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Edith Wharton
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Dans la bonne société new-yorkaise de la fin du xixe siècle, où les conventions sociales sont sacro-saintes et où règne la quête permanente du « bon ton », le jeune Newland Archer s'apprête à épouser la respectable May Welland. Mais l'arrivée de la comtesse Ellen Olenska, séparée de son époux dans des circonstances jugées scandaleuses, ébranle les certitudes de Newland, attiré par cette femme en décalage avec son milieu.
Plus qu'une énième histoire d'amour impossible, Le Temps de l'innocence (1920) est le récit d'une libération manquée, entravée par les lois du clan. Avec une modernité déconcertante pour son époque, Edith Wharton peint la violence des passions refoulées, mises en lumière par le personnage d'Ellen, qui bouleverse les moeurs figées du « vieux New York ».
DOSSIER
- La satire d'une communauté.
- La communauté en péril.
- Tout change, rien ne change. -
Lily Bart, orpheline ruinée, cherche désespérément à faire un beau mariage pour assurer sa position sociale. Cependant, difficile de naviguer dans les courants traîtres d'un monde fondé sur les apparences. Tiraillée entre son éducation futile et ses idéaux de liberté, d'amour et de grandeur, Lily évolue jusqu'à l'inévitable au milieu des bals somptueux, des dîners extravagants. Détruite par le scandale, minée par des dilemmes moraux, elle devient le symbole d'une vie violentée. À sa sortie en 1905, ce grand roman de moeurs a suscité la controverse mais a rencontré un succès immédiat. Situé dans la haute société new-yorkaise du XIX?, où seule compte la richesse affichée, La maison de liesse explore l'impact des normes sociales sur le destin des femmes. Dans cette nouvelle traduction, Edith Wharton est au sommet de son art, subtilement cynique et bouleversante.
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« Elle est là, autour de vous. Ne passez pas à côté - l'immédiat, le réel, le nôtre, le vôtre, celui du romancier qu'il attend... Faites New York ! » (Henri James à Edith Wharton, 1902).
Sur le conseil du romancier Henry James, l'Américaine Edith Wharton jette une lumière crue et révélatrice sur l'aristocratie new-yorkaise, saisissant à la fois la haute comédie qui s'y joue et les contradictions qui l'animent. Autrice de poèmes et de nouvelles déjà parus dans des magazines littéraires de renom, elle porte désormais un regard acéré sur la mondanité, les convenances et l'étiquette, les règles du jeu social, l'hypocrisie, la cruauté et la corruption qui gangrènent la bonne société, celle de l'argent et des affaires, qui l'a vue naître et grandir. Au fil des récits (romans et nouvelles), avec un sens aigu de la satire, elle décrypte la quintessence même de son milieu et son esprit clanique, les luttes impitoyables et les menaces feutrées que fait peser sur l'ancien monde l'arrivisme conquérant d'une nouvelle caste, celle du nouveau riche.
Plus qu'une ville de naissance, New York sera à jamais pour Wharton une muse, aussi capricieuse qu'exigeante, qui l'inspirera même après son installation définitive en France en 1913. La fresque historique qu'offrent ici les trois romans et un recueil de nouvelles, parus entre 1905 et 1924, plonge le lecteur au coeur d'une société aussi fascinante que détestable, dont les failles morales se dissimulent derrière les apparences d'une probité candide, depuis les années 1840 jusqu'aux lendemains de la Première Guerre mondiale. Et avec cette édition Quarto et les documents d'archives inédits qui l'illustrent, l'occasion unique de découvrir le parcours d'une des romancières les plus marquantes de son temps, un véritable esprit libre. -
Issue du milieu oisif et fortuné de la haute société newyorkaise, Edith Wharton est l'une des autrices les plus importantes du début du XX? siècle. Liées entre elles par une terrible glaise où se conjuguent les strates du passé, du non-dit et du manque, les nouvelles ici rassemblées sont hantées par tout ce qui menace de détraquer la machine sociale : passions, vices, ambitions mal gouvernées... Cet ensemble de nouvelles, qui s'étend sur toute la carrière d'Edith Wharton, offre un aperçu saisissant des diverses facettes de l'autrice, qui a rarement mieux joué de son pouvoir d'émotion et de son humour cruel. Ce volume contient : Atrophie - Autres temps - Le Dernier Atout - L'Ange près de la tombe - D'après Holbein - Graine de grenade - Fièvre romaine.
