À cinquante ans passés, Léon Van Bel, machiniste-mécanicien proche de la retraite, s'accroche passionnément à son métier de cheminot, et à la machine qui l'incarne:la 12.004, somptueuse loco à vapeur de plus de vingt mètres de long, avec laquelle il a déjà fait quatre fois le tour de la terre et qu'il surnomme affectueusement « la Douce ». Mais au fond, il ne se fait guère d'illusions.Dans ce monde qui pourrait être le nôtre, les transports ferroviaires traditionnels seront très bientôt détrônés par le téléphérique, et Van Bel irrémédiablement mis au rancart, sacrifié comme sa machine aux exigences de la modernité. Pour protéger la loco du dépeçage, le vieux cheminot révolté tente, en vain, de voler la Douce. Persuadé néanmoins qu'elle a pu échapper aux ferrailleurs, et qu'il saura la retrouver, il embarque clandestinement à bord du téléphérique, en compagnie d'une jeune femme mutique dont il a déjà brièvement croisé la route, dans des circonstances dramatiques...
Il s'agit d'un véritable album à colorier, le premier réalisé par François Schuiten. Les dessins, inédits en noir et blanc, mettent en scène l'univers onirique de François Schuiten. Dirigeables, locomotives, sous-marins et villes étranges se côtoient dans ces pages, qui sont autant d'appels à l'imagination et à la création.
François Schuiten a réalisé de nombreux dessins autour de la type 12... dans tous les styles, et bien au-delà de son album de bande-dessinée solo (La Douce)... Tant de dessins, tous plus époustouflants les uns que les autres, qui attendaient le bon moment dans une grande farde à dessins.A l'occasion de l'ouverture de Train World à Bruxelles, Schuiten nous permet enfin de découvrir ces dessins et nous offre un objet hors norme, une monographie graphique sur la 12, un objet monomaniaque et compulsif sur cette loco:La 12 - Variations sur l'Atlantique 12.
The Beauty, Leon knows her well. He can anticipate her every quirk and nuance better than anyone. And why wouldn't he, after so many years and miles traveled together? The Beauty, or rather the 12.004, is a steam locomotive; an elegant lady of speed, sophisticated mechanics, and grace, the pride of her mechanic. But times have changed. Electrical transports are gaining ground, and The Beauty's days are numbered.
Sous-titré «Des Cités obscures à la Ville lumière», réunit pour la première fois les documents inédits que Paris a inspiré à l'artiste. Grands dessins en noir et blanc, peintures à l'acrylique, illustrations réalisées pour illustrer un inédit de Jules Verne, scénographies dessinées pour la station Arts et Métiers ou projets conçus pour le Grand Paris, François Schuiten nous livre tout son imaginaire, en grand format.
John Greyford et le Lieutenant O'Bryan sont à bord de l'étrange submersible d'Aquarica, en route vers la lointaine terre natale de cette dernière, supposée se situer sur le dos d'une gigantesque baleine. Au terme de leur voyage se dévoile à eux un monde nouveau, hors de toute réalité connue, mais à l'équilibre fragile. Un monde que Baltimore et ses hommes, animés par leur désir de vengeance, ont bien l'intention de faire disparaître.
Une course-poursuite s'engage alors entre le baleinier de ces derniers et nos trois héros, avec pour enjeu la survie de tout un peuple.
Parviendront-ils à stopper la folie de ces hommes esseulés par leurs malheurs et leurs croyances ?
Entre fable écologique et récit d'aventure, la réunion de deux auteurs majeurs de la bande dessinée autour d'une histoire à portée universelle.
