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La Republique Des Lettres
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Sous-titré "Les instituteurs immoraux", publié anonymement en 1795 et censuré jusqu'au XXe siècle, "La Philosophie dans le boudoir" de Sade est sans doute l'exaltation la plus aiguë de l'érotisme offerte par les lettres françaises. L'ouvrage nous propose comme principale fiction l'éducation sexuelle, par trois débauchés, d'une ingénue de 15 ans à peine sortie du couvent. Il est traité sous forme de sept dialogues, dont les répliques constituent souvent de longues dissertations érotico-didactiques. Mais la théorie est souvent interrompue par la réalisation pratique des débauches enseignées. La préface, adressée «Aux libertins», est très explicite: «Voluptueux de tous les âges et de tous les sexes, c'est à vous seuls que j'offre cet ouvrage; nourrissez-vous de ses principes, ils favorisent vos passions, et ces passions, dont de froids et plats moralistes vous effraient, ne sont que les moyens que la nature emploie pour faire parvenir l'homme aux vues qu'elles a sur lui; n'écoutez que ces passions délicieuses, leur organe est le seul qui doive vous conduire au bonheur.» Un pamphlet intitulé "Français, encore un effort si vous voulez être républicains", est inséré au milieu de "La Philosophie dans le boudoir". Les idées exprimées dans les dialogues y sont reprises succintement et soutenues par des considérations philosophiques révolutionnaires qui développent une critique impitoyable de toutes les contraintes sociales visant à réduire l'incoercible désir humain.
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Les onze mille verges ou les amours d'un hospodar
Guillaume Apollinaire
- La Republique Des Lettres
- 20 Février 2023
- 9782824914633
"Plus fort que le marquis de Sade", c'est ainsi qu'un critique célèbre a jugé "Les Onze Mille Verges", le roman dont on parle à voix basse dans les salons les plus cossus de Paris et de l'étranger. Ce volume a plu par sa nouveauté, par sa fantaisie impayable, par son audace à peine croyable. Il laisse loin derrière lui les ouvrages les plus effrayants du divin marquis. Mais l'auteur a su mêler le charmant à l'épouvantable. On n'a rien écrit de plus effrayant que l'orgie en sleeping-car, terminée par un double assassinat. Rien de plus touchant que l'épisode de la Japonaise Kilyému dont l'amant, tapette avérée, meurt empalé comme il a vécu. Il y a des scènes de vampirisme sans précédent dont l'auteur principal est une infirmière de la Croix-Rouge, belle comme un ange, qui, goule insatiable, viole les morts et les blessés. Les beuglants et les bordels de Port-Arthur laissent rougeoyer dans ce livre les flammes obscènes de leurs lanternes. Les scènes de pédérastie, de saphisme, de nécrophilie, de scatomanie, de bestialité se mêlent de la façon la plus harmonieuse. Sadiques ou masochistes, les personnages des "Onze Mille Verges" appartiennent désormais à la littérature.