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Sous la neige ; Les Metteurs en scène ; Le Bilan
Edith Wharton
- Arfuyen
- Le Rouge & Le Noir
- 3 Octobre 2024
- 9782845903746
« Pourquoi si peu de parents savent-ils quelle chance c'est pour un enfant d'apprendre en bas âge les langues modernes ? » observe Edith Wharton dans son autobiographie, Les Chemins parcourus. Le français, elle l'a parlé depuis l'âge de quatre ans. Elle n'a cessé de le pratiquer au cours de ses nombreux séjours en France et surtout à travers ses lectures.
En 1907 Wharton s'installe à Paris. Lorsque la guerre éclatera elle décidera d'y rester et participera à l'effort de guerre avec un extraordinaire dévouement. Elle sera parmi les rares étrangers à se rendre dans les tranchées.
Après la guerre elle vivra au gré des saisons dans sa fastueuse villa de Hyères et au Pavillon Colombe à Saint-Brice-la-Forêt (Val-d'Oise), et ne retournera qu'une seule fois aux États-Unis avant sa mort à Saint-Brice en 1937. Elle repose au cimetière protestant de Versailles.
Faut-il s'étonner que la plus française des grands écrivains américains ait écrit en français ? Ethan Frome, l'un de ses chefs-d'oeuvre, c'est en français qu'elle en a écrit l'ébauche et, un an après la publication en revue à New York, elle en livrera elle-même la version française sous le titre Sous la neige (1912). Écrite en français, la nouvelle Les Metteurs en scène (1908) n'a pas de version anglaise alors que The Letters/Le Bilan a paru en revue simultanément (1910) dans les deux langues à Paris et aux États-Unis. Les trois sont ici pour la première fois réunis et présentés par l'un des meilleurs connaisseurs d'Edith Wharton, Jean Pavans. -
Les montagnes du Massachusetts à la fin du XIX? siècle. Ethan Frome est un jeune homme pauvre qui aime les livres et rêve de voyages. Il a hérité d'une ferme et d'une scierie qui ne rapportent rien, épousé une vieille cousine hypocondriaque. Et, sans comprendre ce qui lui arrive, il tombe amoureux pour la première fois. En trois jours, sa vie va basculer. Même la mort ne voudra pas des héros de cette tragédie rurale, chef-d'oeuvre atypique d'Edith Wharton.
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Edith Wharton (1862-1937) se disait poursuivie par les sujets de romans : « Ils pullulent autour de moi comme des moustiques ! Ils me rendent malade ; ils m'étouffent. J'aimerais m'en débarrasser. » Enfant déjà, elle ne cessait de raconter des histoires à ses proches, et il fallait que ces histoires semblent extraites d'un livre : « Chaque jour, durant des heures j'arpentais la nursery absorbée à «lire» inépuisablement des contes dans un livre que la plupart du temps je tenais à l'envers. »
Tout aussi précoce cependant que sa vocation de romancière fut pour Edith Wharton la vocation de poète. « Quand je lus mes premiers poèmes, écrit-elle, je sentis que c'était «une bénédiction d'être vivant par une pareille aurore». Ici, les mots étaient transfigurés ... C'étaient des présences visibles, presque tangibles, avec des visages aussi distincts que ceux des personnes parmi lesquelles je vivais. »
Wharton avait 16 ans quand parut son premier recueil de poèmes, Verses, en 1878. Deux autres livres de poésie ont paru de son vivant : Artemis in Actaeon en 1909 et Twelve Poems en 1926. Mais autant de ses poèmes, éparpillés dans ses correspondances ou dans ses carnets, n'ont paru qu'à titre posthume. C'est le cas de Terminus, l'un de ses poèmes les plus amples et les plus personnels, que Jean Pavans a placé au centre de ce choix de textes qui permet de découvrir enfin en France la poésie de Wharton, la plus française des écrivaines américaines. -
Chez les heureux du monde
Edith Wharton
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 27 Janvier 2010
- 9782253082521
Un après-midi de septembre, à la gare de New York, Mr Selden rencontre par hasard Miss Lily Bart ; elle vient de manquer le train qui devait la conduire chez des amis. Elle accepte de venir prendre une tasse de thé chez l'avocat. C'est l'occasion pour lui de faire une cour discrète à cette jeune femme de vingt-neuf ans, orpheline charmante mais sans argent, qui aimerait faire un riche mariage. Mais, pour elle, ce moment passé seule à seul chez un célibataire est aussi la première entorse aux usages du monde. Évocation brillante de la haute société newyorkaise, où la richesse ne compte qu'affichée, Chez les heureux du monde fonde son intrigue sur le thème du mariage et de l'ascension sociale qu'il permet. Mais Lily Bart confond la vie et les fausses valeurs auxquelles elle sacrifie son âme...
