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Vlb
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Prix Robert-Cliche 2021 ll s'est assis là où se rendaient les vagues pour observer la danse singulière des particules. Elles avaient un comportement plus animal que minéral. Il était facile de leur prêter une volonté : déplier le plus loin possible, en longues traînées, leur chatoiement bizarre. Saisi par le phénomène, Goyette n'a pas reculé. Le fleuve lui est rentré dans les souliers, dans les pantalons, dans la raie. C'était froid, et de plus en plus magnifique. Grâce à leur énorme usine, les Lelarge contrôlent le marché des fruits de mer sur la Côte-Nord quand survient, sur la plage de Baie-Trinité, un visiteur à l'élégance suspecte, lié à un mystérieux conglomérat japonais. Pour Frédéric Goyette, fonctionnaire dépressif de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, amateur d'aquavit et de jazz inécoutable, c'est le début de l'enquête. Quant à Laurie Lelarge, cadette rebelle de sa famille, l'homme en vient vite à exercer sur elle un attrait confus, mais irrépressible. Elle ignore encore que Mori Ishikawa est l'auteur d'une invention qui est promise à changer le cours de l'histoire...
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Ma vie à contre-coran ; une femme témoigne sur les islamistes
Djemila Benhabib
- Vlb
- Partis Pris Actuels
- 1 Octobre 2009
- 9782896491032
Quand Djemila Benhabib a pris connaissance du rapport de la commission Bouchard-Taylor, elle a été outrée qu'on demande aux Québécois d'accueillir favorablement toutes les requêtes faites au nom de l'islam. Sous prétexte de tolérance, les commissaires ont ainsi confondu musulmans et islamistes, alors que ces derniers ne sont qu'une petite minorité parmi les immigrants de culture musulmane. Or, les islamistes, Djemila Benhabib les connaît bien et elle a toutes les raisons de s'en méfier. En Algérie, où elle a vécu, elle les a vus envahir l'espace public, en tirant parti des défaillances de l'État et en pratiquant la terreur, elle les a vus imposer leur programme politique et infliger aux femmes leur tyrannie. En France, où sa famille a trouvé refuge, elle les a vus exercer des pressions insoutenables auprès des populations maghrébines pour les garder en dehors de la société d'accueil. Au Québec, elle les a vus réclamer des passe-droits et des privilèges, en invoquant la Charte des droits et la liberté de religion. C'est leur stratégie éprouvée qu'elle expose ici et qu'elle dénonce, dans un témoignage solidement documenté, mais auquel elle donne de touchants accents personnels, parce qu'il remue en elle une histoire encore douloureuse.
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Dans un futur proche, une famille de militants de gauche fuit à vélo des États-Unis hypersurveillés et de plus en plus despotiques pour immigrer clandestinement à Montréal, devenue ville sanctuaire. Tandis que Laek, Janie, Siri et Simon tentent de régulariser leur situation et d'apprendre à vivre en français dans leur terre d'asile, de lourds secrets familiaux émergent, qui viennent mettre en péril leur quiétude.Paru en 2014 sous le titre Cycling to Asylum et entièrement revu par Su J Sokol pour la présente édition, Les lignes invisibles offre une vision prophétique de la fragilisation de nos démocraties.
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Vous allez bientôt rencontrer Lol, le farfadet fatal, Paris Dulove, l'auteur torturé de La cidrerie ou La colère homosexuelle, Anna, Lucie, grand'man Bernadette et bébé Pomeline, Brennan Palmer, le magnat de l'immobilier dans son imposant manoir, Wayne Walters, le conférencier motivationnel pas tellement gai, Zéphyrine Montagne, actrice niçoise antithéâtrale et Ignace, son déplorable fils, des lavandières magiques dans une buanderie d'Alphabet City, un certain Antoine et son éditeur sans vision littéraire, Finn Boerman, le grand photographe belge, des jumeaux tchèques espiègles, Harrison, libraire collant à la croisée des chemins, et Beau, et Ismaël, et l'irrésistible Dr Greg, avec ses implants. Et tout plein d'autre beau monde. Vous avez bien de la chance.
Roman sans rien est une prouesse dans sa construction et par le jeu de voix qu'il met en place,
couche par couche. C'est aussi une réflexion sur le rapport à la fiction romanesque: celui d'un écrivain, mais aussi celui de ses proches, et le nôtre. C'est tout autant un regard porté sur l'identité gaie, qui apparaît tour à tour libératrice et aliénante. Et c'est un page-turner. -
Hervé Fischer montre ici comment la production et la diffusion numériques des films sonnent le glas du monopole impérial de Hollywood qui en est venu à contrôler les réseaux de salles avec ses bobines 35 mm et la pratique du block booking.
