Découvrez quatre soeurs attachantes, Meg, Jo, Beth et Amy, ainsi que leur mère Marmee. En 1865, aux États-Unis, la vie n'est pas facile pour cette famille dont le père est parti à la guerre, tandis que la mère trime dur pour soutenir les siens et aider les gens de son voisinage. Entre les larmes et les rires, les quatre filles apprennent à surmonter les épreuves de la vie et à devenir des adultes, en espérant le retour de leur père bien-aimé.
Skandar Smith a toujours eu un rêve : chevaucher une licorne. Être l'un des rares chanceux à s'unir à elle pour la vie, à s'entraîner dans le but de remporter avec elle la cour se la plus prestigieuse. Et devenir un héros. Mais alors que le désir le plus cher de Skandar s'apprête à devenir réalité, un mystérieux ennemi vole la licorne la plus puissante de l'Île. Skandar va alors découvrir un secret qui pourrait faire voler toute sa vie en éclats... Des licornes magiques comme vous ne les avez encore jamais vues : Fascinantes. Féroces. Fatales.
Stockholm, 1931. Mathilda vient de perdre sa me`re lorsque qu'une imposante et e'le'gante inconnue, Agneta Lejonga°rd, se pre'sente dans son e'cole et lui annonce qu'elle est de'sormais sa tutrice. Ronge'e par la peur et le doute, inquiète devant cet inconnu surprenant, Mathilda quitte Stockholm pour la majestueuse proprie'te' de la comtesse, le domaine de Lowenhof. Projete'e a` tout juste dix-sept ans dans un monde intimidant de luxe et de raffinement, Mathilda ne se sent décidément pas a` sa place et voit son malaise grandir chaque jour.
Pourtant, les deux femmes sont unies par une vieille promesse, un serment dont Agneta est la seule garante et qui pourrait enfin éclairer sa jeune pupille quant à ses origines myste'rieuses. Mais alors que Mathilda se met en que^te d'une ve'rite' qui lui est devenue vitale, une nouvelle guerre vient menacer l'Europe, bouleversant a` jamais la vie des habitants de Lowenhof...
figure emblématique de l'histoire des états-unis, maya angelou s'est engagée corps et âme dans le vingtième siècle américain.
tant que je serai noire est le récit de sa vie à partir de 1957 lorsque, décidée à devenir écrivaine, elle part avec son fils, guy, pour rejoindre harlem, épicentre de l'activité intellectuelle des noirs américains. elle participe aux bouleversements de l'époque et rencontre des artistes comme billie holiday et james baldwin, et les leaders du mouvement des droits civiques, malcolm x et martin luther king.
enfin, conquise par vusumzi make, combattant pour la liberté et les droits des noirs d'afrique du sud, elle part vivre en afrique, théâtre des luttes anticolonialistes, oú elle devient journaliste. ce récit est l'autoportrait d'une femme exceptionnelle qui a intégré, jusque dans les plus profonds replis de sa vie intime, une véritable révolution mondiale, culturelle et politique.
Une jeune femme renie sa vie de bourgeoise pour vivre ses rêves de liberté dans une Europe en pleine ébullition lorsque survient une horrible tragédie... Splendeurs de Scandinavie et déchirements familiaux dans une nouvelle saga familiale tout simplement parfaite !
Paris, avril 1938.
Tandis que sévissent le fascisme et la guerre civile espagnole, le poète vallejo se meurt, possédé d'un hoquet incurable. surgit alors un homme étrange aux poumons brûlés, acupuncteur féru de sciences occultes, pierre pain, qui eût pu arracher vallejo à la mort mais qui s'abîme dans l'angoisse d'un labyrinthe psychique, vaincu par des forces démoniaques, impuissant à juguler l'agonie de vallejo qui accomplit une fonction rituelle effroyable.
Mes amis (1924) est le premier roman d'emmanuel bove (1898-1945), né à paris d'un père russe.
Le roman connut un succès enviable au moment de sa parution, avant de tomber dans l'oubli avec son auteur, mort prématurément en 1945. aujourd'hui traduit en plusieurs langues, mes amis est non seulement considéré comme l'une des plus belles réussites littéraires du xxe siècle, mais il demeure toujours aussi actuel.
Dans le contexte des années 1920, oú le genre romanesque traversait une crise importante, mes amis proposait à sa manière un renouvellement en profondeur du roman psychologique.