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Quand George Darrow, jeune diplomate trentenaire, retrouve par hasard Anna Leath, amour de jeunesse qu'il n'avait pu épouser, elle est devenue veuve et mène une vie retirée. L'attirance qui les avait rapprochés renaît immédiatement.
Mais Anna Leath, américaine cultivée et du meilleur monde, ne parvient pas à se départir d'une réserve dont on ne sait si elle est pudeur, froideur ou indécision. Darrow, qu'un concours de circonstances amène à se croire éconduit, croise le chemin d'une jeune femme jadis rencontrée à Londres et dont l'existence n'a rien de simple, mais dont le sourire, l'énergie et le courage le distraient agréablement de son chagrin présent.
Une brève idylle se noue ; elle aura des conséquences incalculables... -
«Les programmes de Mrs. Manford étaient immuables. On en venait à douter que la maladie, ou même la mort, puisse les désorganiser. Tenter de modifier la mosaïque complexe de ses rendez-vous aurait été comme chercher à démolir la pyramide de Khéops avec le bout d'une ombrelle.»Prise dans le tourbillon de la vie new-yorkaise des Années folles, Pauline ne s'épargne pas. Guérisseurs, gourous et marchands d'art s'arrachent cette femme exemplaire qui préfère s'adonner aux exercices d'élévation de l'âme plutôt que de se plier aux aspirations intimes de son époux. Rien d'étonnant à ce que celui-ci soit sensible à l'extrême légèreté de Lita, sa belle-fille, à son profil d'ange primitif, voire à ses extravagances. Mais ce besoin d'évasion annonce un drame...
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L'un des plus grand succès d'Edith Warton Le village de North Dormer, en Nouvelle Angleterre, abrite une communauté puritaine et étriquée au sein de laquelle la belle Charity vit et, surtout, s'ennuie. Adoptée enfant par le notable du village, le vieux Royall, Charity est née dans la " montagne ", un endroit dont on parle tout bas et en se signant, un lieu sauvage qui a dû la marquer de son empreinte. Son insaisissable différence attire immédiatement l'attention de Lucius Harney, jeune architecte de la ville venu se perdre à North Dormer pour croquer des habitats traditionnels. Très vite, Charity s'éprend passionnément de lui...
Admiré par Henry James, considéré par Joseph Conrad comme le plus beau roman d'Edith Wharton, parfois comparé à Madame Bovary, Été fit scandale à sa parution, en 1917. -
Edith Wharton témoigne à l'égard des jardins italiens de ce même souci de la forme qui préside à son écriture romanesque. De la Lombardie jusqu'en Vénitie, la romancière nous invite à suivre son périple italien pour y découvrir la féerie que sont l'éclat bleuté d'un lac vénitien ou les marches de marbre d'une rotonde florentine...
Avec la curiosité passionnée de l'amateur et la trempe d'un grand écrivain, elle réussit, à partir de quelques fragments - une loggia aux arcades aériennes, un bois de cyprès, une cascade - à recréer l'ordonnance souple des grands jardins de plaisance et de leur architecture ornementale. Ces splendeurs, pour la plupart dessinées par d'illustres architectes de la Renaissance, restent les témoins ultimes d'une période fastueuse. -
Le vice de la lecture
Edith Wharton
- Editions Du Sonneur
- La Petite Collection
- 1 Mars 2009
- 9782916136172
« Peu de vices sont plus difficiles à éradiquer que ceux qui sont généralement considérés comme des vertus. Le premier d'entre eux est celui de la lecture. » Dans ce texte paru en 1903 dans une revue littéraire américaine, la romancière Edith Wharton (1862-1937) dénonce l'obligation sociale de la lecture, nuisible à la littérature et fatale à l'écrivain.
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À Nice, au début du XXe siècle, Kate Clephane lutte pour sa survie sociale. Issue de la haute société new-yorkaise, elle vit aujourd'hui parmi les parias : tous ceux qui, comme elle, ont failli aux yeux du beau monde. Alors qu'elle était une jeune mariée et une jeune mère, Kate a eu une aventure avec un artiste et, rejetée par tous, a fui New York pour la France. Mais, presque vingt ans après son départ, sa fille Anne lui écrit : le mari de Kate est décédé et la fille veut retrouver sa mère. De retour en Amérique, Kate se construit avec Anne un foyer idyllique, que seul un homme pourrait venir troubler...Dans ce roman de 1925, Edith Wharton revient sur un thème qui lui est cher : la tension entre les désirs d'un individu et le poids des conventions sociales. Comme dans Le Temps de l'innocence et Ethan Frome, elle dépeint des personnages en combat permanent pour trouver une place dans un monde qui devrait être le leur. La Récompense d'une mère est l'une de ces tragédies dorées.
