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L'orthographe : 99 trucs pour en rire et la retenir !
Bernard Fripiat
- Gunten
- 31 Octobre 2013
- 9782366820447
Chroniqueur sur Europe 1, Bernard Fripiat donne ces trucs en réponse aux interrogations des patrons, assistantes de direction, commerciaux qui s'inscrivent à ses stages d'orthographe. Son but : lutter contre la honte de faire des fautes, pire ennemie de l'apprentissage. Chaque truc renvoie à un épisode de la série humoristique « Orthogafe.com » accessible sur YouTube, ce qui vous permettra de rire de l'orthographe en famille. Après avoir bien ri, nous cesserons de la regarder comme une montagne infranchissable et la verrons telle qu'elle est : une épine dans le pied. Ce n'est pas grave, mais pour courir, c'est embêtant ! Enlevons l'épine ! « L'orthographe, 99 trucs pour en rire et la retenir », stylo rouge et nez rouge très compatibles pour ne plus s'en faire un mauvais sang. Bernard Fripiat, le plus fameux coach d'orthographe, s'est constitué un incroyable matériel de prestidigitateur. François de Closets, Zéro faute, Éditions des Mille et une nuits. «D'une phrase, d'une expression ou d'une question toujours avec cet accent belge inimitable, Bernard a emballé les auditeurs de France Bleu 107.1 et a donc ajouté chroniqueur radio à la longue liste de ses activités» Billie, Radio France
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Comédien reconnu, auteur confirmé d'essais et de romans, Bernard Fripiat est passé maître ès caricatures. Daumier les a peintes, Bernard les met en scène. La lumière de son projecteur est impitoyablement crue. A jour frisant, il dévoile l'implacable univers d'une jungle sans frontière. Grâce au talent irrésistible de Bernard on rit beaucoup... jaune. Je ne connais rien de plus jubilatoire que d'interpréter un personnage qui assouvit une légitime vengeance. Il suffit de voir le nombre de vedettes qui ont joué le Comte de Monte-Cristo. Malheureusement, de tels rôles au féminin sont rares. Il faut dire que la vengeance nécessite une vive intelligence et que la plupart des auteurs sont des hommes... Lorsque s'est présentée l'occasion de jouer Sylvie qui, pendant plus d'une heure, se venge patiemment d'un mufle qui s'est cru killer, je ne l'ai pas laissée passer. On devrait conseiller la lecture de cette pièce à toute femme victime d'une goujaterie. - Nadia Moreau, Comédienne. Deux êtres forts, durs, insensibles (en tout cas en apparence) qui s'affrontent droit dans les yeux est toujours un spectacle original. En jouant ce rôle du Juge, je me remémore les westerns de Sergio Leone qui ont bercé mon enfance. Avec un plaisir extrême, j'y retrouve la même force, la même tension et, surtout, le même humour. - Jean-François Warmoes, Comédien
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Menacé de mort, un présentateur vedette va devoir se promener dans les méandres de son passé pour retrouver à qui il a fait du tort et qui lui en veut. Que sont devenues ses victimes "médiatiques"? Pour trouver la réponse, il devra piéger une jeune téléspectatrice pour l'amener à enquêter et découvrir les arcanes de ce milieu, accomplissant ainsi un véritable parcours initiatique.? Si vous pensez que le talent c'est d'être, mieux encore de naître, alors nul besoin de faire et adieu la galère pour rejoindre « La galerie des places ». Place enviable mais attention, instable, éjectable car la cour nombreuse accourt ! Dans ce roman « On peut toujours dire : non ! », Bernard Fripiat met en garde. Humour, classe, élégance, vérité, sont une fois de plus les forces de sa grande armée à lui. Chef séducteur conquérant et drôle, ses mots, ses phrases, ses idées frappent sans jamais blesser et comme pour chacune de ses batailles, un ouvrage...Un engagement sincère et humaniste... Ah ! Le nouveau Fripiat est arrivé !! Avez-vous lu (vu au moins) le dernier Fripiat ?! Accourez...
