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En 1821, quand paraissent les Confessions d'un mangeur d'opium, De Quincey est âgé de trente-six ans et sa réputation d'homme de lettres n'est plus à faire. Il consomme de l'opium depuis quinze ans ; père de plusieurs enfants, il est très lourdement endetté.
Ecrites en quelques semaines dans un appartement londonien où il se dissimule pour échapper à ses créanciers, les Confessions sont d'abord pour lui un moyen de s'assurer un succs de librairie. Elles resteront le plus grand texte qu'il ait jamais écrit, l'un des plus touchants, plongée introspective sans équivalent dans la littérature de son époque.
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De l'Assassinat considéré comme un des Beaux-Arts
Thomas De Quincey
- GALLIMARD
- L'imaginaire
- 2 Mai 2002
- 9782070423323
«Le Roman noir anglais avait déjà plus d'un demi-siècle quand De Quincey s'avisa d'y ajouter l'Essai noir. Il imagina de considérer le meurtre sous un angle esthétique, inventant une société d'amateurs qui appréciaient la qualité esthétique des assassinats commis depuis Caïn jusqu'à Burke et Hare, qui attiraient les vagabonds chez eux pour les étouffer sous des oreillers et les vendre comme sujets anatomiques ; et jusqu'à Williams qui, tout dernièrement, avait terrifié Londres en anéantissant deux familles entières. Cette récapitulation meurtrière s'effectuait selon des variations drolatiques, sur un mode ironique et léger.» Pierre Leyris.
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Les derniers jours d'Emmanuel Kant
Thomas De Quincey
- Allia
- Petite Collection
- 26 Mai 2004
- 9782844851512
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L'enigme de la sphinx
Thomas De Quincey
- Allia
- La Tres Petite Collection
- 7 Février 2019
- 9791030410358
Trois mille ans se sont écoulés depuis que la Sphinx a posé cette énigme : «Quelle est la créature qui marche sur quatre pieds le matin, sur deux pieds à midi, et sur trois au coucher du soleil ?» OEdipe répondit que c'était l'homme, qui marche enfant à quatre pattes, se tient debout dans la force de l'âge et s'appuie sur un bâton en sa vieillesse. Une fois ce secret révélé et la Sphinx disparue en mer, OEdipe accéda au trône et épousa la veuve royale, Jocaste, sa propre mère. Mais quand il apprit la vérité sur ses origines, privé de toute possibilité de rachat, il se creva les yeux. Or, selon De Quincey, il existe une autre solution de l'énigme, une signification plus profonde, laquelle tient tout entière dans ce mot : OEdipe. L'auteur livre peut-être la clef de cet effroyable destin.
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Homme-orchestre, touche-à-tout inspiré qui faisait son miel de tous les genres et de tous les sujets, Thomas De Quincey (1785-1859) est, pour beaucoup de lecteurs français, « seulement » l'auteur des Confessions d'un mangeur d'opium anglais. Traduit successivement par Musset et Baudelaire (qui en tire la moitié de ses Paradis artificiels), ce livre phare inspira, il est vrai, des générations d'écrivains : Balzac, Poe, Gautier, Huysmans... Parce que le portrait des autres est l'une des façons les plus justes de s'auto-dépeindre, De Quincey, créant un genre nouveau, mêla souvent autobiographie et biographie, notamment dans ses Souvenirs de la région des Lacs et des poètes lakistes. Ami intime, entre autres figures du premier romantisme, de deux des plus grands poètes anglais, Wordsworth et Coleridge, il est un portraitiste à l'oeil acéré et à la dent dure, particulièrement pour ses anciennes idoles : la description de Wordsworth coupant les pages d'un livre à l'aide d'un couteau beurré le dispute en raillerie aux célèbres Derniers Jours d'Emmanuel Kant. Les liens qu'il tisse, dans Suspiria de profundis surtout, entre la souffrance de l'adulte et les «malheurs» de l'enfance, aussi bien que le rôle central qu'il accorde aux rêves (ou aux rêveries liées à l'opium), décrits dans une prose poétique qui contribue à sa réputation de styliste, font de lui un précurseur de la psychanalyse. Borges, qui compte au nombre de ses admirateurs fervents et partage son goût pour tout ce qui touche aux mots et à l'érudition en général, adoptera le genre si original de ses essais mêlés de fiction (La Malle-poste anglaise, Du heurt à la porte dans Macbeth...). L'art de De Quincey, c'est enfin, comme dans De l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts, celui de l'humour noir poussé à son paroxysme.
