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Éditions du sous-sol
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Un monde dénaturé
Nathaniel Rich
- Éditions du sous-sol
- Feuilleton Non Fiction
- 31 Mars 2023
- 9782364686182
Nous vivons une époque où des scientifiques cherchent à ressusciter des espèces éteintes, nos écosystèmes les plus essentiels nécessitent désormais des projets d'ingénierie monumentaux pour ne serait-ce que survivre, des ailes de poulet poussent dans des éprouvettes et des sociétés multinationales conspirent pour continuer à empoisonner le sang de ce qu'il reste de créatures vivantes... En somme, nous vivons d'ores et déjà dans un monde où la nature a perdu. Plus aucune pierre, feuille ou mètre cube d'air sur terre n'échappe à la main maladroite de l'humanité. Les trois quarts des terres vierges des pôles portent la trace de l'activité humaine, la plupart des grands fleuves ont été souillés ou détournés, et nos centrales émettent cent fois plus de dioxyde de carbone que les volcans... Les anciennes distinctions - entre naturel et artificiel, entre science-fiction et réalité scientifique - se sont estompées au point de perdre tout sens. Nous habitons un paysage dénaturé, un monde défait, dont le nouveau livre de Nathaniel Rich explore toutes les facettes et toutes les contradictions.
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Histoire de ma peau
Sergio Del Molino
- Éditions du sous-sol
- Feuilleton Non Fiction
- 3 Mars 2023
- 9782364685307
«Regarder les autres pour éviter de se regarder soi-même».
L'auteur est atteint d'un psoriasis chronique, qui remplit son corps de plaques et dont les démangeaisons l'obligent à se gratter jusqu'au sang, mais il n'est pas le seul. Joseph Staline, John Updike, Vladimir Nabokov ou encore Pablo Escobar sont, ou ont été, eux aussi atteints de cette maladie. L'auteur fait entrer, au cours de son récit, interrompant ses propres souvenirs, ces personnages, racontant leur histoire et dressant ainsi une galerie des monstres, selon ses propres mots. Le racisme et l'oeil que la société porte sur les malades sont également des étapes de ce voyage aux confins d'un territoire à la fois commun et privé par essence : la peau. Des vies conditionnées par la fatalité, des secrets que nous recouvrons de vêtements et qui font de notre peau une frontière avec le monde. Un texte inclassable à la lisière de l'essai et du roman, réflexion profonde et sensible où l'intime rejoint le collectif. -
Toujours sur la brèche
Lillian Ross
- Éditions du sous-sol
- Feuilleton Non Fiction
- 6 Mai 2022
- 9782364683617
On entre dans le livre de Lillian Ross comme on avancerait dans le musée Grévin, par une galerie d'acteurs et d'actrices. D'un article dénonçant le maccarthysme sévissant à Hollywood dans les années 1960, à une rencontre avec Julie Andrews et Al Pacino ou une partie de tennis avec Charlie Chaplin. Mais on y croise aussi des anonymes, série de jeunes gens, ainsi qu'elle les nomme, d'un bus jaune aux 'écrasemerdes' de Madison Avenue. Portraits de badauds, doux dingues, de l'histoire vraie et inouïe d'un matador né à Brooklyn au portrait d'une maîtresse d'école de Central Park. Le menu se compose aussi de quelques gros poissons, Coco Chanel, Hemingway ou Fellini.
Dans cette anthologie réunissant soixante-dix ans de portraits et de reportages d'une légende du New Yorker, on décèle un sens profond de l'empathie et une écoute rare, une capacité à mêler le sérieux au trivial, l'inconnu à l'étoile sans distinction de valeur et sans déférence particulière, proche en cela d'un Gay Talese ou d'un Tom Wolfe. Parmi ses inconditionnels lecteurs, Martin Scorsese ou Wes Anderson, mais aussi J. D. Salinger qui lui écrivit un jour après la lecture de l'un de ses papiers : «C'est de la littérature, que j'aimerai toujours et n'oublierai jamais».
«Incroyablement curieuse, extrêmement courageuse, avec un sens rare de l'écoute : à travers Lillian Ross et ses mythiques reportages, nous avons la chance de nous faufiler dans l'intimité des plus grands (Chaplin, Hemingway, Truffaut, Huston)».
Wes Anderson.
«Pour tous ceux qui s'intéressent aux films, les articles de Lillian Ross étaient et sont toujours essentiels».
Martin Scorsese. -
Newjack ; dans la peau d'un gardien de prison
Ted Conover
- Éditions du sous-sol
- Feuilleton Non Fiction
- 5 Avril 2018
- 9782364682580
Dans un pays où la population carcérale est la plus importante au monde, l'accès à Sing Sing, célèbre prison de l'État de New York, est interdit aux curieux, quasiment impossible d'accès aux reporters. Ted Conover, écrivain et journaliste de profession, raconte : «Je voulais entendre la voix de ceux que l'on n'entend jamais, la voix des gardiens, des personnes qui sont en première ligne de notre politique carcérale, les mandataires de la société».
C'est après avoir essuyé plusieurs refus qu'il décide de passer le concours d'agent pénitentiaire, seul moyen d'entrer à Sing Sing sans commettre de crime. C'est ainsi que commence Newjack, une plongée fascinante dans l'univers carcéral, où pendant près d'une année le lecteur déambule aux côtés de Ted Conover dans les couloirs du pénitencier, entre discipline militaire, affectations difficiles, violences et vie de famille. Au travers de ce témoignage se dessinent le récit de la vie de maton et les maux de nos sociétés, avec cette question obsédante de l'auteur qui court de la première à la dernière ligne : «Pourrais-je survivre là-dedans ?»
