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Nathalie Bauer
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Un roman original sur un amour infini entre deux êtres, vivant de siècle en siècle, mais aussi sur le pouvoir de la littérature Se peut-il que l'amour s'achève avec la mort ? Persuadés qu'il est au contraire infini, les deux amants Chloé et Corvus font le serment, au Ier siècle, de se retrouver dans la succession d'existences que tout individu, veulent-ils croire, est amené à vivre. Mais sauront-ils se reconnaître sous des apparences différentes, tandis que le hasard les réunit du Moyen Âge jusqu'au XXe siècle, dans la bibliothèque d'un couvent dominicain ; au coeur du quartier juif d'Amsterdam ; parmi les forêts des environs de Nijni-Novgorod ; sur la lande du Wessex ; ou encore à proximité du front au cours de la Première Guerre mondiale ?
Ce voyage à travers les siècles, qui emporte le lecteur, est aussi un puissant hommage à l'amour tantôt charnel, tantôt spirituel, ou encore fraternel, que connaissent les deux personnages principaux de rencontre en rencontre. Tout en abordant sur le mode romanesque le thème de la transmigration des âmes, Qui tu aimes jamais ne perdras offre, au fil de ces histoires qui n'en forment qu'une, à la fois des variations stylistiques inattendues et un vibrant éloge de la littérature, du rêve et du pouvoir de l'imagination. -
Au bord de la ruine, deux soeurs, Noélie et Julienne, et leur cousine Gabrielle essaient désespérément de sauver le domaine familial. Noélie se lance alors dans l'écriture d'un roman sur sa famille, avec un fol espoir : rencontrer le succès. Elle revient sur la saga des Randan, propriétaires terriens aveyronnais dont le destin épouse les circonvolutions du XXe siècle : la Grande Guerre, la difficile reconstruction et la crise. Alors que Noélie est à l'oeuvre, les trois femmes acceptent d'héberger leur nièce Zoé, sans imaginer que la jeune femme va bouleverser leur existence.Nathalie Bauer est traductrice, docteur en histoire et romancière. Elle est l'auteur de Zena (Lattès, 2000), Le Feu, la vie (Philippe Rey, 2007) et Des garçons d'avenir (Philippe Rey, 2011).
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En 1915, Raymond Bonnefous, un étudiant en médecine de 22 ans, part à la guerre. Avec légèreté, pensant que le conflit ne durera pas. Mais, tout près de l'horreur des tranchées, il se retrouve très vite confronté à la violence de la guerre. Les mutilés et les blessés se succèdent au poste de premier secours où, avec les autres médecins, il tente de sauver ceux qui peuvent l'être, souvent au péril de sa propre vie.
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La brillante confrontation de deux femmes à leur passé.
Par un jour d'avril, Corinne V., psychiatre, reçoit dans son cabinet une quinquagénaire, Zoé B., désireuse d'entreprendre une analyse. Reconnaissant en elle une ancienne amie, elle s'apprête à l'adresser à un confrère, quand Zoé lui confie souffrir d'une amnésie qui a effacé ses souvenirs de jeunesse. Et qu'elle est atteinte depuis toujours d'une mélancolie dont la cause, elle en est persuadée, réside dans la mystérieuse histoire de sa famille paternelle - histoire dont son père ne lui a transmis qu'une infime partie.
La curiosité est la plus forte : en dépit de sa déontologie, Corinne décide d'ignorer leur lointaine et brève amitié, et accède à la demande de Zoé, sans pouvoir imaginer les conséquences qu'une telle résolution aura sur leurs existences respectives. Car, tandis que l'analysante déroule son enquête en assemblant, telles les pièces d'un puzzle, les quelques éléments dont elle dispose - bribes de vieilles conversations, documents et photos -, l'analyste se voit confrontée, par un plongeon dans le passé, à un jeu de miroirs pour le moins inattendu.
Dans ce roman de la transgression, Nathalie Bauer raconte l'odyssée d'une famille ballottée par le chaos de l'histoire du XXe siècle, la recherche obsessive de deux femmes qui en subissent encore les soubresauts, et explore les multiples complicités qui unissent les êtres à leur insu pour mieux se jouer de leur destin. -
Les origines du Paragone - ou Parallèle des arts - remontent aux conceptions et théories médiévales qui, subordonnant l'art à la théologie, le maintenaient dans la dépendance de l'Église.
Dès le XIVe siècle et surtout au XVe siècle, apparaît une prise de conscience nouvelle qui récuse l'antique classification des arts en Arts libéraux d'une part et Arts mécaniques de l'autre. Désormais, peinture et sculpture deviennent les moyens de représentation du monde extérieur en fonction de principes rationnels et scientifiques. Leon Battista Alberti et Léonard de Vinci, plus que tout autre (Pétrarque, Cennini, Boccace ou Ghiberti), collaborèrent avec leurs moyens propres à ce combat dont l'enjeu était aussi le statut de l'artiste dans la société.
L'un et l'autre s'appuient sur les mathématiques et sur une conception rationnelle et scientifique du monde où l'artiste peut imiter la Nature, mais aussi l'amender, au nom d'un concept impératif : celui de la Beauté. C'est l'histoire de ce combat pour une reconnaissance des Beaux-Arts qui rend à l'artiste et à son oeuvre noblesse et dignité que retracent les textes choisis et traduits ici.
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Une magnifique exhortation au feu de la vie.
Du vieux palais voisin, Rocco a longtemps admiré le golfe en contrebas, les plages de sable pâle, la mer recommencée. Mais depuis qu'une insolite et séduisante famille mi-russe mi-française l'habite, c'est un autre spectacle qui l'attire : Ludmilla à son violon, Irina dansant parmi les herbes folles, Varvara l'imprévisible avec ses allures de bohème et ses rêves d'écrivain. Rocco sait que désormais son existence va changer ; déjà, son père, le tyrannique capitaine au long cours, ne réclame plus Paix et silence , n'accuse plus ses fils d'être incapables de trouver le courage de vivre : à présent, il organise des repas sous la tonnelle, prend le voisin, Vadim, en aparté, lui explique le sud de l'Italie...
Il semble que tout soit touché par une sorte de grâce. Une grâce née du choc explosif de deux familles. Séduction et répulsion : les scènes se succèdent, cocasses ou douloureuses. Parents inquiets, filles excessives, adolescents fiévreux autour desquels gravitent des personnages insolites : une grand-mère russe dite le vieux dragon , les tantines italiennes, jumelles infantiles, le professeur aux idées noires, et tout un village.
Un univers tchékhovien dans l'âpre Sud italien, mais surtout une merveilleuse exhortation à la vie, au feu de la vie. -
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