray, lieu de villégiature de son enfance...
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Extrait : D'un coin du divan fait de sacs persans sur lequel il était étendu, fumant, selon sa coutume, d'innombrables cigarettes, lord Henry Wotton pouvait tout juste apercevoir le rayonnement des douces fleurs couleur de miel d'un aubour dont les tremblantes branches semblaient à peine pouvoir supporter le poids d'une aussi flamboyante splendeur.
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Extrait : L'homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup et il le serrait contre ses flancs, tantôt d'un coude, tantôt de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les lanières du vent d'est faisaient saigner.
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Impression en « gros caractères ». Extrait : "DOM JUAN : Quoi ? tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non : la constance n'est bonne que pour des ridicules."
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À la recherche du temps perdu Tome 5 : La prisonnière
Marcel Proust
- Ligaran
- 14 Octobre 2015
- 9782335010060
Extrait : Dès le matin, la tête encore tournée contre le mur, et avant d'avoir vu, au-dessus des grands rideaux de la fenêtre, de quelle nuance était la raie du jour, je savais déjà le temps qu'il faisait. Les premiers bruits de la rue me l'avaient appris, selon qu'ils me parvenaient amortis et déviés par l'humidité ou vibrants comme des flèches dans l'aire résonnante et vide d'un matin spacieux, glacial et pur (...)
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À la recherche du temps perdu Tome 4 : Sodome et Gomorrhe
Marcel Proust
- Ligaran
- 14 Octobre 2015
- 9782335010053
Extrait : On sait que bien avant d'aller ce jour-là (le jour où avait lieu la soirée de la princesse de Guermantes) rendre au duc et à la duchesse la visite que je viens de raconter, j'avais épié leur retour et fait, pendant la durée de mon guet, une découverte, concernant particulièrement M. de Charlus, mais si importante en elle-même que j'ai jusqu'ici, jusqu'au moment de pouvoir lui donner la place et l'étendue voulues, différé de la rapporter.
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Extrait : 12 mai. - J'ai un peu de fièvre depuis quelques jours je me sens souffrant, ou plutôt je me sens triste. D'où viennent ces influences mystérieuses qui changent en découragement notre bonheur et notre confiance en détresse. On dirait que l'air, l'air invisible est plein d'inconnaissables Puissances, dont nous subissons les voisinages mystérieux.
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Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : Mouvement littéraire : Le naturalisme ; Genre et registre : Le roman ouvrier ; L'écrivain à sa table de travail : Du réel au mythe ; Groupement de textes : Figures d'ouvriers ; Chronologie : Émile Zola et son temps ; Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.
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"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait d'Au Bonheur des Dames : « Denise, cédant à la séduction, était venue jusqu'à la porte, sans se soucier du rejaillissement des gouttes, qui la trempait. À cette heure de nuit, avec son éclat de fournaise, le Bonheur des Dames achevait de la prendre tout entière. Dans la grande ville, noire et muette sous la pluie, dans ce Paris qu'elle ignorait, il flambait comme un phare, il semblait à lui seul la lumière et la vie de la cité. »"
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Set against the background of a society driven by greed and ambition, this is the tragic story of a father financially and personally ruined by his obsessive love for his two daughters. Balzac presents a portrait of both affluence and squalor in post-Napoleonic Paris.
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Extrait : PHEDRE : De l'amour j'ai toutes les fureurs. OENONE : Pour qui ? PHEDRE : Tu vas ouïr le comble des horreurs. J'aime... à ce nom fatal, je tremble, je frissonne. J'aime... OENONE : Qui ? PHEDRE : Tu connais ce Fils de l'Amazone, Ce Prince si longtemps par moi-même opprimé ? OENONE : Hippolyte ? Grands Dieux !
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Extrait : Immobile, Jacques maintenant la regardait, allongée à ses pieds, devant le lit. Le train se perdait au loin, il la regardait dans le lourd silence de la chambre rouge. Au milieu de ces tentures rouges, de ces rideaux rouges, par terre, elle saignait beaucoup, d'un flot rouge qui ruisselait entre les seins, s'épandait sur le ventre, jusqu'à une cuisse, d'où il retombait en grosses gouttes sur le parquet.