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Les confessions d'un mangeur d'opium anglais
Thomas De Quincey
- Gallimard
- L'imaginaire
- 1 Juin 1990
- 9782070718887
«Je viens de finir Le mangeur d'opium. C'est un livre vraiment prodigieux.» Herman Melville, Journal d'une visite à Londres et sur le Continent (1849) «.... ce livre incomparable.» Baudelaire, Les paradis artificiels (1860) «Le Rêve est une seconde vie... une vie nouvelle affranchie des conditions du temps et de l'espace et pareille sans doute à celle qui nous attend après la mort...» Nerval, Aurélia (1865) «Toute drogue modifie vos appuis. L'appui que vous preniez sur vos sens, l'appui que vos sens prenaient sur le monde.» Henri Michaux
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Thomas de Quincey retrace, de façon très personnelle, l'histoire extravagante, picaresque et exotique de Catalina de Erauso, une jeune nonne espagnole qui s'enfuit de son couvent, embarqua pour l'Amérique déguisée en garçon, s'enrôla dans l'armée et vécut une vie d'aventures, laissant quelques cadavres sur sa route : «Moi, je l'aime cette Kate, toute maculée de sang qu'elle est... La seule nécessité oblige l'homme à donner à de nombreux actes le nom de crimes, alors qu'un sens plus élevé enseigne en secret à les compter, à la réflexion, parmi les plus légers.»
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La toilette de la dame hebraique
Thomas De Quincey
- Gallimard
- Le Cabinet Des Lettres
- 3 Mars 1992
- 9782070725878
Infatigable lecteur des textes anciens, Thomas De Quincey passa une bonne partie de son existence à rêver un roman des origines, s'attardant sur les rites, codes, coutumes, bizarreries de la vie quotidienne dans l'Antiquité. C'est ainsi qu'à côté d'un essai sur l'art culinaire des Romains, ou sur la secte des Esséniens, vint prendre place La toilette de la dame hébraïque.Étrange blason de l'ornement, ce texte énumère, avec une précision passionnée, jusqu'au plus minime des atours dont pouvait se parer une ancienne habitante de Judée:des colliers de lunes et de soleils aux sandales de cuir et à une femme absente dans laquelle un De Quincey aussi érudit qu'imprévisible voit finalement se profiler les racines supposées d'un art et d'un style proprement hébraïques.
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Le mortel tireur
Thomas De Quincey
- La Nerthe Librairie
- La Petite Classique
- 18 Mars 2014
- 9782916862552
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Thomas De Quincey ne fut pas seulement l'opiomane émérite que l'on connaît, mais aussi un virtuose des cultures antiques, à la mémoire et à l'appétit prodigieux, pour lequel l'histoire, la littérature et les moeurs grecques ou latines n'avaient aucun secret. En témoigne le présent ouvrage écrit, prétend l'auteur, au fil de la plume, sur le seul fonds de ses souvenirs, et qui n'a jamais été réédité, y compris dans sa langue d'origine, depuis 1867.Plus ambitieux que Suétone mais certes moins que Gibbon, De Quincey ne se propose rien de moins que de retracer l'histoire des Imperatores depuis l'origine jusqu'aux figures les plus fantomatiques du Bas-Empire. De César à Néron, d'Hadrien à Probus et Carus, il reprend une histoire, des épisodes, des traits de caractère souvent mécompris et distordus par la tradition ; il en restaure les drames et les inventions, dénonce par exemple la psychologie fallacieuse attribuée à Néron, se fascine pour César, éclaire les «vrais» ressorts de la personnalité rayonnante d'Antinoüs... Le tout dans une débauche d'anecdotes, d'analogies bizarres et de comparaisons fulgurantes, caractéristiques d'un style flamboyant, magnifiquement adapté à la peinture d'un monde de superstitions et de noires malédictions, de fatalisme et d'aveuglement : à cet opéra au baroque ironique et funèbre.
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Sur le heurt à la porte dans Macbeth
Thomas De Quincey
- GALLIMARD
- Le Promeneur
- 19 Mars 2009
- 9782070124220
Parues en 1823, les pages de Thomas De Quincey sur Macbeth, qui ressuscitent ses propres souvenirs, annoncent De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts, publié en 1827. Elles étaient connues de Baudelaire qui s'en inspira dans Les paradis artificiels, et de Mallarmé qui en traduisit quelques passages.
Nous les donnons ici dans une traduction de Gérard Macé, qui les fait suivre d'un commentaire où les échos dans la vie de De Quincey lui-même, ainsi que dans l'esprit de Baudelaire, donnent lieu à un jeu de l'esprit aussi fascinant que vertigineux. Au point qu'on ne sait plus ce qui appartient en propre à un auteur ou à l'autre, puisqu'ils semblent partager les mêmes hantises, le même imaginaire, dans un théâtre intime dont Shakespeare est le prestigieux souffleur.
