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Prix
Thomas De Quincey
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De l'Assassinat considéré comme un des Beaux-Arts
Thomas De Quincey
- GALLIMARD
- L'imaginaire
- 2 Mai 2002
- 9782070423323
«Le Roman noir anglais avait déjà plus d'un demi-siècle quand De Quincey s'avisa d'y ajouter l'Essai noir. Il imagina de considérer le meurtre sous un angle esthétique, inventant une société d'amateurs qui appréciaient la qualité esthétique des assassinats commis depuis Caïn jusqu'à Burke et Hare, qui attiraient les vagabonds chez eux pour les étouffer sous des oreillers et les vendre comme sujets anatomiques ; et jusqu'à Williams qui, tout dernièrement, avait terrifié Londres en anéantissant deux familles entières. Cette récapitulation meurtrière s'effectuait selon des variations drolatiques, sur un mode ironique et léger.» Pierre Leyris.
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Homme-orchestre, touche-à-tout inspiré qui faisait son miel de tous les genres et de tous les sujets, Thomas De Quincey (1785-1859) est, pour beaucoup de lecteurs français, « seulement » l'auteur des Confessions d'un mangeur d'opium anglais. Traduit successivement par Musset et Baudelaire (qui en tire la moitié de ses Paradis artificiels), ce livre phare inspira, il est vrai, des générations d'écrivains : Balzac, Poe, Gautier, Huysmans... Parce que le portrait des autres est l'une des façons les plus justes de s'auto-dépeindre, De Quincey, créant un genre nouveau, mêla souvent autobiographie et biographie, notamment dans ses Souvenirs de la région des Lacs et des poètes lakistes. Ami intime, entre autres figures du premier romantisme, de deux des plus grands poètes anglais, Wordsworth et Coleridge, il est un portraitiste à l'oeil acéré et à la dent dure, particulièrement pour ses anciennes idoles : la description de Wordsworth coupant les pages d'un livre à l'aide d'un couteau beurré le dispute en raillerie aux célèbres Derniers Jours d'Emmanuel Kant. Les liens qu'il tisse, dans Suspiria de profundis surtout, entre la souffrance de l'adulte et les «malheurs» de l'enfance, aussi bien que le rôle central qu'il accorde aux rêves (ou aux rêveries liées à l'opium), décrits dans une prose poétique qui contribue à sa réputation de styliste, font de lui un précurseur de la psychanalyse. Borges, qui compte au nombre de ses admirateurs fervents et partage son goût pour tout ce qui touche aux mots et à l'érudition en général, adoptera le genre si original de ses essais mêlés de fiction (La Malle-poste anglaise, Du heurt à la porte dans Macbeth...). L'art de De Quincey, c'est enfin, comme dans De l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts, celui de l'humour noir poussé à son paroxysme.
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Thomas de Quincey retrace, de façon très personnelle, l'histoire extravagante, picaresque et exotique de Catalina de Erauso, une jeune nonne espagnole qui s'enfuit de son couvent, embarqua pour l'Amérique déguisée en garçon, s'enrôla dans l'armée et vécut une vie d'aventures, laissant quelques cadavres sur sa route : «Moi, je l'aime cette Kate, toute maculée de sang qu'elle est... La seule nécessité oblige l'homme à donner à de nombreux actes le nom de crimes, alors qu'un sens plus élevé enseigne en secret à les compter, à la réflexion, parmi les plus légers.»
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La toilette de la dame hebraique
Thomas De Quincey
- Gallimard
- Le Cabinet Des Lettres
- 3 Mars 1992
- 9782070725878
Infatigable lecteur des textes anciens, Thomas De Quincey passa une bonne partie de son existence à rêver un roman des origines, s'attardant sur les rites, codes, coutumes, bizarreries de la vie quotidienne dans l'Antiquité. C'est ainsi qu'à côté d'un essai sur l'art culinaire des Romains, ou sur la secte des Esséniens, vint prendre place La toilette de la dame hébraïque.Étrange blason de l'ornement, ce texte énumère, avec une précision passionnée, jusqu'au plus minime des atours dont pouvait se parer une ancienne habitante de Judée:des colliers de lunes et de soleils aux sandales de cuir et à une femme absente dans laquelle un De Quincey aussi érudit qu'imprévisible voit finalement se profiler les racines supposées d'un art et d'un style proprement hébraïques.
