451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite.
Le pompier Montag se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.
Il a marché sur la Lune lors d'une mission Apollo, une épopée qui appartient maintenant à l'histoire ancienne. Pourtant, il continue d'être hanté par cette expérience magnifique et se sent, sur Terre, comme l'albatros du poète, englué dans le rêve déçu de toute sa génération.
Comment Richard Baedecker retrouvera-t-il ses ailes ?
Un grand voyage à la recherche d'une raison de vivre.
Ce cinquième volume des nouvelles de Philip K. Dick inédites ou devenues introuvables achève de recouvrir l'année 1954. Une année dont il convient de se «souvenir» puisqu'elle fut une des plus prolifiques de notre auteur dans le domaine du court récit. Une des plus remarquables aussi sur le plan de la qualité puisque jalonnée de petits chefs-d'oeuvre comme «En ce bas monde», où l'obsession dickienne de l'uniformisation des individus est traitée sur le mode et avec la rigueur des meilleurs épisodes de La Quatrième Dimension, «Rajustement» et autres vertiges qui rejoignent «Le père truqué» dans la veine de l'épouvante existentielle.
Ils vivaient dans un arbre gigantesque, un arbre-univers, étendant ses racines dans la terre dangereuse de la planète Ventremonde.
Mais la plante colossale tombe malade, alors ses feuilles commencèrent à délivrer des messages, des appels au secours dans une langue inconnue... Y aurait-il quelqu'un pour déchiffrer ces S.O.S. avant qu'il ne soit trop tard ?
Ils étaient les Nouveaux Hommes, les Supérieurs...
Ils prenaient possession de la Terre, oubliant les vieilles règles du jeu pour en poser d'autres : les leurs. Restaient les singes, et les hommes " normaux " de l'ancienne espèce, " les mangeurs d'argile ", comme ils s'appelaient entre eux...
Dans ce monde en plein schisme, Caïne est un homme-bois-bonheur : il porte chance aux futures mères, les aide au besoin à procréer, car avec lui, impossible d'accoucher d'un Autre.
Mais Lice, persuadée depuis qu'elle les a approchés que les Autres vont faire mourir les Mangeurs d'argile, ne veut pas de lui et, en compagnie de son père adoptif, quitte Little Rock en quête d'une vie meilleure.
Caïne peut-il les laisser s'aventurer seuls sur des routes devenues périlleuses ? Non, bien sûr. D'autant qu'un sinistre lascar, récemment débarqué en ville fusil au poing, est à sa recherche...
Parce qu'à l'âge de douze ans sa «rencontre du troisième type» s'est soldée par un regrettable carnage, David, aujourd'hui écrivain de science-fiction, est devenu pour le restant de ses jours un homme traqué. Poursuivi jusque dans ses rêves par cette entité qu'il a condamnée accidentellement à errer sous la forme de pères Noël grotesques, le voilà obligé de vivre chaque nuit une enfance parallèle dans un bagne déguisé en fabrique de jouets. Si encore le pouvoir de l'homme aux yeux de napalm s'arrêtait là, David pourrait s'en libérer par l'écriture. Mais c'est aussi dans son corps, en proie à d'incompréhensibles mutations, qu'il se sent atteint...
L'imagerie et les mythes de Noël revus par Serge Brussolo et rendus à ce qu'ils peuvent recouvrir de plus terrifiant...
Les rues et le métro de New York sont devenus une vaste cour des Miracles où s'engage une poursuite impitoyable entre une transfuge du trottoir promue vigile et un zonard affamé pour la possession...
D'un chien. C'est l'Amérique du chômage. Les ravages du sida ont transformé des villes entières en Zones de Quarantaine où on laisse mijoter le virus parce que les instances politiques et économiques y trouvent leur compte. C'est l'Amérique de l'exclusion. La " majorité morale " post-reaganienne contraint à l'exil les mauvais esprits du genre de Norman Spinrad, obligé sur ses vieux jours de jouer une nouvelle version d'Un Américain à Paris.