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Le 22 novembre 1900, mourait dans la solitude Maître Théophile Pardase accusé de détournement de fonds et abandonné des siens. Décidé à punir sa famille, il dépose le magot dans un lieu sûr, à charge pour sa postérité de le garder pendant un siècle. Héritera le couple formé par deux de ses descendants directs qui remplira une double condition : être âgé de 27 ans le 22 novembre 2000 et baptiser son enfant Théophile. L'ancêtre croyait à la réincarnation. Pendant un siècle, la vie des Pardase, condamnés à une folie schizophrénique, sera rythmée par la nécessité de pondre un gosse entre le 21 novembre 1973 et le 22 novembre 1974 et surtout d'empêcher les autres d'exister. L'Histoire de ce 20ème siècle leur offrira bien des occasions de meurtres, bien des raisons de vengeance. Le roman commence le 21 novembre 2000. Bertrand Pèlerin, déposé voilà 27 ans dans un orphelinat par sa mère soucieuse de le protéger, a reçu une lettre étrange l'invitant à retrouver ses origines. Il va découvrir les branches survivantes de cette famille de fous, son histoire et vivre un week-end que les vieux auraient voulu pacifique... Monsieur l'inspecteur regardait d'un air amusé le jeune homme assis face à lui, qui se rongeait les ongles au rythme du train. Visiblement sa situation d'héritier ne semblait pas le détendre. L'homme sortit de sa mallette un dossier dont il masqua la couverture afin que son vis-à-vis ne voie pas le nom qu'elle portait? : "Pardase". Le dossier Pardase?: l'oeuvre de sa vie. La lettre d'une dénommée Sylvie Pardase avait atterri par hasard sur son bureau au Ministère des Finances où il était chargé d'examiner le bien-fondé des dénonciations émanant de gens qu'une première lecture avait qualifiés de mythomanes.
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Inévitablement, le loup de La Fontaine triomphe et les petites histoires qui suivent le confirmeront. Mais quelle est la motivation réelle du prédateur ? Bien sûr, il trouve une excuse pour satisfaire son appétit. Mais tous les loups ont-ils vraiment faim ? Celle-ci ne devient-elle pas à son tour un prétexte ? N'est-ce pas la tranquillité voire la joie de vivre de l'agneau qui est insupportable au carnassier ? L'agneau, lui, ne s'occupe pas du loup, il se contente de boire tout simplement sans rien devoir, sans rien demander à personne. Que l'on regarde l'Histoire humaine, que l'on observe notre vie quotidienne, et l'on constatera que beaucoup de loups n'ont pas besoin d'avoir faim pour croquer des agneaux qui ont tous un point commun : sans rien demander à personne, ils se contentent simplement de vivre libres et d'essayer d'être heureux. C'est souvent cette liberté que le persécuteur ne peut supporter. Il ne peut se faire à la vie de l'autre, à son bonheur, à son insouciance... Pourquoi ? Pourquoi certains êtres ne supportent-ils pas la vie de leurs contemporains ? Comment une personne s'octroie-t-elle un jour le droit de se dire : "je vais m'occuper de votre existence". Voilà ce que ces petites histoires pêchées dans l'Histoire ou dans la réalité contemporaine vont essayer de nous faire percevoir. On a construit de multiples théories pour comprendre la destinée humaine. Mais finalement, au quotidien, loin des grands principes et des belles illusions, la réalité ne se ramène-t-elle pas à une lutte inégale entre un être qui désire vivre et un adversaire qui a donné comme but à son existence : empêcher l'autre de s'accomplir. Ces persécuteurs, il ne faut pas chercher bien loin pour en découvrir. Ils s'incrustent là où ils peuvent, utilisant la puissance que la nature leur a donnée ou le pouvoir que la société leur a imprudemment octroyé. Un des grands bienfaits de la démocratie sera d'avoir su ôter à ces gens le droit de vie et de mort sur leurs victimes. Ils peuvent encore briser des existences mais pas toutes et pas définitivement. Comme La Fontaine l'a montré, de ces confrontations, l'agneau sort rarement vainqueur. Nous verrons que la victoire peut de temps en temps lui sourire. Parfois, un sentiment humain calme le bourreau. Parfois, divine surprise, la victime est plus puissante que prévu. Au travers de cette lutte éternelle entre le chasseur et sa proie, ces petites histoires éclairent tel un flash des épisodes de l'Histoire humaine et témoignent de notre société actuelle. Ces nouvelles peuvent paraître pessimistes à ceux qui rêvent au progrès moral de l'Humanité. Hélas, globalement l'Homme ne change pas... Par contre, individuellement, il peut s'améliorer... L'avenir, par définition incertain, peut nous faire vivre de multiples situations. Sachons choisir le bon camp. Si ces innocents récits pouvaient nous y aider, apporter un réconfort aux agneaux et dépouiller les loups de leur carapace de faux prétextes, ils n'auraient pas été complètement inutiles. En tout cas, il faudrait les conseiller à toute personne qui possède une ombre de pouvoir. Aimé Stelling
