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FINITUDE
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« Bartleby », texte mondialement connu de Herman Melville, est l'arbre qui cache une importante forêt de nouvelles méritant d'être découvertes. Les traducteurs de cette édition, Thierry Gillyboeuf et Christian Garcin, ont réuni l'intégralité de ces textes, certains inédits en français. À côté des histoires de marin (Baby Budd), on découvre un Herman Melville volontiers facétieux (Moi & ma cheminée), voire satirique (Le Vieux Zack), sachant ménager du suspens (Le Campanile) ou usant avec malice du double sens (Le Tartare des Vierges), bref, un auteur complexe, drôle et caustique qu'il serait dommage de limiter à une histoire de chasse à la baleine.
Cette nouvelle traduction, présentée et annotée par les traducteurs, suit l'ordre chronologique d'écriture de Melville.
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un jour, en début de soirée, alors que j'étais au large des côtes de patagonie, écoutant une dramatique histoire de fantômes que racontait un des membres de l'équipage, nous entendîmes un affreux mugissement, quelque chose entre le grognement d'un léviathan et l'éructation d'un vésuve, et nous vîmes une brillante traînée de lumière à la surface de l'eau.
le vieux maître d'équipage grisonnant, qui se tenait tout près, s'exclama : "là, c'est un poisson du diable !". sont rassemblés sous ce titre, " a bord ", trois textes inédits d'herman melville consacrés à la mer et au voyage.
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Au cours de l'été 1847, Herman Melville dresse, dans l'hebdomadaire satirique Yankee Doodle, un portrait ouvertement sarcastique de celui que l'Amérique appelle le Vieux Zack, à savoir le général Zachary Taylor. Alors que la guerre américano-mexicaine fait rage, celui-ci vient de remporter une éblouissante victoire à Buena Vista et se lance dans la course à la présidence des États-Unis. Melville épingle tous les travers du vieux héros, montre cette campagne électorale comme un grand show orchestré par Barnum, dont les spectacles font fureur à l'époque. C'est peine perdue, la charge du démocrate Melville ne suffira pas. Zachary Taylor sera élu douzième Président des États-Unis d'Amérique en 1848.
Mais il nous reste aujourd'hui une farce grinçante, une merveille d'ironie, que servent toute la verve et le talent d'Herman Melville.