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Littérature
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Les grandes espérances
Charles Dickens
- Gallimard
- Les Classiques Anglais
- 23 Novembre 1935
- 9782070219216
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David Copperfield, de grandes espérances, Pickwick club, Olivier Twist
Charles Dickens
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 10 Septembre 2020
- 9782072889080
Dickens est un poète. Il se trouve aussi bien dans le monde imaginaire que dans le réel. [...] Son imagination est si vive, qu'elle entraîne tout avec elle dans la voie qu'elle se choisit. Si le personnage est heureux, il faut que les pierres, les fleurs et les nuages le soient aussi ; s'il est triste, il faut que la nature pleure avec lui. Jusqu'aux vilaines maisons des rues, tout parle. Le style court à travers un essaim de visions, il s'emporte jusqu'aux plus étranges bizarreries ; il touche à l'affectation, et pourtant cette affectation est naturelle ; Dickens ne cherche pas les bizarreries, il les rencontre. Cette imagination excessive est comme une corde trop tendue : elle produit d'elle-même, et sans choc violent, des sons qu'on n'entend point ailleurs. Hippolyte Taine, 1856.
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Les Papiers Posthumes du Pickwick Club
Charles Dickens
- Gallimard
- Quarto
- 14 Novembre 2019
- 9782072828317
Lorsqu'il achève la publication en feuilleton, en novembre 1837, des Papiers posthumes du Pickwick Club, Charles Dickens (1812-1870) - âgé de vingt-cinq ans et connu sous le pseudonyme de Boz - est au seuil d'une gloire et d'un succès dont il ne se départira jamais plus. En lançant sur les routes de la campagne anglaise un duo donquichottesque composé d'un homme d'affaires à la retraite bedonnant et chauve et de son valet cockney, flanqué d'une troupe fantasque, Dickens réinvente le genre picaresque, célébrant avec nostalgie les coaching days, les beaux jours de la route, des diligences, des auberges et des relais de poste. Par son génie comique, ses joyeux épisodes de farce et de burlesque, ses dialogues truculents et sa tendre ironie à l'endroit des personnages, le texte charme rapidement les lecteurs qui se délectent du vibrant hommage rendu à la beauté idyllique et pastorale du pays anglais - antidote salutaire aux affres de l'ère industrielle et de la modernité. Annonciateur des romans de la maturité, Les Papiers posthumes du Pickwick Club jette à la fois les bases de l'oeuvre littéraire mais aussi celles de l'action réformatrice politique et sociale de son auteur. Chef-d'oeuvre d'humour et classique incontournable, le texte est ici présenté, comme dans les éditions du XIX? siècle, avec les gravures de Hablot K. Browne, dit Phiz, illustrateur et comparse indissociable de Boz. La présente édition propose de découvrir la vie du jeune Dickens, de parcourir l'histoire éditoriale de ce qui fut l'un des plus grands succès de librairie du siècle, dans une Angleterre victorienne en pleine mutation sociale et culturelle, où le divertissement est une affaire sérieuse, où l'art de rire n'est pas l'apanage des puissants.
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L'ami commun ; le mystère d'Edwin Drood
Charles Dickens
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 21 Février 1991
- 9782070111992
La carrière de Charles Dickens a commencé tôt. Tout se passe entre 1836 et 1870. Tout : les quinze romans et les récits plus courts. L"Ami commun (1864-1865) est dans la lignée des énormes machines lancées par Dickens dès 1836 : un millier de pages, où prolifèrent avec exubérance incidents, personnages, lieux, mots, images et idées. Le comique y fait toujours aussi bon ménage avec l'émotion. La nouveauté réside dans la fermeté avec laquelle le romancier tient les fils de ses complexes intrigues, dans la hardiesse encore accrue de son invention langagière, dans la vigoureuse ampleur de sa réflexion sur la société, la politique, la finance, l'éducation, l'homme, l'amour et le mariage. Du Mystère d'Edwin Drood, il n'en n'écrivit que la moitié, et mourut le 9 juin 1870, la plume à la main. De 1870 à 1990, des dizaines de «suites» et des centaines d'études ont été écrites pour tenter de répondre aux interrogations que laisse subsister cette «fugue inachevée». L'auteur a légué en tout cas au lecteur un fragment d'une singulière richesse ; la qualité littéraire du Mystère d'Edwin Drood n'a guère retenu l'attention de la critique ; elle est pourtant éclatante. Jamais Dickens n'avait atteint une aussi sobre maîtrise de ses moyens d'expression. L'ouvrage s'achève par un panorama bibliographique des études consacrées à Dickens.
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Esquisses de Boz ; Martin Chuzzlewit
Charles Dickens
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 21 Novembre 1986
- 9782070111107
Comme le note Sylvère Monod dans sa préface, «ce volume est bien le lieu privilégié pour se livrer à l'observation et surtout à la dégustation de ce phénomène littéraire exceptionnel qu'est l'humour de Charles Dickens». Les deux oeuvres présentées ici, qui appartiennent à la première phase de la carrière de l'écrivain, témoignent en effet de ce qui est probablement la caractéristique la plus puissante et la plus distincte de son art. Avec les Esquisses de Boz, Dickens donne sa toute première oeuvre, qu'il appelle «un ballon d'essai» dont le but n'est que «d'offrir de petits tableaux de la vie et des moeurs telles qu'elles sont réellement». Aujourd'hui encore le charme demeure de ces carnets de croquis dont John Forster parlait comme d'«un livre qui aurait résisté à l'épreuve du temps même s'il n'y en avait pas eu d'autres». Notons qu'une partie des récits contenus dans ce recueil était jusqu'à ce jour inédite en français. Dans Martin Chuzzlewit, roman paru en 1844, l'humour s'épanouit; entre l'exubérance comique de quelques passages et la délicatesse souriante de certaines scènes, une gamme pleinement représentative de l'art de Dickens s'offre au lecteurs. Martin Chuzzlewit est une oeuvre éloignée de tout souci de perfection formelle, c'est par son foisonnement et son extraordinaire vitalité qu'elle plaît. L'annotation de l'un et l'autre livre retrace l'histoire des textes et éclaire les allusions et références qui abondent dans les oeuvres de Dickens.
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La maison d'Aprevent ; récits pour Noël et autres
Charles Dickens
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 16 Octobre 1979
- 9782070109531
«Malgré le modernisme de la pensée et de la manière de Dickens dans La Maison d'Apre-Vent et dans les Récits pour Noël et autres, ce roman et ces contes et nouvelles restent des oeuvres marquées par leur époque. Il serait vain de dissimuler que, dans la mesure où ces livres cherchent à défendre et illustrer des valeurs, ce sont celles du coeur plus encore que celles de l'intelligence.
Mais pourquoi chercherait-on à le dissimuler ?Pourquoi le monde d'aujourd'hui refuserait-il d'être touché par la tendresse, la générosité, la délicatesse qui émanent de telles oeuvres, où elles sont servies par un art ferme et mûr ? Notre temps n'est pas friand de vertu, de gentillesse, d'élévation d'âme, de profondeur de sentiment. Il ne serait pas loyal de ne pas souligner que Dickens écrivait en premier lieu pour ses contemporains, pour un public qui en avait le goût. Mais la qualité de sa prose et de son imagination a permis à son oeuvre de triompher de l'épreuve du temps ; on peut espérer que ses éminents mérites littéraires permettront aux nouveaux lecteurs de La Maison d'Âpre-Vent et des Récits pour Noël et autres de lui pardonner d'être en même temps, à l'évidence, un homme de coeur, voire de lui en être reconnaissant.» Sylvère Monod. -
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