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Thomas De Quincey ne fut pas seulement l'opiomane émérite que l'on connaît, mais aussi un virtuose des cultures antiques, à la mémoire et à l'appétit prodigieux, pour lequel l'histoire, la littérature et les moeurs grecques ou latines n'avaient aucun secret. En témoigne le présent ouvrage écrit, prétend l'auteur, au fil de la plume, sur le seul fonds de ses souvenirs, et qui n'a jamais été réédité, y compris dans sa langue d'origine, depuis 1867.Plus ambitieux que Suétone mais certes moins que Gibbon, De Quincey ne se propose rien de moins que de retracer l'histoire des Imperatores depuis l'origine jusqu'aux figures les plus fantomatiques du Bas-Empire. De César à Néron, d'Hadrien à Probus et Carus, il reprend une histoire, des épisodes, des traits de caractère souvent mécompris et distordus par la tradition ; il en restaure les drames et les inventions, dénonce par exemple la psychologie fallacieuse attribuée à Néron, se fascine pour César, éclaire les «vrais» ressorts de la personnalité rayonnante d'Antinoüs... Le tout dans une débauche d'anecdotes, d'analogies bizarres et de comparaisons fulgurantes, caractéristiques d'un style flamboyant, magnifiquement adapté à la peinture d'un monde de superstitions et de noires malédictions, de fatalisme et d'aveuglement : à cet opéra au baroque ironique et funèbre.
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Sur le heurt à la porte dans Macbeth
Thomas De Quincey
- GALLIMARD
- Le Promeneur
- 19 Mars 2009
- 9782070124220
Parues en 1823, les pages de Thomas De Quincey sur Macbeth, qui ressuscitent ses propres souvenirs, annoncent De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts, publié en 1827. Elles étaient connues de Baudelaire qui s'en inspira dans Les paradis artificiels, et de Mallarmé qui en traduisit quelques passages.
Nous les donnons ici dans une traduction de Gérard Macé, qui les fait suivre d'un commentaire où les échos dans la vie de De Quincey lui-même, ainsi que dans l'esprit de Baudelaire, donnent lieu à un jeu de l'esprit aussi fascinant que vertigineux. Au point qu'on ne sait plus ce qui appartient en propre à un auteur ou à l'autre, puisqu'ils semblent partager les mêmes hantises, le même imaginaire, dans un théâtre intime dont Shakespeare est le prestigieux souffleur.
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Sortilèges et astrologie
Thomas De Quincey
- Gallimard
- Le Cabinet Des Lettres
- 16 Septembre 1997
- 9782070749638
Voici l'histoire : un écrivain, Thomas De Quincey en l'occurrence, se voit demander un texte pour l'Album d'une grande institution littéraire. Paresseux, il décide de repêcher un de ses vieux textes parmi ses archives ; repêcher au sens strict de l'expression, puisqu'il conserve ses manuscrits dans une baignoire, débordante de toutes sortes de papiers. L'opération doit s'effectuer en grande pompe : trois jeunes femmes assisteront en tant que juges à la pêche au manuscrit pour éviter toute forme de filouterie, et un jeune homme, emblème de candeur, plongera dans la baignoire providentielle... Splendide apparat qui ne favorisera pas vraiment le sort.Ce court texte méconnu de Thomas De Quincey offre l'un des plus beaux apologues qui soient sur la création littéraire, l'illusion de maîtrise, la tentation de planifier l'imprévisible, l'incommensurabilité de la cause et de l'effet, l'incohérence fondatrice des choses humaines. Il esquisse en somme, avec un siècle d'avance, une joyeuse théorie des catastrophes.