À l'Institut Central des Archives, Isidore Louis s'attelle à une mission inédite:élaborer un rapport sur les mystérieuses « Cités obscures ». S'agit-il d'une fiction, d'une superstition, d'un culte? Document après document, l'archiviste enquête et analyse. Mais contre toute attente, il se laisse bientôt attirer par son singulier objet d'étude...Cet récit illustré digne de Jorge Luis Borges reparaît à l'occasion des 40 ans des Cités obscures. L'Archiviste reste un volume pivot pour entrer dans l'univers des Cités... ou pour voyager en miroir de celui-ci. Schuiten et Peeters s'y amusent du monde qu'ils ont créé en 1982, et pour accompagner le premier tirage de cette édition anniversaire, ils proposent une carte des Cités dans une version inédite.
Roodhaven, 1930. Ce tranquille port vit de la pêche à la baleine depuis des générations, cultivant la mémoire de ses disparus en mer. Un jour, échoue sur le sable une créature fantastique, un crabe gigantesque, comme tout droit sorti de l'imagination d'un ivrogne. Le village s'inquiète et vocifère, d'autant plus que des débris d'un bateau naufragé sont entremêlés aux chairs du crustacé. L'affaire fait grand bruit dans le monde scientifique, attirant le jeune chercheur John Greyford sur les lieux. Fasciné, il se pose en défenseur de la créature, au nom de la science. Encore loin de se douter où cette aventure le mènera, il découvre qu'une jeune fille a voyagé à bord de la bête, comme venue d'un autre monde. Elle s'appelle Aquarica, et ne tarde pas à désigner John Greyford pour l'aider à sauver son peuple.
« Par Horus, demeure ! » Le souvenir de la Grande Pyramide hante à nouveau Mortimer. Ses cauchemars commencent le jour où il étudie d'étranges radiations qui s'échappent du Palais de Justice de Bruxelles : un puissant champ magnétique provoque des aurores boréales, des pannes dans les circuits électroniques et d'épouvantables cauchemars chez ceux qui y sont exposés. La ville est aussitôt évacuée par l'armée et enceinte d'un haut mur.
Mortimer vit depuis lors une retraite morose à Londres, et Blake a gravi les échelons de l'armée où il occupe d'importantes fonctions. Avec le temps, les deux amis d'hier ne se voient plus guère. Jusqu'au jour où Blake vient retrouver Mortimer. Dans la zone interdite, malgré le confinement de l'édifice dans une cage de Faraday, le rayonnement a soudain repris, menaçant d'effacer le contenu de tous les ordinateurs sur terre, y compris les données des banques et de la bourse.
Pour venir à bout du rayonnement, l'armée a conçu un plan qui met en péril l'avenir du monde. Pour Blake et Mortimer, malgré leurs vieilles querelles, malgré leur âge, il va s'agir de repartir à l'aventure, vers une Bruxelles abandonnée pour tenter encore une fois de sauver le monde. Et s'apercevoir que la zone interdite n'est pas si abandonnée que cela.
Ce qu'ils trouveront là est en lien avec leur aventure passée, celle qui les avait menés au temps de leur jeunesse, vers les mystères de la Grande Pyramide.
Dans Le Dernier Pharaon, les Belges François Schuiten, Jaco Van Dormael, Thomas Gunzig et Laurent Durieux mêlent leurs talents respectifs dans le plus grand respect pour la série originelle. Un album fidèle, mais à la fois très personnel, qui prend ses sources au coeur même des aventures de Blake et Mortimer. Un hors-série d'exception !
Métamorphoses réunit deux récits rêvés, écrits et dessinés par François Schuiten et Claude Renard.La première histoire, Aux Médianes de Cymbiola (1979), est une variation poétique sur le mythe d'Icare et la géomancie, dans les décors grandioses d'un monde désertique. Il s'y manifeste déjà un goût pour les utopies urbaines que l'on retrouvera dans Les Cités obscures, la mythique série créée par Schuiten avec Benoît Peeters.La deuxième histoire, Le Rail (1981), est un récit futuriste en couleurs. Aux commandes de son véhicule automatisé, le syndicaliste William Davis vient d'achever une lointaine mission. Glissant à grande vitesse sur un rail à travers une lande déserte, il tombe soudain en panne. Une inquiétante aventure commence alors...
