Quel est donc cet endroit si singulier qu'on appelle l'école? Cette maison avec ses tables et ses chaises, ce lieu ouvert, même entre quatre murs? Cet endroit où se retrouvent des garçons et des filles si différents, mais dont les talents s'additionnent finalement? Cet endroit où l'on partage les idées comme son goûter, les gommes et les crayons, et où naissent les amitiés. Voici une jolie fable sur l'école, véritable hymne à ce lieu où l'on enseigne la beauté, la joie d'apprendre et la liberté de penser, pour réinventer le monde. Un trésor précieux car, comme le conclut Luca Tortolini:«Nous n'avons qu'un seul monde. Voulons-nous en prendre soin?»
Notre vie file au rythme des jours. Des jours merveilleux ou exécrables, remplis d'amour ou de colère, pétillants ou bien vides.
Luca Tortolini nous e ntraine dans une cartographie poétique des sentiments qui défilent jour après jour : un inventaire de nos émotions aux croisées des jours d'attente, des jours heureux, des jours tristes et décisifs où l'on perd de vue les priorités, des jours confus, où tout semble compliqué maison finit par l'emporter, des jours où l'amour commande tout. L'inventaire des Jours est un album illustré qui s'ouvre comme une porte vers notre monde intérieur, pour en sonder nos humeurs jour après jour.
Ottavio passe sa journée à écouter des films, car sa maison est située juste au-dessus du cinéma America. Matteo partage sa toute petite maison avec dix membres de sa famille et son chien Barbino.
Lorena vit dans une maison construite il y a si longtemps qu'elle se visite comme un musée...
Modernes ou anciennes, ordinaires ou luxueuses, de brique ou de paille, toutes ces maisons abritent entre leurs murs un enfant et ses rêves. À travers son regard, chaque maison devient un lieu extraordinaire et unique. Onze petites histoires domestiques aux illustrations fines et éclatantes qui nous conduisent au plus profond de l'enfance et de l'imagination.
Conte à l'allure kafkaïenne, version enfant : Marc se réveille un matin, transformé en chat !
S'ensuit une sortie, qui lui fera vivre plein d'aventures félines, avec tous les dangers et surprises que la vie d'un chat peut réserver!
Heureusement, ce n'était qu'un rêve, ouf !
Ce livre peut e tre d'abord regarde comme une suite de portraits d'animaux familiers : de page en page, on voit en effet de filer une biche, un a ne, un lapin, un ours, etc, qui regardent « face came ra ». Ces animaux nous semblent d'autant plus familiers que les images nous les montrent sous des traits qui les « apprivoisent », les rendent relativement proches des humains - sans toutefois jamais franchir la limite a partir de la-quelle ils pourraient figurer des « caracte res ». De plus, par le re-cours a la technique du collage, leurs costumes en « patchwork » rassemblent une grande varie te de motifs emprunte s a notre envi-ronnement : tissus, papiers peints, tapis, dentelles, etc. Le travail de l'artiste, soutenu par la force du plaisir esthe tique, contribue ainsi a e tablir l'illusion d'une ve ritable rencontre entre celui qui voit, le lecteur, et celui qui est vu dans l'image.
Pourtant, loin de fonder une illusoire identite entre l'homme et l'animal, ce face a face marque en re alite un seuil ren-voyant a tout ce qui les se pare. En effet, ce que disent successivement chacun des animaux « face came ra » (re ve le , cette fois, par la lecture du texte), c'est leur surprise et leur de sarroi devant l'apparition d'un e tre pour eux incompre hensible, inde chiffrable dans sa forme et dans son langage, donc e tranger a leur monde : un be be , un petit homme, montre en der-nie re page du livre dans toute sa nudite et sa fragilite au milieu d'une nature complexe et foisonnante.
Marco s'endort et se met à rêver... Il rêve de la mer et d'un pêcheur au milieu de la mer. Mais à quoi rêve ce pêcheur ? Le pêcheur rêve qu'il est en haut d'une montagne et en haut de cette montagne, il y a un alpiniste. Mais à quoi rêve l'alpiniste ? L'alpiniste rêve d'une pâtisserie dans laquelle il y a un ours qui rêve d'un château dans lequel il y a un fantôme. Et ainsi de suite. Jusqu'à la fin du livre où un singe rêve de Marco. À quoi rêve Marco ? On revient au début du livre. La boucle est bouclée. Le livre est ici magnifié comme étant un carrousel magique. Dans chaque image, un élément permet d'avancer dans l'histoire et passer d'une scène à l'autre ou plutôt d'un rêve à l'autre.
Parmi les enfants de son entourage, Pénélope se distingue par le fait qu'elle ne parle pas. Elle n'en a pas envie. Elle préfère écouter. Elle préfère le silence. Dès lors, dans ce monde bruyant (et parfois hostile) où il faut se faire entendre pour exister, comment trouver sa place ? A travers le personnage de Pénélope - qui comprendra bientôt, grâce à une rencontre, que l'univers des poissons et de la pêche lui convient à merveille et qu'elle peut y projeter son avenir - ce livre permet de sensibiliser le jeune lecteur à une question qui le concerne, celle de la reconnaissance et du respect des traits de personnalité dans la construction de soi : comment s'accepter et se faire accepter sans forcément subir la pression et les modèles des autres ? Les images de l'album, avec cette histoire de Luca Tortolini, sont composées en technique mixte (dessin et collage) par Rocío Araya, illustratrice espagnole née à Bilbao en 1982 et déjà bien connue dans son pays d'origine. Pénélope ne parle pas est sa première publication en français.
Inspirée librement de Saint-Exupéry, cette histoire relate la rencontre entre l'homme et l'animal. Antoine l'aviateur fait irruption, lors d'un accident en pleine forêt, dans l'univers sauvage du renard. Grâce à la patience de l'homme, à son respect de l'animal, le lien s'établit. Et même si, sans le faire exprès, Antoine emmène le renard dans sa machine volante à la découverte du monde des hommes, il n'y aura pas de problème. Pourquoi ? Parce qu'il y a la confiance.
Malgré le climat de violence qui pèse sur la vie de l'aérodrome (Antoine est pilote de guerre), l'animal n'abandonne pas ses rêves, et, lorsque son ami ne revient pas de son dernier vol, il ne perd pas l'espoir de le retrouver. Les illustrations d'Anna Forlati apportent au texte de Luca Tortolini l'harmonie du trait et des couleurs pour figurer un monde où il ne manque que la force du coeur, c'est-à-dire du courage et de la confiance, pour qu'il soit un vrai paradis.