Au moyen d'une écriture qui dose subtilement l'observation du " détail vrai " et le regard complaisant du personnage sur soi, le romancier donne à voir la complexité des sentiments qui animent victor bâton dans sa quête d'amitié. au-delà de cette quête, bâton revendique un droit à la distinction et à l'exemplarité, et dans l'univers tourmenté et velléitaire de bove, rien ne semble aussi grand qu'une certaine souffrance morale.
Paris en 1963, quelques mois après la fin de la guerre d'Algérie. Shirley Perrigny est une jeune expatriée canadienne de 27 ans, mariée à Philippe, journaliste et chroniqueur de jazz parisien qui « se croit logique du simple fait d'être français ».
Après avoir passé la nuit avec une amie, Shirley découvre que son mari est parti sans laisser un mot. S'ensuit une période d'errance pendant laquelle, tout en espérant le retour de Philippe, Shirley fait des rencontres fortuites (et parfois glauques), envoie des messages qui demeurent sans réponses, et se trouve confrontée à maintes reprises par cet « autre Paris » (pour emprunter le titre d'une nouvelle bien connue de Gallant).
Comédie de moeurs parfois hilarante mais teintée de tragique, Rencontres fortuites est marqué par un humour de situation dont les effets disloqués rappellent certains films de Tati, et par l'humour « verbal » de Shirley, qui fait preuve d'un incroyable sens de l'auto-dérision.
Mais plus on avance dans la lecture, plus on perçoit une voix foncièrement mélancolique, porteuse d'un sentiment de fatalité qui fait penser aux auteurs russes - Tchékhov, particulièrement, à qui le style de Gallant a d'ailleurs été comparé.
Le thriller événement qui a secoué l'Amérique Daunis, 18 ans, vit sur la réserve ojibwée de Sault-Sainte-Marie, dans le Michigan. Blanche par sa mère, autochtone par son père, elle n'a jamais vraiment trouvé sa place et rêve d'un nouveau départ à l'université. Mais un soir de fin d'été, son monde s'écroule. Sa meilleure amie Lily est assassinée sous ses yeux, et Jamie, le nouvel élève du lycée, dont Daunis s'était rapprochée, lui révèle qu'il est agent fédéral sous couverture, chargé d'enquêter sur le trafic d'une nouvelle drogue mortelle. En quête de justice pour son amie, et pour protéger sa communauté, Daunis accepte de devenir informatrice du FBI? : elle plonge ainsi dans le mensonge pour mieux mettre au jour la vérité...Daunis, 18 ans, vit sur la réserve ojibwée de Sault-Sainte-Marie, dans le Michigan. Blanche par sa mère, autochtone par son père, elle n'a jamais vraiment trouvé sa place et rêve d'un nouveau départ à l'université. Mais un soir de fin d'été, son monde s'écroule. Sa meilleure amie Lily est assassinée sous ses yeux, et Jamie, le nouvel élève du lycée, dont Daunis s'était rapprochée, lui révèle qu'il est agent fédéral sous couverture, chargé d'enquêter sur le trafic d'une nouvelle drogue mortelle. En quête de justice pour son amie, et pour protéger sa communauté, Daunis accepte de devenir informatrice du FBI? : elle plonge ainsi dans le mensonge pour mieux mettre au jour la vérité...
L'orpheline Heidi adore vivre en haute montagne auprès de son grand-père et ses chèvres. Quand sa tante vient un jour la chercher pour l'emmener en ville, l'existence de Heidi change à jamais. Heidi retournera-t-elle un jour chez son grand-père, dans ces montagnes qu'elle aime tant ?
On retrouve l'assassin d'Olga María rencontré dans le précédent titre publié aux Allusifs en 2004. On découvre cet assassin sans âme ni conscience à travers le même procédé du monologue déjà utilisé par l'auteur. Il se nomme Robocop et est sergent dans une troupe d'assaut, il mesure un mètre quatre-vingt dix, pèse près de cent kilos et est un des combattants les plus féroces. Mais une fois la guerre terminée et les accords de paix signés entre la guérilla et le gouvernement d'une nation d'Amérique centrale, la démobilisation survient et que deviennent ces soldats ? Les uniques biens qu'il a conservés à cet instant à la réintégration d'une supposée vie civile furent trois fusils, huit grenades à défragmentation, son pistolet neuf millimètres et un chèque équivalent à trois mois de salaires. Que faire alors ? Comme les faibles ne survivent pas, Robocop continuera à se consacrer à l'unique tâche pour laquelle il a été préparé : se battre.