Prix du Meilleur Album à Angoulême en 1985, ce deuxième volume de la saga au long cours de Schuiten et Peeters paraît pour la première fois en couleurs.L'urbatecte Eugen Robick est insatisfait. La Commission des Hautes Instances, qui gouverne Urbicande, refuse l'aménagement d'un pont qui, selon Robick, rétablirait un équilibre urbain menacé. C'est dans ce contexte qu'un étrange objet fait son apparition sur le bureau de Robick:une structure cubique évidée d'origine inconnue, faite d'un métal indestructible, qui commence à lentement croître...Publiée dans le journal (A suivre) en 1983, La Fièvre d'Urbicande était au départ conçue pour paraître en couleur. Plus de 35 ans après sa première publication, l'un des épisodes majeurs des Cités Obscures est donc enfin colorisé. C'est le graphiste et illustrateur belge Jack Durieux qui a oeuvré pour souligner la majesté et la puissance de cette bande dessinée intemporelle.
Les Cités obscures sont l'oeuvre culte de François Schuiten et Benoît Peeters. Nourries de références à notre monde, notamment sur le plan architectural, les villes qu'ils mettent en scène s'inscrivent dans un univers parallèle. Le premier Livre de cette intégrale, enrichi d'extraits du Guide des Cités et de nombreux inédits, permet de (re)visiter Xhystos, Samaris, Pâhry, Urbicande et Calvani, et de mesurer mieux encore la puissance et la cohérence du monde obscur.
Roodhaven, 1930. Ce tranquille port vit de la pêche à la baleine depuis des générations, cultivant la mémoire de ses disparus en mer. Un jour, échoue sur le sable une créature fantastique, un crabe gigantesque, comme tout droit sorti de l'imagination d'un ivrogne. Le village s'inquiète et vocifère, d'autant plus que des débris d'un bateau naufragé sont entremêlés aux chairs du crustacé. L'affaire fait grand bruit dans le monde scientifique, attirant le jeune chercheur John Greyford sur les lieux. Fasciné, il se pose en défenseur de la créature, au nom de la science. Encore loin de se douter où cette aventure le mènera, il découvre qu'une jeune fille a voyagé à bord de la bête, comme venue d'un autre monde. Elle s'appelle Aquarica, et ne tarde pas à désigner John Greyford pour l'aider à sauver son peuple.
Comme en réponse à l'album Brüsel, cinquième volume des mythiques Cités obscures, Schuiten et Peeters nous donnent à voir la ville sous un angle à la fois historique, architectural et onirique...«Les âmes cachées dans les villes, comme les fleurs qui se cachent dans les prairies, sont toujours les plus jolies. Ah! je voudrais bien voir ce qui se cache à Bruxelles...» Ces mots d'Octave Mirbeau, Benoît Peeters et François Schuiten les reprennent volontiers pour lever quelques coins du voile. Bruxelles a été bouleversée par l'histoire, à l'image d'une Belgique enfin parvenue à l'indépendance en 1830. Jamais depuis sa capitale n'a cessé d'être ouverte au monde, abritant quelques bâtiments remarquables comme l'imposant Palais de Justice, les maisons de Victor Horta ou encore les galeries royales Saint-Hubert... Dans ce beau livre en forme de promenade, Schuiten et Peeters nous invitent à (re)visiterla capitale de l'Europe, une ville aux multiples charmes qui résonne depuis toujours avec leur oeuvre...
Février 2156. Kârinh est née dans l'Arche, une colonie spatiale qui a coupé tout lien avec sa planète d'origine. La jeune femme a toujours rêvé de cette Terre qu'elle n'a jamais vue, et tout particulièrement de Paris. Elle a donc sans hésiter accepté de dirige seule le vaisseau y conduisant une quinzaine de corps en hibernation. Mais une fois à destination, Paris va lui réserver plus d'une surprise...Une postface richement illustrée, « Rêver Paris », vient compléter cette édition intégrale.