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Les questions d'Aurélien, cycle historico-comique, par Catherine HAGUE et Bernard FRIPIAT. Dans le livre I, Aurélien, étudiant en doctorat d'histoire et vivant au XXIIème siècle doit faire sa thèse sur les Carolingiens. Afin d'approfondir ses connaissances, il est «?transporté?» à cette époque en compagnie d'un «?cousin Maurice?», sorte d'androïde lui servant de mentor. La règle d'or : ne pas intervenir sur le cours de l'Histoire mais juste regarder... Aurélien est trop dissipé. Evidemment, connaissant Catherine et Bernard rien ne va aller comme prévu. Les tribulations de notre héros vont nous faire connaître un peu plus la vie au IXème siècle et peut-être répondre à cette question : Mais qui a foutu le bordel dans l'Europe en 814 ? À l'entrée de la ville, le payement obligatoire du tonlieu réveille les amoureux. Voilà comment un étudiant en Histoire du début du 22ème siècle découvre la capitale carolingienne ! Les rues sont étroites et encombrées. « Ça va aller ? demande-t-il à l'androïde. » « Oui ! En 2011, j'ai conduit place de l'Étoile en période de pointe à cause d'un élève qui faisait une thèse sur les mystères de la communication gouvernementale sous Sarkozy. Comme il n'y avait pas de loups, j'ai survécu. » Le robot réussit à caser leur chariot près de «?Chez mon Aix?», une taverne où ils décident de s'installer. Depuis quelques minutes, Aurélien ressent une immense envie de se gratter la tête. « L'époque médiévale ne me réussit pas. Au 22ème siècle, je n'ai jamais de pellicules. » L'humanoïde examine sa chevelure. « Au Moyen Âge non plus ! Ce sont des poux. »
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Pour nous divertir encore et encore, accompagnons les héros du livre I des questions d'Aurélien que nous connaissons maintenant, revenus de l'an 814 à la mort de Charlemagne, repartis pour la Rome antique défendre Néron, Aurélien donc, l'étudiant en histoire du 22ième siècle, Patrick l'humanoïde, Brune l'esclave sauvée et aimée. Les témoins accusant Néron d'avoir assassiné son frère Britannicus, sa mère Agrippine, son précepteur Sénèque, son épouse Poppée et provoqué l'incendie de Rome sont-ils suffisamment crédibles pour conduire le prévenu devant un jury d'Assises ? Pour y répondre, les deux auteurs BF & CH de ce roman « historicomique » distribuent astucieusement des « PTT » (Pilules Transpatio Temporelles). Avec grand plaisir laissons-nous transporter à Rome... Découvrons, apprenons... Suite à la lecture de cet ouvrage, plus conforme à la réalité historique que Quo Vadis, nous rangerons-nous... du côté... de Néron ? Dirigerons-nous notre pouce vers le haut ? « Néron n'est pas un assassin, maintient l'adolescent romain. » « Si ! s'amuse le futur historien. Dans le siècle des dieux, on l'appellerait serial killer. Suétone l'accuse d'avoir empoisonné son frère avec la variété de champignons que sa mère avait utilisée pour occire Claude. » Le jeune Romain éclate de rire. « Agrippine ! Toi qui l'as connue intimement, la crois-tu capable de tuer son mari ? » « Aurélien songe qu'il devra éviter cet argument dans sa thèse. » « Utiliser deux fois de suite la même technique d'assassinat, observe le défenseur de Néron, ils manquent d'imagination. Ton Suétone ignore-t-il que les nobles utilisent des goûteurs ? » « Tacite a anticipé ton argument. Selon lui, le poison se trouvait dans l'eau utilisée afin de rafraîchir la soupe brûlante. Il crédibilise la version de Suétone. » « Crédibilise ! s'exclame Fanfan. On contrôle la soupe de crainte qu'elle ne soit empoisonnée, mais personne ne songe à vérifier l'eau. » Leur habillage terminé, Celsus les invite à rejoindre leur litière. Sitôt installés, les cinq jeunes gens se voient soulevés par une dizaine de puissants esclaves.
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Spécialisé dans l'Histoire de la langue française, (il est notamment chroniqueur sur Europe 1 et auteur de « l'orthographe. 99 trucs pour en rire et la retenir »), l'historien Bernard Fripiat nous propose grâce à ce recueil de nouvelles de parcourir la nature humaine en décrivant la rencontre entre un prédateur et sa victime. Se promenant alternativement dans le passé et dans le présent, ces 22 nouvelles nous montrent que l'homme change peu. Le plaisir que ressent une noble romaine devant la mise à mort d'un gladiateur s'apparente à celui du critique participant à une mise à mort médiatique. La démarche d'un inquisiteur obligé de faire avouer les impies ressemble étrangement à celle d'un « winner » forcé de fermer une usine en préservant les intérêts des actionnaires. Guidés par leurs complexes et leurs frustrations, les prédateurs savent se montrer redoutables. Heureusement, les « méchants » ne triomphent pas toujours. Parfois l'issue est heureuse et même certains prédateurs se ressaisissent en passant du bon côté. A travers cet acte, peut-être redécouvriront-ils la douceur de vivre. Pour mériter cette grâce, il faut du courage, de la lucidité et beaucoup d'humanité. Pas de leçon de morale en revanche chez Bernard Fripiat, mais de l'aide toutefois pour s'y retrouver.