Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
LEscalier
-
Plus de deux mois s´écoulèrent avant que des Esseintes pût s´immerger dans le silencieux repos de sa maison de Fontenay; des achats de toute sorte l´obligeaient à déambuler encore dans Paris, à battre la ville d´un bout à l´autre.
Et pourtant à quelles perquisitions n´avait-il pas eu recours, à quelles méditations ne s´était-il point livré, avant que de confier son logement aux tapissiers !
Il était depuis longtemps expert aux sincérités et aux faux-fuyants des tons. Jadis, alors qu´il recevait chez lui des femmes, il avait composé un boudoir où, au milieu des petits meubles sculptés dans le pâle camphrier du Japon, sous une espèce de tente en satin rose des Indes, les chairs se coloraient doucement aux lumières apprêtées que blutait l´étoffe.
-
-
-
Je n´avais pas vu Holmes depuis quelque temps. Mon mariage nous avait séparés l´un de l´autre. Le bonheur parfait dont je jouissais, les nouveaux devoirs et les occupations inséparables d´une entrée en ménage absorbaient tous mes instants. De son côté, Holmes, dont la nature bohème répugnait à tout ce qui avait l´apparence du monde, continuait à résider dans notre appartement de Baker Street, enfoui sous ses vieux bouquins, alternant de semaines en semaines la prise de cocaïne et la résolution de nouveaux cas?; en somme tantôt engourdi par le poison et tantôt dévoré par l´activité extraordinaire de son ardente nature.
Cette édition reprend l´intégralité des illustrations de Sidney Paget dans une mise en page proche de l´édition originale du "Strand Magazine ".
-
-
-
-
-
-
Lettres de guerre ; revues maintenant ; le bord de la mer
Jacques Vache, Arthur Cravan, Julien Torma
- L'Escalier
- 1 Mai 2011
- 9782355830624
Un recueil des lettres de guerre de Jacques Vaché à André Breton, du texte exhaustif des 5 numéros de la revue «Maintenant» de Arthur Cravan, accompagné d'un cycle de poèmes de jeunese de Julien Torma.
-
Chaque après-midi, en rentrant de l'école, les enfants avaient pris l'habitude d'aller jouer dans le jardin du Géant. C'était un grand et ravissant jardin avec une douce herbe verte.
Çà et là, sur l'herbe, miroitaient de belles fleurs qui ressemblaient à des étoiles, et il y avait douze pêchers qui, au printemps, s'épanouissaient en délicates floraisons couleur de rose et de perle, et, en automne, portaient des fruits magnifiques. Les oiseaux, assis sur les arbres, chantaient si joliment que les enfants s'arrêtaient de jouer pour les écouter. "Comme nous sommes heureux ici !" s'écriaient-ils.
-
-
-
Le désert de Syrie et l'Euphrate ; récit d'un voyage en terre nomade
Comte De Perthuis
- L'Escalier
- 13 Octobre 2020
- 9782355832895
-
Le Corbeau - The Raven
Edgar Allan Poe, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Gustave Doré
- L'Escalier
- 14 Décembre 2015
- 9782355831850
-
Point de lendemain (versions de 1777 et 1812)
Vivant Denon D.
- L'Escalier
- 25 Février 2019
- 9782355832222
-
Dans un de ces agréables pays qui sont dépendants de l'empire des fées, régnait la redoutable Danamo. Elle était savante dans son art, cruelle dans ses actions, et glorieuse de l'honneur d'être descendue de la célèbre Calypso, dont les charmes eurent la gloire et le pouvoir, en arrêtant le fameux Ulysse, de triompher de la prudence des vainqueurs de Troie. Contient :Le Parfait AmourAnguilletteJeune et Belle
-
-
Cyrano-Guignol de Bergerac
Joseph des Verrieres, Lucien Sachoix
- L'Escalier
- 10 Avril 2014
- 9782355831706
Écrite quelques années après la pièce de Rostand, cette version comique, spécialement conçue pour le théâtre de marionnette, est vite devenue partie intégrante du répertoire de Guignol.
On y retrouve les personnages de la pièce originale, dans les mêmes situations, mais à la sauce "Guignol", dans un Lyon du début du XXème siècle, où les marionnettes, par la comédie et la truculence, transcendent les archétypes classiques.