Le numérique va ainsi redonner droit de cité au cinéma indépendant, aux films d'auteur et aux cinématographies nationales. C'est en s'appuyant sur les points de vue de personnalités aussi diverses que George Lucas, Jack Valenti, Humberto Solas, Daniel Langlois, Steven Spielberg, Wim Wenders, Ingmar Bergman qu'Hervé Fischer croit pouvoir annoncer cette victoire de la création et de la diversité culturelle sur l'impérialisme hollywoodien.
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Le mythe de Prométhée, dans lequel s'exprime l'instinct de puissance de la civilisation occidentale, a son revers dans le mythe de la souffrance salvatrice et le dolorisme chrétien.
Hervé Fischer utilise ici sa méthode - la mythanalyse - pour rendre compte encore une fois des mythes qui gouvernent nos inconscients sociaux, mais il montre, en évoquant son itinéraire personnel, qu'elle peut aussi constituer une cure libératrice à l'échelle individuelle. Il écrit en effet : " C'est en réfléchissant aux figures de la puissance et de la souffrance, qui sont au coeur de ma culture, que j'ai mieux compris ma névrose familiale, les larmes de ma mère et mes propres sentiments de mal-être.
" Après avoir analysé la désespérance qui accable notre époque, il fonde, dans une philosophie matérialiste de la nature, le réenchantement du monde et, dans la volonté humaine, le sens de la vie et une éthique planétaire.
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En l'an 1335, le roi d'Angleterre revendique la couronne de France, ce qui plonge les deux pays dans une guerre sans pitié.
Joffrey de Knox, un guerrier puissant de Bretagne, a décidé de s'allier à l'Angleterre, y voyant l'opportunité d'étendre son territoire et de s'enrichir davantage. Comme son père avant lui, il convoite surtout les terres du sud qui appartiennent au seigneur de Vallière, petit-cousin du roi de France. Pour parvenir à ses fins, le seigneur de Knox décide qu'il est temps de se présenter devant la veuve de Vallière pour réclamer son dû: la main de sa fille qui, alors qu'elle n'était encore qu'une enfant, avait fait l'objet d'une promesse de mariage par son père pour régler une dette de jeu.
Mais Joffrey de Knox ignore qu'Anne de Vallière est une jeune fille énergique et déterminée, qui se dressera courageusement sur son chemin... Elle saura trouver la force de supporter son sort grâce aux amitiés qu'elle noue dans l'entourage de ce seigneur craint de tous. Sensible et intelligente, Anne s'efforcera de percer le mystère de cet époux qui lui a été imposé, car derrière les colères et la brutalité de Joffrey, elle devine chez celui-ci une personnalité complexe où la dureté masque des blessures profondes.
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Fatou Mbaye voyait bien qu'Ousmane voulait faire aimer le Québec à ses enfants, à Coumba Fleur, conditionnellement. Mais elle, elle avait décidé de lui faire aimer le Québec comme il était, en prenant tout, inconditionnellement. Comme elle prenait tout du Sénégal, il fallait prendre tout du Québec, tout aimer et ensuite, ensuite seulement, faire des choix.
Sarzène. Ce mot, emprunté à la poésie de Gérald Godin, désigne une étrangère. C'est aussi le surnom de Coumba Fleur dans le quartier de Parc-Extension, à Montréal. C'est là qu'elle a grandi, dans l'ombre de sa mère, femme imposante porteuse d'un lourd secret. Ébranlée par une trahison abjecte, Coumba partira s'abreuver à la sève de ses racines africaines. Son long séjour à Dakar verra naître en elle un désir ardent de se réapproprier sa place au Québec. Saura-t-elle confirmer les prophéties des marabouts, qui ont promis un brillant avenir à la fille de Fatou Mbaye ?
Servi par le réalisme magique, imprégné par le conte, le roman d'Ayavi Lake envisage la transmission, la filiation et l'héritage littéraire comme autant de forces créatrices capables de changer le monde. -
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Zoé Rose s'interroge. Sur le corps et sur l'amour, la volonté et le désir, la création et l'intellect. On la rencontre alors qu'elle commence les études en histoire de l'art qui la mèneront à l'écriture d'une thèse sur Refus global, puis à l'enseignement. Chemin faisant, elle observe en même temps qu'elle les vit les inégalités entre les sexes, les classes sociales, les statuts économiques. Exigeante, elle s'observe aussi elle-même et ne craint pas de mettre à l'épreuve les discours dominants, d'où qu'ils viennent.
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Une nuit de décembre, Maude Fournier a commis le crime le plus terrible qui soit, un acte que la société ne semble pouvoir envisager qu'en voyant en ceux qui s'en rendent coupables des monstres ou des fous. Le docteur Gomez, expert psychiatre embauché par la défense pour se prononcer sur la responsabilité criminelle de l'accusée, ne croit pas qu'elle soit un monstre. Comment expliquer alors que cette femme posée, médecin comme lui et mère en apparence aimante ait pu commettre l'irréparable ?
Au confluent de plusieurs drames, Le Roi-Soleil pose la question difficile de ce qu'il advient de notre humanité dans la noirceur la plus totale.