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Janice Nadeau
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Harvey : Comment je suis devenu invisible
Hervé Bouchard, Janice Nadeau
- La Pastèque
- 15 Mars 2024
- 9782897771584
« J'ai entendu que notre porte s'ouvrait avec fracas puis ma mère Bouillon qui criait le nom de mon père Bouillon. Et j'ai entendu qu'on dévalait les marches en bois de la galerie puis qu'on roulait quelque chose dans l'entrée, qui passa tout près de nous. Et j'ai entendu des voix d'hommes que je ne connaissais pas et d'autres bruits de portes.» Quel portrait gardons-nous des gens qui décèdent? Nous pouvons voir la même personne mais chacun d'entre nous avons une image différente de celle-ci. Personne ne voit ce qu'il y a de vrai pour lui seul. Et si il suffisait d'écouter ceux qui regardent? La rencontre extraordinaire entre une illustratrice d'exception et un écrivain qui travaille la langue comme boulanger le pain et forgeron l'acier.
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Hélène Dorion offre un récit envoûtant tout en poésie, magnifiquement bien servi par l'acuité et la sensibilité du trait de Janice Nadeau.
La vie bercée explore avec poésie et douceur le visage de l'enfance et les différents moments de transition jusqu'à l'âge adulte. Une oeuvre riche et profonde sur tout ce que nous rencontrons et vivons et qui s'imprègne dans notre mémoire. Une invitation aux lectrices et lecteurs à retourner à leur propre origine et à revisiter cette expérience commune qui fait en sorte que nous sommes nombreux à aimer et nombreux à avoir peur. -
J'ai entendu que notre porte s'ouvrait avec fracas puis ma mère Bouillon qui criait le nom de mon père Bouillon ; Et j'ai entendu qu'on dévalait les marches en bois de la galerie puis qu'on roulait quelque chose dans l'entrée, qui passa tout près de nous.
Et j'ai entendu des voix d'hommes que je ne connaissais pas et d'autres bruits de portes.
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Nul poisson où aller
Marie-Francine Hébert, Janice Nadeau
- Les 400 coups
- Les Grands Albums
- 24 Novembre 2011
- 9782895405429
Comment parler de la guerre ? Comment parler de la guerre sans sombrer dans le drame ou la mièvrerie, dans le pathos ou dans la critique dure ? Pas facile, la guerre. Par où la prendre ?
Dans Nul poisson où aller, Marie-Francine Hébert se place en périphérie pour nous livrer la vue à vol d'oiseau d'un moment de guerre et, de là-haut, plonge ensuite dans le coeur d'une petite fille, Zolfe, qui doit fuir son village par un jour de soleil. Nul jugement, nulle critique, rien qu'un moment, qui parle plus que tous les reportages.
Où se passe-t-elle, cette guerre ? Partout. C'est la petite guerre comme la grande, l'invisible comme celle qui saute aux yeux. Quand Zolfe s'aperçoit que l'un des hommes qui vient de faire disparaître son père et son frère est le père de sa meilleure amie, celle avec qui elle partage tout, la vie bascule : est-ce que l'ennemi peut être quelqu'un qu'on aime ?
Nul poisson où aller est sans contredit un des textes les plus bouleversants que Marie-Francine Hébert ait écrit à ce jour. Elle sait conjuguer douleur et tendresse, violence sourde autant qu'avouée. Rarement aura-t-on lu un tel conte sur les guerres, impitoyable et lumineux à la fois. Nul poisson où aller confirme l'immense talent de madame Hébert : elle a toujours su émouvoir, elle le fait ici de façon magistrale. Il s'agit de son seul titre aux Éditions Les 400 coups. Le deuxième paraîtra cet automne.
Après des études en design graphique à Montréal et à Strasbourg, Nul poisson où aller a été son premier album. Ses illustrations soutiennent, de manière presque silencieuse, par un symbolisme rare et une imagerie fluide, ce texte bouleversant. Par la suite, Janice a publié trois albums aux Éditions Les 400 coups, Le nuage de Nadine Souci (2004), Hedidwan (2005) et La vie bercée (2006) ainsi que chez plusieurs autres éditeurs.