Rayons
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Bien des aspects étonnent dans le patrimoine religieux de Remollon : trois églises, n'est-ce pas beaucoup pour un village rural n'ayant jamais eu guère plus de six cents habitants ? Et pourquoi ce clocher solitaire et cette église paroissiale sans clocher ? Pourquoi deux églises disparues ? Quelles étaient leurs origines ? Et pourquoi cette belle chapelle, perchée sur son piton rocheux dominant la Durance ? Répondre à ces questions en pose d'autres, et invite à un voyage dans le temps près de mille ans en arrière, à la découverte du prieuré de Saint-Pierre, longtemps possession de l'abbaye de Boscodon, puis sa saur cadette, l'église Saiut-Sébasfien, I'ancienne paroissiale disparue elle aussi.
Guerres de Religion, Révolution - entre autres ! - sont passées par là... Plus près de nous, le voyage fait revivre la chronique houleuse de la construction de I'" église nouvelle " au milieu du XIX° siècle, en pleine crise d'anticléricalisme. La parole est aux acteurs de l'époque ! Ainsi, au fil des écrits, se développe la chronique d'un patrimoine religieux largement inconnu ; elle en narre l'histoire et en propose une patiente reconstitution.
C'est, aussi, la chronique d'une communauté villageoise luttant pour sa surie matérielle et spirituelle, tout au long de l'histoire mouvementée des Hautes-Alpes...
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D'une montagne à l'autre... escapades d'un guide engagé
Roger Canac
- Fournel
- 6 Décembre 2010
- 9782361420208
Ce livre n'est pas seulement une déclaration comme : « Qui veut faire l'ange fait la bête », « Heureux le peuple qui n'a pas besoin de héros », « Ironie que l'on s'applique à soi-même et qui se moque volontiers de ses pouvoirs et de ses trouvailles » selon Gaston Bachelard. Je dirais presque « drôleries » parce que telle est la vie, ironie et tendresse, de préférence. Qu'il est difficile de se laisser définir ! Mon précédent livre de fond s'intitulait : « Paysan sans terre ». J'aurais dû corriger en disant : « Terre sans paysans». N'est-ce pas de la terre que nous dépendons, vers la terre que nous allons avant le grand inconnu ? Ce livre-ci n'est donc qu'une suite, qu'un passage, bien loin d'un accomplissement, dans le paysage. Bien souvent je pense à tout ce que je dois encore à tous ceux que j'ai connus, à ceux que j'ai aimés. Je leur dois tant. A ma femme, à mes enfants, à tous ceux qui me furent bienveillants. Vers quel infini, vers quelle immensité faudra-t-il que je me tourne pour régler ma dette ? Chercher à comprendre, chercher à expliquer. Faudra-t-il inventer une éternité pour combler ce que je dois ? Nous avons besoin de toutes les fleurs, les bêtes, les cailloux qui se cachent, y compris le Dieu de tout, s'il existe encore.
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Il y a 20 ans, la Société Géologique et Minière du Briançonnais redécouvrait le patrimoine minier du Briançonnais qui tombait peu à peu dans l'oubli. Les mines paysannes, les mines d'altitude, les mines « industrielles » font maintenant partie du patrimoine local reconnu. Plus récemment, l'association vient de vivre une aventure similaire portant sur des constructions discrètes, également oubliées : les fours à chaux du Briançonnais. Ces édifices ne ressemblent en rien à ceux qui existent dans beaucoup d'autres régions de France. La singularité de leur construction et de leur fonctionnement est liée au fait qu'ils utilisaient le charbon des mines paysannes. Cet ouvrage a pour objet de rassembler toutes les informations que nous avons pu réunir depuis près de dix ans sur l'ensemble des fours qui ont fonctionné en Briançonnais : fours à chaux, mais aussi fours à plâtre, fours à poix, fours à carboniser, pour produire du charbon de bois, et bas-fourneaux, pour fondre les minerais métalliques. Le promeneur curieux y trouvera matière à enrichir ses excursions. Parallèlement, l'association organise, chaque année et depuis 2003, des opérations « Fours en fête », en partenariat avec les municipalités de Villar-Saint-Pancrace et de L'Argentière-La Bessée. Elles ont pour but de restituer les techniques oubliées utilisées pour la fabrication de la chaux, du plâtre, de la poix, du charbon de bois et du « plomb d'oeuvre ». Ces opérations se déroulent durant l'avant-dernière semaine du mois de juillet, sur l'« Espace fours » de Villar-Saint-Pancrace, où tous les types de fours cités dans cet ouvrage ont été reconstitués. Des panneaux explicatifs permettent d'en comprendre le fonctionnement.
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