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L'ombre d'un doute
Edith Wharton
- Editions Du Brigadier
- Repertoire Americain
- 24 Octobre 2023
- 9782494702196
Kate, une ancienne infirmière, a épousé John Derwent, un jeune veuf appartenant à un milieu social bien supérieur au sien. Ils sont heureux ensemble malgré les réserves de la famille de John, jusqu'à ce que surgisse "l'ombre du doute" sur le passé de Kate. La question de la confiance entre les époux devient alors cruciale. Edith Wharton brosse ici un magnifique portrait de femme qui se bat pour conserver ce qui lui importe le plus, son estime de soi. Les personnages secondaires sont tout aussi convaincants, chacun défendant avec énergie et parfois avec humour son point de vue et ses valeurs. Une pièce dans la lignée de Maison de Poupée d'Ibsen ou d'Une Femme sans Importance d'Oscar Wilde, mais écrite par une femme.
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« Elles incarnaient «la jeune fille américaine», ce que le monde avait réussi de plus parfait » : pour Mrs St. George, ces cinq jeunes filles fraîchement débarquées à Londres sont un ravissement. Mais pour le petit monde étroit de l'aristocratie anglaise, leur pedigree laisse à désirer, et leurs ambitions paraissent bien vulgaires - et puis quelle idée de fumer et de s'exhiber ainsi sans vergogne ? Les « boucanières » n'en ont cure : à elles la belle vie, les bons plaisirs et les beaux partis !
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Kerfol et autres histoires de fantômes
Edith Wharton
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 9 Février 2011
- 9782253088967
Les fantômes whartoniens se glissent dans ces interstices de silence oppressant, minéral ou granitique, dans " ce trou, béant, surgi soudain dans notre expérience ".
Ils n'effraient plus, comme les fantômes anciens, par leurs apparitions spectaculaires et leur attirail gothique, mais par leur passage secret et discret, le frôlement furtif de leur " immense absence " et de leur palpable présence, en bas de l'escalier, derrière la porte de la bibliothèque, ou bien à l'autre bout de la table si près qu'on pourrait presque les toucher.
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Roman majeur d'Edith Wharton, généralement considéré comme son chef d'oeuvre, L'Âge de l'innocence remporte le prix Pulitzer en 1921, un an après sa sortie aux Etats-Unis, et sera adapté au cinéma par Martin Scorsese en 1993.
« Faites New York ! » - telle est l'injonction qu'adresse, dès 1902, Henry James, son mentor et ami, à la romancière. L'Âge de l'innocence, oeuvre de la maturité, se présente comme le tableau évocateur, subtil et puissant d'un monde disparu qui est aussi celui de l'enfance d'Edith Wharton.
Au début des années 1870, dans le petit univers élitiste et fermé de la bonne société new-yorkaise, Newland Archer s'apprête à épouser la pure et radieuse May Welland, incarnation « de tout ce à quoi il avait cru et qu'il avait révéré ». L'irruption de la cousine de sa future femme, la mystérieuse comtesse Olenska, qui rentre précipitamment d'Europe pour fuir un mariage malheureux, va donner une tournure inattendue à ses fiançailles. Alors que la comtesse fascine et scandalise tour à tour New York, Archer voit peu à peu le mélange de sympathie et de perplexité que lui inspire Ellen Olenska se changer en un sentiment plus troublant. Cette rencontre décisive ne sera pourtant porteuse d'aucune émancipation. Tout au plus Newland Archer prendra-t-il conscience de l'implacable étau dans laquelle cette société corsetée enferme les individus et du sort qu'elle réserve à ceux qui refusent de se conformer à ses règles. Peinture d'un amour impossible, d'une libération manquée et d'un monde voué à s'éteindre définitivement au sortir de la guerre de 1914-1918, L'Âge de l'innocence se teinte d'une flamboyante mélancolie.
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Edith Wharton adorait la France et aimait aussi beaucoup les voyages en voiture. Avec son mari Teddy, entre 1906 et 1907, c'est dans une Panhard et Levassor 15hp achetée d'occasion à Londres qu'ils effectuent ce « tour de France », parfois accompagnés de Henry James.