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Roman paru en septembre 1833 dans la revue l'Europe littéraire, Eugénie Grandet appartient à la grande fresque réaliste d'Honoré de Balzac : il s'agit ici de l'avarice du père Grandet et des illusions perdues de sa fille, Eugénie. L'auteur décrit la bourgeoisie de province, dont la fortune première n'est que le gage de la déchéance morale à venir.
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Extrait : "GERONTE : Mais que diable allait-il faire à cette galère ? SCAPIN : Oh ! que de paroles perdues ! Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu'à l'heure que je parle, on t'emmène esclave en Alger. Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; (...)"
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"C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. Les soldats qu'il avait commandés en Sicile se donnaient un grand festin pour célébrer le jour anniversaire de la bataille d'Eryx, et comme le maître était absent et qu'ils se trouvaient nombreux, ils mangeaient et buvaient en pleine liberté. Les capitaines, portant des cothurnes de bronze, s'étaient placés dans le chemin du milieu..."
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"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait de Candide ou l'Optimisme : «Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé ; il était décidé par l'université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. »"
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Extrait : Je veux m'occuper du Roman en général. Je ne suis pas le seul à qui le même reproche soit adressé par les mêmes critiques, chaque fois que paraît un livre nouveau. Au milieu de phrases élogieuses, je trouve régulièrement celle-ci, sous les mêmes plumes : « Le plus grand défaut de cette oeuvre, c'est qu'elle n'est pas un roman à proprement parler. »
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Extrait : Je venais de regarder longtemps et avec une profonde mélancolie le laboureur d'Holbein, et je me promenais dans la campagne, rêvant à la vie des champs et à la destinée du cultivateur.
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"Double assassinat des plus singuliers. Ce matin, vers trois heures, les habitants du quartier Saint-Roch furent réveillés par une suite de cris effrayants, qui semblaient venir du quatrième étage d'une maison de la rue Morgue, que l'on savait occupée en totalité par une dame l'Espanaye et sa fille, mademoiselle Camille l'Espanaye". Impression en "gros caractères".
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Extrait : Elle allait se retirer, fermer la porte maudite, sans chercher même à connaître la main qui l'avait violée, lorsqu'elle aperçut Miette et Silvère. La vue des deux enfants amoureux qui attendaient son regard, confus, la tête baissée, la retint sur le seuil, prise d'une douleur plus vive. Elle comprenait maintenant.
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Berry, début du XIXe siècle. Landry et Sylvinet sont jumeaux. Ils s'adorent et à quinze ans n'ont jamais été séparés. Pourtant Landry doit aller travailler à la ferme voisine. Et il tombe amoureux de Fadette que tout le village considère comme un peu sorcière. Landry et Fadette parviendront-ils à vivre leur amour au grand jour malgré les préjugés des paysans et la jalousie de Sylvinet ?
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Le journal d'une femme de chambre
Octave Mirbeau, Elise Pierre
- Ligaran
- 1 Décembre 2014
- 9782335028409
Extrait : Aujourd'hui, 14 septembre, à trois heures de l'après-midi, par un temps doux, gris et pluvieux, je suis entrée dans ma nouvelle place. C'est la douzième en deux ans. Bien entendu, je ne parle pas des places que j'ai faites durant les années précédentes. Il me serait impossible de les compter. Ah ! je puis me vanter que j'en ai vu des intérieurs et des visages, et de sales âmes... Et ça n'est pas fini...
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Extrait : PREMIER INTERLOCUTEUR. N'en parlons plus. SECOND INTERLOCUTEUR. Pourquoi ? LE PREMIER. C'est l'ouvrage de votre ami. LE SECOND. Qu'importe. LE PREMIER. Beaucoup. A quoi bon vous mettre dans l'alternative de mépriser ou son talent, ou mon jugement, et de rabattre de la bonne opinion que vous avez de lui ou de celle que vous avez de moi ?
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Extrait : Sur le revers d'une de ces collines décharnées qui bossuent les Landes, entre Dax et Mont-de-Marsan, s'élevait, sous le règne de Louis XIII, une de ces gentilhommières si communes en Gascogne, et que les villageois décorent du nom de château.