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Dans La casuistique des repas romains, De Quincey accumule, aussi singulièrement qu'à l'habitude, descriptions et réflexions personnelles sur les choses du quotidien et les banalités apparentes de l'existence ; il s'interroge aussi bien sur les heures des repas à Rome que sur la fonction de ces repas, sur leur idéologie, et leur évolution dans le temps. L'érudition, l'analyse historique et l'évocation des textes des historiens et des poètes latins, grecs, se mêlent à celles des auteurs contemporains come Charles Lamb, et font se côtoyer le pittoresque des scènes antiques et la mise en scène de la vie et des travers modernes. Derrière les manies que De Quincey tantôt brocarde, tantôt décrit avec affection et humour, se profilent les grandes obsessions de l'auteur : le temps, l'histoire, la destruction des choses, des êtres et des nourritures terrestres... Disparitions et ruines qui se dressent, se demande-t-il toujours avec inquiétude, sur le fond de quel idéal, de quelle religion ?
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Non, hérodote n'est pas le "père de l'histoire", affirme de quincey, car il fut autant géographe, économiste, mythologue, astronome.
C'est un encyclopédiste. mais la gloire véritable de celui qui fut plus qu'un grec, c'est-à-dire un esprit universel, c'est d'être le père de la prose comme homère est celui de la poésie. son oeuvre se présente comme la révélation puissante du monde à ses habitants dispersés. ce grand voyageur enquêtait pour comprendre ce qui détermine les actions des hommes: désir, peur, colère, volupté, joie, discours.
Il voulait éveiller l'intérêt de toutes les muses. edité pour la première fois en français, philosophie d'hérodote est autant un voyage dans l'univers et dans la pensée d'hérodote qu'une leçon de lecture par le maître des lettres anglaises, l'auteur des confessions d'un mangeur d'opium.
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Derrière leur foisonnement, ces essais publiés entre 1828 et 1851 contiennent une théorie cohérente, complète et unifiée de la rhétorique selon De Quincey, une véritable théorie de la persuasion par laquelle l'oeuvre de littérature dépasse le domaine classique de la représentation de l'idée pour entrer dans celui de la présentation de l'idée.
De l'influence de la langue sur ceux qui l'utilisent - dont De Quincey propose des démonstrations éclatantes (grec, hébreux, latin, grandes langues européennes) - à l'exposé de ce qui constitue l'apport particulier de tel écrivain, telle nation, tel genre à l'histoire de l'humanité, De Quincey nous étonne par la tonicité de ses démonstrations. Une des preuves les plus réjouissantes de l'" inactualité " de ces essais est l'analyse implacable du monde de l'édition et de la lecture " La multiplication même des livres confirme toujours plus l'échec de l'objet.
Le nombre des lecteurs a augmenté, les moyens de publication sont plus nombreux; mais tout en augmentant dans une proportion plus grande encore, considérés séparément, les livres ne reçoivent plus qu'un quotient individuel de publicité de plus en plus restreint. Le caractère inégalitaire de la publication, fait qu'un très grand nombre de livres ne rencontrent jamais le moindre lecteur. Les livres ne sont dans leur majorité jamais ouverts ;cinq cents exemplaires peuvent être imprimés [...] cinq peut-être seront parcourus sans attention particulière.
Les journaux populaires, qui publient une grande quantité d'articles et d'essais mêlés, et les placent dans un nombre de main tout aussi nombreux, doivent [...] duper le public en faisant croire qu'ici du moins tous les articles seront lus. Il n'en est rien. Un ou deux le seront, parce qu'ils sollicitent un intérêt particulier pour leurs sujets. Un seul est lu occasionnellement pour l'habileté avec laquelle il traite d'un sujet.
Non, non ; chaque année porte en terre sa propre littérature. Depuis Waterloo, ce sont quelque cinquante mille livres et pamphlets qui se sont ajoutés aux rayons de notre littérature nationale, sans tenir compte des importations étrangères. De ces cinquante mille volumes, deux cents survivront peut-être ; et vingt peut-être dans les deux siècles qui suivront; cinq ou six mille ont peut-être été lus avec indifférence; le reste n'a pas même été ouvert.