Et ainsi, il se convertira en membre de diverses bandes de délinquants intégrées par des ex militaires ou des ex guérilleros qui opèrent comme commandos hautement spécialisés dans le cadre d'une transition politique bien délicate. Des bandes dans lesquelles la loyauté est à peine provisoire et les trahisons toujours imminentes. On retrouve également dans ce titre la critique acerbe d'une société salvadorienne corrompue et prête à tout pour s'arracher les biens.
Aux confins de la taïga, des ouvriers construisent le chemin de fer du Grand-Lac-des-Esclaves. C'est une véritable ruée vers l'or. Et l'occasion de s'en mettre plein les poches, pour quelques-uns. Sortis des asiles ou des prisons, coupés de la civilisation, ces esclaves de l'ère moderne peinent et suent sous la férule d'un contremaître véreux que Martin Bishop, le jeune contrôleur, osera défier au péril de sa vie.
Je pense que c'est ça qui lui est arrivé. Il s'est perdu au milieu des lettres, des titres, perdu au milieu des histoires qui habitaient sa tête. Parce que nous sommes tous faits d'histoires, pas d'adé-ènes et de codes génétiques, ni de chair, muscles, peau et cerveaux.
Elias Bonfim, douze ans, n'a jamais connu son père : ce modeste fonctionnaire amateur de littérature a définitivement disparu des radars après s'être engouffré un bel après-midi dans L'île du docteur Moreau de H. G. Wells. Taraudé par cette insolite fugue paternelle, le jeune garçon part à sa recherche... À travers ce bref roman au tempo endiablé, Afonso Cruz nous fait partager ses aventures loufoques, passant de Lao-tseu et Ray Bradbury au héros de Dostoïevski, Raskolnikov, et à d'autres personnages encore, dans un périple qui est aussi un merveilleux hommage à la littérature, aux livres et à la lecture.
En courts fragments, comme en autant d'instantanés qui n'ont pas froid aux yeux, ce roman nous présente Minette sous toutes les coutures et en découd avec certains mythes sur la féminité cousus de fil blanc. Nous y apprenons ce qu'elle fait à ses amants et ce que ses amants lui font, ce qu'elle aime ou n'aime pas, ce qu'elle pense de ceci ou de cela et notamment des hommes. Par exemple, elle ne croit pas du tout que les amibes soient des organismes vivants les plus simples, elle affirme que ce sont les mecs. Ils se réduisent à peu près à leurs couilles, dit-elle, où se loge également leur cerveau. Mais si elle a en elle cette affolante épice qui fait que les hommes lui courent après, il est vrai aussi qu'elle court après les hommes. C'est même une sacrée coureuse. Si, pour situer Minette dans l'histoire littéraire (et plus précisément celle des héroïnes romanesques), on prend un raccourci aussi serré que celui du Christ mort de Mantegna, on peut dire qu'au fond, à la tête du gisant, il y a la princesse de Clèves, à mi-chemin, sur la bosse géni(t)ale, Madame Bovary, et au premier plan, aux pieds, Minette Accentiévitch. Le pied !
Afin de pallier au manque d'informations provisoire sur l'auteur, vous trouverez ici la présentation de lui-même que Vladan Matijevi . c fait dans Les Aventures de Minette Accentiévitch (page 143) : En 1952, le 16 novembre, quelques jours avant l'ouverture de son procès, meurt en prison le débauché H. H., héros du roman Lolita de l'écrivain Vladimir Nabokov. C'est d'ailleurs par cette information que commence le roman. En 1962, également un 16 novembre, naît Vladan Matijevi . c , écrivain qui couchera sur le papier les Aventures de Minette Accentiévitch. Il niera explicitement tout rapport entre son oeuvre et sa vie. En 2005, encore un 16 novembre, Vladan Matijevi . c, lors d'un déjeuner organisé pour fêter son anniversaire, offre à une jeune femme le roman Lolita. Il le fait afin que cette note sur l'auteur ait un sens et soit sympathique, mais aussi pour une autre raison...
Après Limonade et autres nouvelles, un recueil paru chez Les Allusifs en 2013, Bons baisers du pays des hypocrites rassemble sept textes de Timothy Findley publiés à l'origine en 1985 et traduits pour la première fois en français.