Dans ce troisième volume d'une « intégrale des Cités » où les albums sont intégrés dans une narration plus vaste, plusieurs suppléments rares ou inédits permettent aux lecteurs de découvrir les origines de deux personnages essentiels de l'univers obscur:Mary von Rathen, dite « l'enfant penchée », et Augustin Desombres. Née de la collaboration de François Schuiten et Benoît Peeters, la série Les Cités obscures est aujourd'hui une oeuvre culte. Bien que nourris de références à notre monde, notamment sur le plan architectural, les différents livres s'inscrivent dans un univers parallèle au nôtre, dont la cohérence s'est affirmée au fil des parutions. Trente-cinq ans après la publication des Murailles de Samaris dans (À Suivre), Schuiten et Peeters inaugurent une nouvelle lecture de leur série. Une intégrale prévue en 4 volumes.
Les Cités obscures sont l'oeuvre culte de François Schuiten et Benoît Peeters. Nourries de références à notre monde, notamment sur le plan architectural, les villes qu'ils mettent en scène s'inscrivent dans un univers parallèle.Ce deuxième Livre arpente la Tour, Armilia et Brüsel, fait découvrir les machines inventées par Axel Wappendorf et dévoile d'autres inédits, révélant encore un peu plus au voyageur issu de notre monde la richesse de l'univers obscur.
Née en 1982 de la collaboration de François Schuiten et Benoît Peeters, la série Les Cités obscures est aujourd'hui une oeuvre culte, avec 1,2 million d'exemplaires vendus en français et des traductions en une quinzaine de langues. S'ils se nourrissent de références à notre monde, notamment sur le plan architectural, les albums des Cités obscures s'inscrivent dans un univers parallèle au nôtre, dont la singularité s'est affirmée davantage à chaque nouveau tome.Trente-sept ans après les débuts de la série dans le journal (A suivre), cet ultime volume de la saga reprend les histoires les plus récentes:La Frontière invisible (2004), La Théorie du grain de sable (2008), Souvenirs de l'éternel présent (2009), ainsi que de nombreux compléments sur les personnages et le monde des Cités obscures...
Solitaire dans un titanesque édifice qui ne semble avoir ni commencement ni fin, Giovanni Battista est attaché à une tâche étrange:remettre en permanence en état, rafistoler cet immense bâtiment dont les voûtes, les arches et les montants semblent toujours à la limite de la rupture ou de l'effondrement. Il est l'un des mainteneurs de la Tour, et peut-être bien son Guetteur, aussi... Mais le métier part à vau-l'eau. L'Inspecteur tant attendu, après une si longue attente, ne s'est toujours pas montré. Et des trépidations suspectes commencent à se faire sentir dans les entrailles de la construction. Aussi Giovanni, un matin, laisse-t-il sa tâche de côté et entreprend-il une longue descente en direction de la Base, afin d'en référer aux instances supérieures... La Tour, dont voici la nouvelle édition, est le fabuleux récit de l'exploration d'un univers déliquescent, une fable épique aux dimensions d'un édifice-monde, une échappée fantastique pleine de paradoxes, de simulacres et de faux-semblants. Magnifique de maîtrise, d'invention, de poésie, voici assurément l'un des plus beaux fleurons de la passionnante saga des Cités Obscures.
Constant Abeels, fleuriste de profession, est un homme moderne. Il vient de choisir de se convertir à la fleur en plastique, ce nouveau matériau plein d'avenir. Une ouverture d'esprit qui lui permet, à la faveur d'une rencontre avec un chercheur connu, d'être présenté à tout ce que Brüsel compte d'esprits innovants:un bourgmestre audacieux, un entrepreneur de travaux publics visionnaire, des scientifiques entreprenants... Tous ont pour la ville des projets grandioses, qui pourraient faire d'elle la capitale des Cités Obscures. Mais au fait, la raison estelle soluble dans la modernité, et réciproquement? Et peut-on affirmer que le ridicule a vraiment droit de cité? Machines folles, savants saisis par le délire, urbanistes bons à enfermer... Avec cette histoire se moquant gentiment de la capitale qui l'a inspirée, Schuiten et Peeters signent le plus sarcastique et le plus drôle des épisodes des Cités Obscures.