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Confessions of an english opium-eater ; and other writings
Thomas De Quincey
- Adult Pbs
- 27 Mars 2003
- 9780140439014
The first literary addiction memoir, featuring the autobiographical Suspiria de Profundis , the inspiration for the 2018 horror film Suspiria , starring Dakota Johnson and Tilda Swinton and directed by Luca Guadagnino In this remarkable autobiography, Thomas De Quincey hauntingly describes the surreal visions and hallucinatory nocturnal wanderings he took through London--and the nightmares, despair, and paranoia to which he became prey--under the influence of the then-legal painkiller laudanum. Forging a link between artistic self-expression and addiction, Confessions of an English Opium-Eater and Other Writings seamlessly weaves the effects of drugs and the nature of dreams, memory, and imagination. First published in 1821, it paved the way for later generations of literary drug users, from Baudelaire to Burroughs, and anticipated psychoanalysis with its insights into the subconscious. This edition is based on the original serial version of 1821, and reproduces two sequels: Suspiria de Profundis (1845) and The English Mail-Coach (1849). It also includes a critical introduction discussing the romantic figure of the addict and the tradition of confessional literature, and an appendix on opium in the nineteenth century. For more than seventy years, Penguin has been the leading publisher of classic literature in the English-speaking world. With more than 1,800 titles, Penguin Classics represents a global bookshelf of the best works throughout history and across genres and disciplines. Readers trust the series to provide authoritative texts enhanced by introductions and notes by distinguished scholars and contemporary authors, as well as up-to-date translations by award-winning translators.
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Publié en 1847 et traduit en français pour la première fois, l'essai sur les sociétés secrètes reprend un thème cher à Thomas De Quincey : celui d'un savoir caché, d'un mystère se transmettant à travers les siècles, de génération en génération, évident et pourtant invisible. À la manière des Confessions d'un mangeur d'opium et De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts, l'approche de ce mystère se fait de digressions en apartés, de considérations annexes en divagations sinueuses : considérant aussi bien les initiés d'Éleusis que les francs-maçons, De Quincey s'attarde esentiellement sur la secte antique des esséniens, prétexte à une interrogation sur le secret, la traîtrise, la fidélité à soi-même, la falsification et le soupçon. Fidèle à sa démarche, et à quelques-uns de ses préjugés les mieux arrêtés, De Quincey poursuit ici sa quête d'une origine impossible et mythique, lieu d'une vérité ultime dont on sait qu'elle sera pour toujours insaisissable.
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Mais qui est vraiment Judas ? Et pourquoi Thomas De Quincey, qui a toujours affirmé sa fidélité au dogme s'oblige-t-il à réhabiliter cet apôtre ? Mais l'Iscariote devient le criminel exemplaire d'une époque paradoxalement exemplaire.
Thomas De Quincey refuse le simplisme accusateur de la figure du traître que dix-huit siècles de chrétienté ont imposée ; il tente, à la jonction de l'Ancien et du Nouveau, au travers des récits évangéliques et de leurs traditions de déployer une vérité émouvante et inédite de l'histoire de Judas. L'enquête nous emmène en ce lieu historique où la question de la tradition devient précisément celle de la traduction.
Le travail de l'écriture ouvre alors la brèche qui mène à cet autre versant de l'histoire fait d'incertitudes et d'excès.
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Les confessions d'un mangeur d'opium anglais / suspiria de profundis /la malle-p
Thomas De Quincey
- GALLIMARD
- 13 Avril 1962
- 9782070253333
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Thomas De Quincey spent much of his life addicted to the powerful drug opium. This book, first published anonymously in the London Magazine, is the autobiographical account of his addiction. De Quincey's compelling language and frankness give the reader a window in to both the strange pleasures and the horrible pains of that famous drug.
As the science of addiction was an unheard of thing at the time, De Quincey's account became a sort of authoritative reference for decades, with people going so far as to denounce the book for presenting too pleasurable a picture of opium use. His work stands as a fascinating window into the life of a Georgian-era addict in one of the busiest cities in the world.