L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur voyage ?
Dans les années 1850, un gamin de quatorze ans part au Texas rejoindre une bande de chasseurs payés pour exterminer les Indiens. Au milieu du désert, la loi n'existe plus. À ce jeu de massacre, seuls survivent ceux qui parviennent à éveiller la plus profonde et la plus intime sauvagerie... Avec cet anti-western basé sur des faits réels, l'auteur nous livre un de ses plus grands romans : noir, lyrique et violent.
A la frontière du Texas, Moss découvre un carnage : un homme à moitié mort, d'autres déjà froids, des armes, de l'héroïne et deux millions de dollars. La tentation est trop forte. Mais on ne vole pas impunément des narco trafiquants. Moss devient l'objet d'une impitoyable chasse à l'homme. A ses trousses, un vieux shérif et un tueur psychopathe de la pire espèce...
Achever cette louve prisonnière du piège qu'il a posé est au-dessus des forces de Billy. Il quitte le ranch familial pour la ramener sur sa terre natale. De l'Arizona au Mexique, la route est longue et périlleuse. Il faut franchir la frontière, le grand passage, et pénétrer dans un monde de hors-la-loi, où la révolution gronde... Le moment est venu de faire face à la sauvagerie des hommes.
John Grady Cole et Billy Parham se retrouvent dans un ranch du Nouveau-Mexique. Toujours en quête du mythique Far Ouest d'autrefois, ils arpentent les grands espaces encore vierges de l'Ouest sauvage. Mais quand John Grady décide de passer la frontière pour aller kidnapper la jeune prostituée mexicaine dont il s'est épris, ses rêves d'amour et de liberté se heurtent aux forces inéluctables de la réalité...
Depuis sa sortie de prison, Suttree vit sur les berges de la rivière Tennessee, dans la banlieue de Knoxville. Ses errances, imbibées d'alcool, le mènent dans les marges de la société américaine des années 1950 : celle des repris de justice, des vieux paysans désabusés, des chômeurs de tous bords, des prêtres évangélistes et des clochards qui sillonnent les routes.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Guillemette Belleteste et Isabelle Reinharez.
Parce que l'Amérique d'après guerre condamne leurs rêves d'aventures, John Grady Cole et Lacey Rawlins quittent le Texas et chevauchent vers le Mexique. Les deux adolescents partent vivre ailleurs, pour célébrer avec une nature intacte des noces éternelles. Mais ce voyage initiatique, plein d'espoirs et de révélations, se transforme en descente aux enfers.
Les appalaches en été, la pauvreté, une cahute délabrée à la lisière d'une forêt, un couple incestueux, frère et soeur, et pour finir un nourrisson abandonné au milieu des bois voilà posés les éléments d'une tragédie à laquelle, un à un, de nouveaux personnages vont s'ajouter, au fil d'une errance désespérée.
Cormac mccarthy met en scène, avec une incroyable virtuosité, des êtres frustes et illettrés, et donne à voir la misère du vieux sud américain dans une langue lyrique et baroque. cette fable sur le bien et le mal, sur l'innocence livrée à la violence et au péché, est d'une force exceptionnelle.
John grady cole et billy parham se retrouvent dans un ranch du nouveau-mexique.
Toujours en quête du mythique far west d'autrefois, ils arpentent les grands espaces encore vierges de l'ouest sauvage. mais quand john grady décide de passer la frontière pour aller kidnapper la jeune prostituée mexicaine dont il s'est épris, ses rêves d'amour et de liberté se heurtent aux forces inéluctables de la réalité...
Lorsque cormac mccarthy écrit en 1965 ce premier roman, tout, ou presque, de son oeuvre à venir y trouve son inscription.
Un paysage que le vide rend irréel, oú dominent le blanc aveuglant et le rougeoiement du ciel ; un personnage de chaplin, qui n'existe qu'à travers ses gestes, ses mimiques, ses attitudes, comme privé de monde intérieur, mais bientôt plongé dans un tourbillon de bruit et de fureur : la prohibition, la crise de 29, des scènes de chasse au petit matin, de jeunes paysannes à demi nues au bord de la rivière, une voiture noire au capot luisant qui fonce dans la nuit.
Et toujours cette nature sauvage, violente, intacte, plus ancienne que l'homme, et qui, probablement, lui survivra. le gardien du verger a reçu le prix faulkner l'année de sa parution.