Guignol Voilà ce qu´un marquis peut trouver à me dire !
«Vous n´avez pas de nez !» C´est à pouffer de rire...
Tu dois, mon pauvre vieux, arriver du Tonkin, C´est pour ça que ta chine est restée en chemin !
Voilà tout ton esprit et toute ta cervelle ?
Vrai ! Ce n´est pas beaucoup ! Mais, vois-tu, ma tavelle Est moins bête vraiment que tes pieds... Et tes pieds, Comparés avec toi, sont encor très calés !
Allons, pour te montrer que j´ai pas de rancune, Je m´en vais te donner une leçon - rien qu´une ! - Puis avec mon bâton je vais t´expédier, Pour mieux t´aider ensuite à ne pas l´oublier.
(Tous se rapprochent) Gnafron Mandarines ! Citrons ! Pastilles à la menthe !
Guignol, il annonce Comment on peut chiner ceux dont le nez s´absente.
- «Monsieur ! Cela se voit, vous êtes de Lyon, Vous portez les brouillards même sous votre front, Et l´on distingue mal, dans l´ombre peu propice, Ce qui doit vous servir de nasal appendice !» Si vous étiez pédant : « L´animal seul, Monsieur, Que Buffon appela Camelo-Bardaneux Pourrait, sans redouter trop de désavantages, Lutter pour la plateure avec votre visage ! » Gracieux : « Ça doit être un bijou, votre nez.
Car ce n´est qu´aux grands jours que vous le promenez ! » Inquiet : « Ah ! Vraiment, un terrible cyclone A soufflé l´autre jour sur le Rhône ou la Saône, Et votre cheminée a dû tomber à l´eau :
C´est le vent qui, sans doute, emporta les tuyaux ? » Industriel : « C´est à l´usine de lissage Que vous eûtes le nez pris dans un engrenage ?
Avez-vous vu comment fonctionnait le moteur ?
Était-il électrique, ou plutôt à vapeur ? » Empressé : « Ça, Monsieur, est-ce au Palais Saint-Pierre Que l´on peut visiter votre nez sous un verre ? » Inquisiteur : « Pourquoi cette absence de pif ? » Malin : « Moi, j´ai compris, vous devez être vif.
Et, lorsque vous marchez, vous avancez si vite Que votre nez toujours est à votre poursuite.
Curieux : C´est de peur des rhumes de cerveau Que vous portez, Monsieur, votre nez... sous la peau ?... » Étonné : « Tiens ! Ce pot... On a cassé son anse !... » Et somnambule enfin : « Vous aurez de la chance Car vous serez parmi ces hommes fortunés Que l´on ne mène pas par le bout de leur nez ! »
-
-
Trois mois après l´apparition du crapaud et la sinistre prédiction de la fée Rageuse, Agnella mit au jour un garçon, qu´elle nomma Ourson, selon les ordres de la fée Drôlette.
Ni elle ni Passerose ne purent voir s´il était beau ou laid, car il était si velu, si couvert de longs poils bruns, qu´on ne lui voyait que les yeux et la bouche ; encore ne les voyait-on que lorsqu´il les ouvrait...
-
Sous la Commune ; souvenirs et récits d'un Parisien
Etienne Coquerel
- L'Escalier
- 3 Février 2020
- 9782355832659
-
J'ai fait un art selon moi. Je l'ai fait avec les yeux ouverts sur les merveilles du monde visible, et, quoiqu'on en ait pu dire, avec le souci constant d'obéir aux lois du naturel et de la vie.
Je l'ai fait aussi avec l'amour de quelques maîtres qui m'ont induit au culte de la beauté. L'art est la Portée Suprême, haute, salutaire et sacrée; il fait éclore; il ne produit chez le dilettante que la délectation seule et délicieuse, mais chez l'artiste, avec tourment, il fait le grain nouveau pour la semence nouvelle. Je crois avoir cédé docilement aux lois secrètes qui m'ont conduit à façonner tant bien que mal, comme j'ai pu et selon mon rêve, des choses où je me suis mis tout entier. Si cet art est venu à l'encontre de l'art des autres (ce que je ne crois pas), il m'a fait cependant un public que le temps maintient, et jusqu'à des amitiés de qualité et de bienfait qui me sont douces et me récompensent.
-