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Sortilèges et astrologie
Thomas De Quincey
- Gallimard
- Le Cabinet Des Lettres
- 16 Septembre 1997
- 9782070749638
Voici l'histoire : un écrivain, Thomas De Quincey en l'occurrence, se voit demander un texte pour l'Album d'une grande institution littéraire. Paresseux, il décide de repêcher un de ses vieux textes parmi ses archives ; repêcher au sens strict de l'expression, puisqu'il conserve ses manuscrits dans une baignoire, débordante de toutes sortes de papiers. L'opération doit s'effectuer en grande pompe : trois jeunes femmes assisteront en tant que juges à la pêche au manuscrit pour éviter toute forme de filouterie, et un jeune homme, emblème de candeur, plongera dans la baignoire providentielle... Splendide apparat qui ne favorisera pas vraiment le sort.Ce court texte méconnu de Thomas De Quincey offre l'un des plus beaux apologues qui soient sur la création littéraire, l'illusion de maîtrise, la tentation de planifier l'imprévisible, l'incommensurabilité de la cause et de l'effet, l'incohérence fondatrice des choses humaines. Il esquisse en somme, avec un siècle d'avance, une joyeuse théorie des catastrophes.
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Non, hérodote n'est pas le "père de l'histoire", affirme de quincey, car il fut autant géographe, économiste, mythologue, astronome.
C'est un encyclopédiste. mais la gloire véritable de celui qui fut plus qu'un grec, c'est-à-dire un esprit universel, c'est d'être le père de la prose comme homère est celui de la poésie. son oeuvre se présente comme la révélation puissante du monde à ses habitants dispersés. ce grand voyageur enquêtait pour comprendre ce qui détermine les actions des hommes: désir, peur, colère, volupté, joie, discours.
Il voulait éveiller l'intérêt de toutes les muses. edité pour la première fois en français, philosophie d'hérodote est autant un voyage dans l'univers et dans la pensée d'hérodote qu'une leçon de lecture par le maître des lettres anglaises, l'auteur des confessions d'un mangeur d'opium.
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En 1816, une petite ville paisible du nord-est de l'Allemagne est frappée par une série de meurtres sanglants, aussi épouvantables qu'inexplicables. Les crimes odieux se succèdent, sans doute de la même main, mais sans logique apparente. C'est pourtant bien de vengeance qu'il est question... Mais comment les habitants de cette cité, qui glissent peu à peu dans l'épouvante d'une mort violente, pourraient-ils le deviner ? Et l'enquête piétine... En précurseur du roman policier, Thomas De Quincey (1785-1859) distille une angoisse digne des meilleurs thrillers, dissimulant l'identité du vengeur avec brio jusqu'à la révélation finale, étourdissante.
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Mais qui est vraiment Judas ? Et pourquoi Thomas De Quincey, qui a toujours affirmé sa fidélité au dogme s'oblige-t-il à réhabiliter cet apôtre ? Mais l'Iscariote devient le criminel exemplaire d'une époque paradoxalement exemplaire.
Thomas De Quincey refuse le simplisme accusateur de la figure du traître que dix-huit siècles de chrétienté ont imposée ; il tente, à la jonction de l'Ancien et du Nouveau, au travers des récits évangéliques et de leurs traditions de déployer une vérité émouvante et inédite de l'histoire de Judas. L'enquête nous emmène en ce lieu historique où la question de la tradition devient précisément celle de la traduction.
Le travail de l'écriture ouvre alors la brèche qui mène à cet autre versant de l'histoire fait d'incertitudes et d'excès.
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"il s'agit là, sans que presque personne s'en soit aperçu, de l'invention littéraire du "serial killer", en 1838, soit trois ans avant le double assassinat dans la rue morgue d'edgar allan poe.
tous les crimes se déroulent en chambre close et la chute du récit, terrifiante, est d'une dimension politique on ne peut plus actuelle. " didier daeninckx.
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Souvenirs autobiographiques du mangeur d'opium
Thomas De Quincey
- Hachette Bnf
- 1 Décembre 2016
- 9782016150726
Souvenirs autobiographiques du mangeur d'opium / Thomas de Quincey ; trad. et préf. par Albert Savine Date de l'édition originale : 1903 Collection : Bibliothèque cosmopolite ; 8 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Le mangeur d'opium
Thomas De Quincey
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 22 Novembre 2000
- 9782842055059
En Angleterre, au XVIIIe siècle, est inventé le laudanum, liqueur à base d'opium. On l'utilise en médecine comme remède aux maux physiques et psychologiques. C'est Thomas De Quincey (1785-1859) que cette drogue trouve un laudateur de génie. Dans cette oeuvre de jeunesse (1821), De Quincey fait le récit de sa vie tourmentée par les peines et les plaisirs qu'il procure. Les confessions de ses hallucinations séduisent un jeune Français romantique, pas encore écrivain : Alfred de Musset. Il en donne une très belle et très infidèle version.
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La revolte des tartares ou la fuite du khan des kalmouks
Quincey (De) Thomas
- Actes Sud
- 10 Août 1993
- 9782903098995