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Engagée au New World du célèbre Joseph Pulitzer, Nellie Bly se voit confier une mission pour le moins singulière : se faire passer pour folle et intégrer un asile psychiatrique pour femme, le Blackwells Island Hospital à Roosevelt Island, New York. Intrépide, courageuse et soucieuse de dénoncer les conditions de vie des laissés-pour-compte, Nellie Bly accepte le défi et se fait alors passer pour une malade ; elle crée par la même occasion le reportage infiltr&, dont le modèle sera plus tard repris par Hunter S.
Thompson, Gunter Wallraff ou Florence Aubenas. Après une nuit d'entraînement, l'illusion est parfaite : tous les médecins la déclarent folle et se prononcent pour son internement. Elle reste dix jours dans l'hôpital. Le reportage fait la Une de toute la presse et met en lumière les conditions de vie épouvantables des patientes et les méthodes utilisées par le personnel (nourriture avariée, eau souillée, bâtiments infestés).
Suite à la publication du livre 10 jours dans un asile, les fonds alloués aux hôpitaux psychiatriques furent augmentés de 850 000 dollars.
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REPORTAGE : TROIS HIVERS A FORT MCMONEY.
ESSAI : UN CERTAIN SENS DU RIDICULE.
ARTICLE : LE MONTREAL DE LEONARD COHEN.
NOUVELLE : ABITIBI CANYON.
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Machine de guerre ; un reportage
Michael Hastings
- Éditions du sous-sol
- Feuilleton Non Fiction
- 2 Novembre 2017
- 9782364682214
Le livre qui a inspiré War machine, visible sur Netflix.
Tout commence en 2010 quand Michael Hastings, alors reporter pour Rolling Stone, publie un article qui fera l'effet d'une bombe : «The Runaway General», le portrait au vitriol du général Stanley McChrystal, commandant des forces armées en Afghanistan. Sans filtre, il revendique sans ménagement son mépris pour le président Obama et son administration. Arrogant, égocentrique, ce qu'il convoite avant tout c'est de faire la une du magazine - et pourquoi pas aux côtés d'une Lady Gaga, tant qu'il fait les gros titres. Loin d'imaginer les conséquences de cette célébrité soudaine, McChrystal est tout bonnement éjecté manu militari par son commander in chief humilié et inquiet de ses élucubrations fantasques. Machine de guerre débute à l'endroit même où s'arrête la carrière du général : dans les rangs d'une armée déboussolée et d'un conflit englué et voué à l'échec. Avec une plume et un regard affutés, Michael Hastings nous livre le récit de cette guerre sans fin : officiers mégalos, scènes orgiaques, manipulations des drones et des stratégies militaires, rien n'est passé sous silence - pour le meilleur et surtout pour le pire.
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Au menu de ce numéro spécial cuisine, de la grande gastronomie et de la junk food : un hymne à la parmesane d'aubergines par Erri De Luca et une incursion très actuelle dans un abattoir du Nebraska par le journaliste undercover Ted Conover ; une enquête sur les réseaux d'emploi clandestin dans les restaurants chinois aux États-Unis et un passage, sous la plume de Bill Buford, dans les cuisines d'un chef français étoilé installé à New York ; une nouvelle d'Andrea Camilleri sur l'essence divine des arancini frits et un rapport glaçant sur l'usage des colorants et autres agents de sapidité dans la nourriture industrielle.
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1977. Henry Blonton a pourtant tout d'un vrai cow-boy : après une enfance passée aux côtés de deux grands-pères, vieux routiers du rodéo, suivie d'études avortées, à quarante ans il est désormais à la tête de quatre-vingt-dix mille acres, deux mille deux cents vaches et manie le lasso et le bétail comme pas deux. Avec son allure fière, ses yeux gris et sa mèche blond cendré qui recouvre un regard amusé mais dur, il semble tout droit sorti d'une publicité pour une marque de cigarettes. Porté sur la bouteille, il aimerait être un héros et vit dans la nostalgie d'un temps révolu : un temps où les cow-boys étaient des figures sacrées que l'on respectait et devant qui on s'inclinait. Mais à l'ère de l'expansion de l'agroalimentaire, adieu les cavalcades effrénées et les coups de lasso. Le cheval a laissé place à une Buick rutilante, et l'amertume a remplacé les rêves de propriété. La vie de ranch a bien changée depuis l'époque de son grand-père Abel. Le bétail élevé en plein air a laissé place aux bêtes parquées et engraissées, les terres des ancêtres sont devenues la propriété de riches industriels à mille lieues des pâturages. John Wayne est bien loin : dur temps pour les cow-boys.
Livre culte de la narrative nonfiction, auréolé du National Book Award en 1981, année de sa parution, Le Dernier Cow-Boy brosse le portrait mélancolique d'un homme figé entre deux mondes, laissé au bord du chemin par le cours de l'Histoire. Dans ce livre, Jane Kramer, grande figure du Nouveau Journalisme américain, qui fut longtemps correspondante à Paris du New Yorker, parvient à rendre toute sa dignité à ce cow-boy déchu et à illustrer une certaine image de l'Amérique, puritaine, repliée sur elle-même, loin des grandes villes et de leur agitation continue. Drôle, poignant, Le Dernier Cow-Boy est un livre subtil à la croisée des chemins du nature writing et de la littérature du réel.
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DOSSIER SCIENCES Un numéro entièrement illustré par Marion Fayolle