Évidemment, les Wharton ne conduisent pas eux-mêmes, ils ont un chauffeur, et leurs bagages arrivent par chemin de fer, avec quelques domestiques, aux étapes les plus importantes. On voyage avec style !
Les Wharton sont des francophiles extrêmement cultivés et des touristes avertis. Partis de Boulogne, ils filent vers Amiens, Beauvais, puis Rouen. Ils continuent vers la Loire et l'Indre, puis font étape à Nohant sur les terres de George Sand. Paris, Poitiers, les Pyrénées, la Provence, l'Est... rien ne les arrête ! En route, ils admirent tout, les cathédrales, bien sûr, les paysages, les villages, mais aussi les Français, leur civisme, leur élégance, leur bonne humeur et leur façon intelligente de profiter de la vie...
Avec ce récit en forme de carte postale, Edith Wharton nous fait revisiter et redécouvrir lieux et monuments avec une chaleur et un enthousiasme communicatifs.
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In the upper-class New York of the 1870s, Newland Archer is happily engaged to marry the pretty May Welland. His perfectly harmonious existence is disturbed when he discovers passion after meeting "poor Ellen Ollenska" in his cousins' Opera box.
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Mrs Clingsland découvre avec désolation un matin l'image que lui renvoie son miroir : celle d'une femme qui n'a plus vingt ans. Mrs Attlee, sa confidente, trouve un subterfuge pour la sortir de sa torpeur : elle lui transmet des messages d'amour d'outre-tombe du jeune Harry, noyé lors du naufrage du Titanic. Spiritisme, apparition de fantômes, messages de l'au-delà... Edith Wharton révèle avec un humour piquant que les fantômes ne survivent que dans l'imagination de ceux qui les évoquent.
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Ce recueil réunit trois nouvelles : Le pélican, écrite en 1898, Les lettres en 1930, et Le fils en 1933. Toutes les trois traitent de la maternité, thème cher à Edith Wharton, trop tôt privée d'un père adulé, meurtrie par une relation difficile avec une mère égoïste et frivole, et victime d'un mariage désastreux et stérile qui la conduira au divorce. L'auteur impose une fois de plus, par son art incomparable de soulever les voiles du mystère, une atmosphère de «suspense» psychologique au charme envoûtant.
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"Susy avait la même échelle de valeurs que ces gens; elle parlait leur langage, même si elle en comprenait d'autres; elle avait soif des mêmes plaisirs qu'eux, même si elle n'adorait pas leurs dieux. Mais, du jour où elle était devenue sa propriété, il avait élaboré au sujet de cette femme une conception qui répondait à un besoin de vénération profondément ancré en lui." Susy et Nick Lansing passent leur voyage de noces en Italie chez des amis plus fortunés. Leur mariage d'amour et le pacte qui les lie ne sauraient souffrir de concessions ou de bassesses. Mais les idéaux peuvent-ils se heurter à la dure réalité du couple et de la vie mondaineoe Lorsque Suzy accepte un marché peu moral qui lui permet de faire partie de la jet-set, le conflit larvé qui les mine déjà se déclenche...
Dans ce roman flamboyant, passion et raison s'opposent toujours, orgueil et jalousie rencontrent inlassablement les caprices du destin.
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Les beaux mariages (les)
Edith Wharton
- Belles Lettres
- Domaine Etranger
- 19 Septembre 2018
- 9782251448497
Ondine Spragg s'ouvre les portes de l'aristocratie newyorkaise grâce à son mariage avec Ralph Marvell. Son ambition l'amène à divorcer et à se lancer à la conquête des hommes susceptibles de lui apporter tout ce qu'elle désire, c'est-à-dire l'amusement mais aussi la respectabilité. Si elle échoue face au banquier Peter Van Degen, elle va trouver une nouvelle victime en la personne du Marquis de Chelles, grâce à qui elle va - espère-t-elle - trouver une place de choix dans le monde du Faubourg Saint-Germain. Mais c'est vers Elmer Moffatt, un ami d'enfance auquel elle avait été mariée secrètement, qu'elle finira par revenir et en compagnie duquel elle trouvera le bonheur.
Les qualités d'analyse de la grande Edith Wharton et son brio font merveille dans cette vaste fresque qui dépeint une classe qui meurt et le monde du XXe siècle en pleine formation et trace avec audace et talent le portrait d'une femme moderne.