C'est l'Amérique de la censure. Trois Amériques de cauchemar. Trois exorcismes ravageurs.
Ils sont beaux, puissants et immortels.
Ils appartiennent à la Famille, à la race des vampires, et en cette année 186... ils se sont réunis au château Banat, dans les Carpates, pour participer à la cérémonie du Nectar, c'est à dire au partage du sang d'une mortelle soigneusement élue, fruit de plusieurs générations de sélection génétique. Or la jeune femme est sauvagement assassinée, avant la cérémonie. Un crime qui ne peut rester impuni, même parmi les créatures de la nuit, et jette les uns contre les autres les membres les plus puissants de la Famille.
Michel Beheim, ancien préfet de police de Paris et vampire de fraîche date, mène l'enquête. Une enquête qui le conduira dans les vertigineuses profondeurs du château Banat, mais aussi dans les abîmes insoupçonnés de sa propre nature... Couronné par le prix Locus 1994, un roman d'une force visionnaire peu commune. Entre Bram Stoker et Agatha Christie, une investigation en huis-clos où le folklore vampirique, réinventé de l'intérieur, atteint des dimensions cosmiques.
Ce recueil de nouvelles s'articule autour de la trilogie qui commençait avec Une chaleur venue d'ailleurs et s'achevait avec La Fin de tous les chants.
Dans ce lointain avenir où les hommes n'ont plus qu'à jouir des progrès accomplis par les innombrables générations précédentes, le seul danger à éviter, c'est l'ennui. Et le seul service que l'on puisse rendre à un ami, c'est s'ingénier à le distraire. Ainsi fait, avec une bonne dose d'imagination et d'humour, la concubine Eternelle pour ranimer la flamme de son mélancolique amant, Werther. Et, de pantomime en mascarade, l'Eternité déroule ses fastes pour les Immortels.
1962.
Paul est chercheur en psychopharmacologie. Ayant mis au point une substance qui stimule la mémoire, il en fait l'essai sur lui-même. Dans son existence et celle des autres, c'est le début d'un bouleversement irréversible. Paul n'est pas un apprenti sorcier. C'est un vrai sorcier, comme tous les chercheurs qui trouvent. Car s'il est vrai qu'on ne fabrique jamais un outil qui ne puisse pas blesser, et-ce une raison pour cesser d'en fabriquer ? C'est le progrès, et il n'y a pas de progrès sans retombées.
Et puis, si Paul renonce un autre prendra le relais, tant il est vrai qu'il n'est jamais qu'un des maillons d'une chaîne infinie et éternelle.
Tandis que les Autres vaquent à leurs impénétrables affaires, la Méditerranée est devenue la mer Damnée, le royaume du froid et de tous les pourrissements.
Pourriture sur les eaux boueuses, pourriture sur les hommes crucifiés par des brûlures insoutenables. En attendant de vaincre le fléau, on isole les malades en masse. C'est du moins la version officielle, celle qu'on sert aux rabatteurs... Polynésie s'apercevra très vite que la réalité est tout autre. Quant à Hierro, le chasseur qui croisera sa route, il mettra plus longtemps à comprendre. Pourtant il est pressé.
La Pourriture est sur lui...
C'est sur l'ordre du roi son père que le prince Alvéric entreprend de traverser la forêt enchantée pour y découvrir et enlever la fille du roi des Elfes.
Il la trouve en effet, après avoir combattu les chevaliers qui défendent sa demeure, mais le rapt n'aura pas lieu : en effet, c'est de son plein gré que la princesse Lizarel, conquise, suivra le jeune prince jusqu'au royaume d'Erl, où naîtra Orion, le fruit de leurs amours. Mais le roi des Elfes, furieux, envoie vers sa fille un troll porteur d'un message magique qui la ramène près de lui. Alvéric, inconsolable, part à sa recherche, mais, protégé par la magie de son roi, le domaine des Elfes est devenu introuvable.
Tandis qu'Orion qui grandit en beauté et en sagesse, apprend à connaître la forêt enchantée...