Que se passe-t-il au juste à Samaris? C'est pour le savoir que Franz, un envoyé de la ville de Xhystos, prend à son tour la très longue route qui mène à la cité. Mais sur place, le secret ne fait que s'épaissir. Toutes les tentatives de Franz pour appréhender et comprendre ce qui se noue exactement à Samaris restent vaines. Pourquoi ne voit-on jamais d'enfants dans les rues de la cité? Pourquoi les passages et les lieux que Franz semblait connaître semblent-ils se volatiliser? La ville (dont l'emblème est la drosera, une plante carnivore), plus insaisissable, plus sinueuse, plus complexe qu'elle ne paraît l'être de prime abord, s'ingénie à lui échapper, encore et toujours...
Au seuil de l'été, le jeune Roland de Cremer vient prendre ses nouvelles fonctions au célèbre Centre de Cartographie, un édifice écrasant construit en lisière d'un désert lugubre. Protégé de « Monsieur Paul », un cartographe de la vieille école qui l'a pris en amitié, et confronté à l'arrivée de nouvelles machines automatiques qui prétendent révolutionner la cartographie traditionnelle, il comprend bientôt qu'il n'est qu'un des rouages d'un conflit larvé opposant les anciens et les modernes. Et peut-être même l'otage d'une manoeuvre politique:alors que le monde des Cités Obscures traverse une crise grave, le chef suprême de la Sodrovno-Voldachie, le maréchal Radisic, cherche à instrumentaliser la cartographie pour légitimer les conquêtes militaires qui lui permettraient de fonder un empire...
Lors d'un séjour au parc d'attractions d'Alaxis, la jeune Mary Von Rathen est la victime d'un étrange phénomène:tout son corps s'incline à 45 degrés, comme si la pesanteur à laquelle elle est soumise venait d'un autre univers. Rejetée par les siens pour son altérité, Mary trouve refuge dans une troupe de phénomènes de foire, avant d'entrer en contact avec Wappendorf, un astronome dont l'équipe vient de déceler l'existence d'une planète occulte, si dense qu'elle pourrait être à l'origine de la physique aberrante affectant la jeune femme. Simultanément, dans un autre espace temps, le peintre Augustin Desombres est littéralement possédé par d'étranges motifs surgissant sous son pinceau, comme venus d'ailleurs...
Brüsel, 21 juillet 784. Constant Abeels répertorie avec patience les pierres qui se matérialisent mystérieusement dans les différentes pièces de son appartement. Toutes pèsent exactement le même poids:6793 grammes - un nombre premier... Dans un immeuble voisin, une mère de famille constate, de la même manière, que du sable s'accumule avec régularité dans son appartement, tandis qu'un peu plus loin, le patron et chef cuisinier de la célèbre brasserie Maurice découvre qu'il perd du poids, sans maigrir pour autant... Au fil des jours, ces étranges manifestations ne font que s'accentuer. Une femme arrive spécialement de Pâhry pour enquêter sur ces faits insolites:Mary Von Rathen, celle qu'on a autrefois surnommée « l'enfant penchée ». Elle découvre bientôt que ces phénomènes convergent tous vers une même personne:Gholam Mortiza Khan, un guerrier Bugtis venu tout récemment à Brüsel pour vendre des bijoux... Dans une profusion de décors urbains d'une richesse et d'une inventivité exceptionnelles, Schuiten et Peeters renouent avec les atmosphères inimitables du cycle des Cités Obscures.