Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Gaykitschcamp
-
Les fellatores ; côté des dames ; la vierge réclame
Paul Devaux, Gisèle d' Estoc
- Gaykitschcamp
- 12 Octobre 2011
- 9782908050714
La présente réédition des Fellatores par le Dr Luiz [Paul Devaux] est la première depuis l'édition de 1888. Augmentée d'annexes importantes dont Côté des dames du même auteur sous le pseudonyme de Gygès et La Vierge- réclame de Gisèle d'Estoc (1887), elle devrait ravir et les amateurs de littérature décadente et les passionnés d'histoire des homosexualités, enfin franchement associés.
Notre première motivation fut d'ajouter la fellation à notre série d'habitudes sexuelles de la fin du XIXe s. parues sous le titre de « Pédérastie passive » et Pédérastie active ». Or, Les Fellatores est loin, comme les deux titres précédents, d'être un texte porno-pédagogique.
L'ouvrage serait même au contraire, comme celui de Gisèle d'Estoc, une mise en garde complaisante et tragi-comique dirigée contre Marguerite Eymery dit Rachilde, auteur de textes transgenres aux titres-programmes révélateurs tels que Monsieur Vénus (1884), La Marquise de Sade (1887) et Madame Adonis (1888). Les Fellatores donnera, espérons-le, l'occasion de réhabiliter Rachilde, non plus seulement comme une personne sulfureuse (que ce soit dans le sens négatif ou positif du terme) mais comme la chef de file d'un mouvement littéraire homosexuel (au sens transgenre du terme) et la grande découvreuse de talents quand elle dirigera, avec son mari Alfred Vallette, Le Mercure de France (1889).
Mais bien vite, on se rend compte aussi que ces textes, restés dans l'ombre jusqu'ici, nous narrent, par leur ton polémique : in vivo, un Paris gay « fin-de-siècle/ fin de sexe » (aphorisme de Jean Lorrain) autour de l'Opéra Garnier et plus précisément du Café de la Paix (la terrasse du « Côté des dames » ») ainsi qu'autour des lieux de divertissement des Parisiens de l'époque impressionniste (les plages de l'île de Croissy et sa guinguette La Grenouillère, Chatou, Bougival). Et ceci, avec un style désopilant auquel l'emploi de l'argot « apache » n'est pas étranger.
Patrick Cardon
-
Monsieur Antinoüs et Madame Sapho
Luis d' Herdy
- Gaykitschcamp
- Bibliotheque Gaykitschcamp
- 30 Janvier 2013
- 9782908050820
Mystérieux écrivain fin de siècle que Louis Didier... Anagrammatiquement métamorphosé en « Luis d'Herdy » en 1899, il publie alors, au tournant du siècle, quelques talentueux romans et recueils poétiques, fortement marqués par l'homosexualité et l'inspiration décadente. En témoigne L'Homme Sirène (1899), mais également Monsieur Antinoüs et Madame Sapho (1899), qui présente la particularité de mettre en scène, à parts égales, homosexualités féminine et masculine.
Monsieur Antinoüs et Madame Sapho, écrit dans une langue orfévrée et dans un style artiste, paraît, plus d'un siècle après sa publication, d'une rare modernité. Outre la liberté de moeurs érotiques et sentimentales revendiquée par l'auteur, le projet de mariage qui s'y délivre conjugue audace et bon sens.
Autant les amateurs de littérature décadente seront séduits par ce roman tel qu'il est présenté avec brio par Marie-France dont c'est le coup de coeur, autant les historiens s'intéresseront à ce chapitre central qu'est « Le bal masqué » qui n'est rien d'autre que ce célèbre bal Bullier où les invertis de tous les sexes étaient les bienvenus. Sans compter une référence à l'affaire des bains de Penthièvre...
-
-
-
Par la qualité de son style et de sa versification, Martial est un des plus grands poètes latins. Il est moins connu que son maître Catulle (auquel il est pourtant supérieur), parce que la verdeur de ses propos a toujours fait fuir les universitaires. Si l'on veut saisir sur le vif la Rome de Domitien, si l'on veut mordre dans le langage populaire, c'est Martial qu'il faut lire : c'est un grouillement de nouveaux riches, parasites débrouillards, capteurs d'héritages, matrones revêches, efféminés en chaleur, vieilles nymphomanes, cupides Cupidons, vénales Vénus, jouisseurs prêts à tout, cocus impuissants, voleurs, empoisonneuses, ivrognes, moralistes débauchés, mauvais poètes, mauvais médecins, mauvais avocats, mauvais dieux ! Une galerie de monstres où le clitoris des lesbiennes est presque aussi monstrueux que la verge des gigolos, le cul de Sabellus, ou le nez de Papylus !
-
Ne sont pas morts tous les sadiques
Ernst Ratno
- Gaykitschcamp
- Bibliotheque Gaykitschcamp
- 21 Septembre 2012
- 9782908050806
TENDRESSES FATALES. Dans les ruines d'une grande ville allemande bombardée, Johan, un jeune homme de 24 ans, crève da faim et de solitude. Il s'attache très vite à un adolescent de passage, William, qui l'amènera dans sa " forêt ". Là, William dirige une tanière où, secondé de sa femme, Edma, il livre à la prostitution sa soeur, Marlène et un garçon déguisée en fille, Georgie, qu'il terrorise ; le tout au son de l'accordéon joué par un enfant aveugle, Frantz. Bientôt lassé et surtout écoeuré, Johan, qui a dû s'y mettre aussi, mais rendu lucide par un visiteur, massacre ce beau petit monde et revient en ville.
Là, il profite de son poste d"entraîneuse" dans un bar gay de Berlin, " Le Bilboquet ", pour étancher sa soif de sang parmi la clientèle nocturne et commence une carrière de serial killer. Il y est remarqué par un anarchiste activiste qui le conduit à perpétrer des attentats. Autre désillusion.
Une dernière et définitive visite au " Bilboquet " terminera en feu d'artifice cette succession trépidante de scènes d'horreurs et de tendresses fatales.
C'était hier. C'est encore aujourd'hui.
Le roman noir le plus (homo) érotique de Max Roussel, l'auteur du Festival des charognes (1949).
-
Jean Lorrain (1855-1906) fut un écrivain prolifique et influent. Il tirera toutes les ficelles du décadentisme et sa culture de troubles dans les genres pour exprimer son amour tragique de la beauté. En 1892, il transpose le mythe de Narcisse en Égypte, ce sera Narkiss, publié comme conte d'été dans trois numéros du Journal. En 1902, il le fait figurer dans la section Princes de nacre et de caresse du recueil Princesses d'ivoire et d'ivresse. En 1908, Narkiss est réédité par les soins des Amis de Jean Lorrain aux éditions du monument à seulement 300 exemplaires. C'est cette édition de luxe que nous avons tenté de reproduire ici.
-
Les homosexualités d'un prince ; messes antiques, flagellations successives ; Ludovic ou le prédestiné à la pédérastie
Aimecoups
- Gaykitschcamp
- 20 Avril 2012
- 9782908050769
Cette réédition est importante pour l'histoire de la très rare littérature érotique homosexuelle du tournant du XIXe au XXe siècle.