L'attente, le vide, la folie, le regard des autres : tels sont quelques-uns des thèmes abordés dans ce second tome. Une domestique au comportement étrange vit dans l'attente perpétuelle mais vaine de celui qui ne viendra pas ; un jeune scénariste narcissique fait l'expérience de la cruauté morale et de l'inanité des millionnaires pervers qui se déchirent au pays des hypocrites ; une écrivaine, par ses mots, garde à distance ceux qu'elle côtoie, épinglés comme autant d'insectes dans une vitrine, mais c'est un autre type d'aiguille qui trouve le chemin de son bras.
C'était il y a très longtemps, alors que les animaux parlaient encore aux humains... Coyote était alors le plus grand fauteur de troubles de la forêt. Un jour, il mit Lune dans une colère telle, qu'elle se cacha tout au fond de l'étang et plongea le monde dans l'obscurité. Vieille-femme et les autres animaux durent user de toute leur imagination pour la faire remonter dans le ciel. Un jour encore, Coyote s'empara des habits des autres animaux. Gênés par cette nouvelle nudité, les animaux commencèrent à se vêtir avec tout ce qui séchait sur la corde à linge des humains. Deux contes animaliers par l'un des grands de la littérature autochtone contemporaine, Thomas King, magnifiquement illustré par Byron Eggenschwiler. Une balado documentaire inspirée de l'ouvrage sera disponible sur lpalo.com en octobre. Suivez Planète rebelle sur Facebook et Instagram. Pour les petits tannants de 7 à 107 ans
Qui est Bobbie Gotteson ? Musicien et meurtrier, paria et vedette, cet " incatalogable " porte le poids d'une identité morcelée, le destin s'acharnant contre lui depuis sa " naissance " dans la consigne d'autobus à New York.
Librement inspirée des méfaits de Charles Manson, cette fausse confession met en scène une conscience dynamitée, parasitée par les voix du Dehors, les jurés du tribunal faisant figure de choeur antique dont les tirades rythment le drame de cette vie envahie par la démence, la haine et la pitié. Texte dérangeant et inclassable, qui mêle monologue, dialogues et récit à la troisième personne, Le triomphe du singe-araignée met en dérision la fascination populaire et médiatique qu'éveille la prétendue psychologie du meurtrier, puisqu'" il y a quelque chose dans la Machette qui nous excite tous ".
Que signifie être une Allemande dans une petite ville danoise quelques années après la fin de la Seconde guerre mondiale ? Que signifie être le fils d'une telle mère et d'un père danois ? Que ressent-on quand on se fait traiter de "cochon d'Allemand" à chaque récréation ? Quand on est témoin de l'ostracisme permanent à l'égard de sa mère ? Knud Romer le sait - pour avoir été ce -cochon d'Allemand" à Nykøbing Falster où il est né en 1960 et où il a grandi. Il en a gardé des souvenirs épouvantables, qu'il a portés des années durant avant de décrire l'enfer vécu - déguisé en une enfance ordinaire - dans son roman Cochon d'Allemand, paru en 2006 au Danemark. Une oeuvre autobiographique donc, un roman à clé certes, un règlement de comptes sans doute. Mais avant tout une oeuvre littéraire de premier ordre, l'évocation d'un monde qui ne se réduit nullement à la petite ville de province : pour l'auteur, sa propre histoire est avant tout l'histoire de sa famille, de ses parents, de ses grands-parents. En parlant d'eux, il nous fait remonter dans le temps, et l'horizon s'élargit : une suite de brèves séquences fait défiler les personnages dans une Allemagne des années 30 et pendant la guerre ; puis au Danemark à la même époque. Le roman est détaillé et coloré, écrit avec un style vigoureux et scintillant. Tout en décrivant l'isolement croissant d'une famille, il dépeint ses prédispositions psychiques de plus en plus tordues : de la névrose autodestructrice à la cruauté malveillante, à la persécution, à la mort. Cochon d'Allemand, bourré d'hyperbole et d'ambiguïté, ressemble presque à une histoire à dormir debout. L'humour, que l'on retrouve de par le roman, unit ses fils divers et aide à rendre ses brutalités plus supportables. C'est un récit personnel, brut et sincère qui touche profondément le lecteur. En somme, un petit livre d'une grande beauté, sans une fausse note, dense et compact.