Spécialiste de l'oeuvre de Pierre Soulages, Bruno Duborgel décrit en une série de courts textes poétiques les ombres et la lumière qui jaillissent d'une des peintures de cet artiste. Les textes résonnent avec plusieurs photographies de cette oeuvre. La peinture se fait hypnotique, navette ensorcelante du rien et de la plénitude, de l'intégrale matière et d'une dimension sacrale ; elle est émettrice de déclinaisons rythmiques de maintes variétés de son noir lumière. Présence, présences... qui nous convient à une aventure silencieuse en contrée d'inconnu
Si la cure analytique est ce lieu où l'on parle de soi, peut-on véritablement y parler de Soi au sens d'une structure définitive qui nous arrimerait à une identité centrale ? L'existence même de l'inconscient y objecte sérieusement : Soi ne s'atteint pas.
Pourtant, il est des circonstances qui produisent un trouble identitaire, dévoilant une vacance dans la conscience que chacun peut avoir de son existence, et donnant le sentiment qu'une sorte d'altérité intime se signale. Comment appréhender ces difficultés identitaires ? De quelle façon les envisager par rapport au Moi ? S'agit-il d'une instance, d'un trouble de la conscience, d'une forme de décompensation...? Cet ouvrage propose d'analyser ces vertiges qui sapent l'identité d'un sujet, bouleversent ses idéaux, renversent ses certitudes, en s'appuyant sur le parcours de plusieurs artistes.
Des artistes se sont en effet avisés très tôt de cette cartographie intérieure, ainsi que des créations ou impasses qu'elle rendait possibles. Ils y fonderont chacun leur pratique : y forgeant leur acte poétique, comme René Char ou Roberto Juarroz ; y brossant une clarté d'être et d'ombre nouvelle, comme Pierre Soulages ; ou y faisant fleurir une langue nouvelle et sensorielle dégagée du maternel et de l'originel, comme Akira Mizubayashi. Les psychanalystes, quant à eux, y reconnaîtront des traces sensibles du parlêtre, dont la cure ramène parfois des rumeurs fécondes ou périlleuses du côté de chez soi.
Pierre Soulages dont la peinture occupe une place majeure dans l'histoire de l'art contemporain est aussi un maître incontesté de la gravure et plus généralement de l'estampe où ses innovations techniques sont mises, là aussi, au service de sa passion de la lumière.
Cet ouvrage présente le catalogue raisonné de l'intégralité de l'oeuvre imprimé de Pierre Soulages dans les trois techniques de l'estampe qu'il a pratiquées : gravure, lithographie, sérigraphie. Chaque oeuvre est reproduite en couleurs selon les indications de l'auteur. Le catalogue est précédé par un long entretien public de Pierre Soulages avec Pierre Encrevé.
Captant la clarté jaillie de la nuit, certaines oeuvres, d'une beauté unique, révèlent et enchantent les couleurs de l'ombre. Les collections de la Fondation Baur, musée des arts de l'Extrême-Orient, regorgent de ces perles rares, attirant visiteurs du monde entier.
Au sein des vitrines dédiées aux grès chinois de l'époque Song (960-1279), les bols tenmoku aux revêtements irisés, parcourus de « fourrures de lièvre », de « gouttes d'huile » en sont d'extraordinaires témoignages ; plus proche dans le temps, au sein de l'ensemble exceptionnel de porcelaines chinoises monochromes des XVII et XVIIIème siècles, on peut aussi découvrir les « poussières de thé » ou les « noirs miroirs » aux reflets ondoyants. Dans les espaces aux éclairages tamisés dévolus à l'art japonais, nombre des objets réunis par Alfred Baur condensent une esthétique du demi-jour, si justement célébrée par le romancier Tanizaki Junichiro dans son incontournable Eloge de l'ombre. Ainsi le noir profond des objets en laque en particulier - fourreaux de sabres, boites à thé, à encens, écritoires - aux surfaces ciselées, polies, ajourées, attise poudres et fils d'or, incrustations de métal, de nacre ou d'émaux.
C'est dans le sillage de cet héritage en clair-obscur que la Fondation Baur a souhaité accueillir le temps d'une exposition quelques-uns des chefs-d'oeuvre du maitre des « noirs lumière », Pierre Soulages. La complicité de son art nouée avec « l'épaisseur du silence » attachée selon les mots de Tanizaki, dans la culture visuelle de l'archipel, aux « couleurs des ténèbres », quoique purement contingente n'en est pas moins manifeste. Ses oeuvres ont parfois suscité des rapprochements avec la calligraphie ou la laque et pourraient aussi dialoguer avec la « peinture de l'envers » (urazaishiki) ; l'objet de cette exposition est de proposer une autre rencontre avec le Pays du soleil levant, née cette fois dans les lignes érigées, le son et la lumière perçant des forêts de bambous; à la « sculpture abstraite » née selon Pierre Soulages de l'« écriture des branches dans l'espace », répondent les tiges et les noeuds du bambou modelé en clair-obscur par un artiste d'exception, Tanabe Chikuunsai IV. Héritier de traditions et de techniques ancestrales, quatrième de sa génération, il travaille le végétal d'un regard neuf, sculptural et lumineux.
«Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s'étiole dans cette appartenance. Il m'aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchais en écrivant, en lisant, en tombant amoureux, en m'arrêtant net devant un liseron, un escargot ou un soleil couchant. Je cherche le surgissement d'une présence, l'excès du réel qui ruine toutes les définitions. Je cherche cette présence qui a traversé les enfers avant de nous atteindre pour nous combler en nous tuant.»
Ce catalogue présente une série d'« Outrenoirs » de Pierre Soulages, réalisés entre 1986 et 2018. Alternant les vues d'exposition, les photographies des oeuvres elles-mêmes et des détails, l'ouvrage est accompagné d'un texte d'Alfred Pacquement ainsi que d'une chronologie de Camille Morando.Onze oeuvres majeurs sont représentées ainsi que des magnifiques détails pour chacun d'elles : une immersion dans la peinture de Pierre Soulages. Ce portfolio est précédé d'un texte d'Alfred Pacquement, de quatre vues d'exposition et suivi d'une chronologie de Camille Morando. Un soin particulier a été apporté à l'objet livre avec un façonnage « à la japonaise » (pages doublées) et une impression sur un papier très fin.
Conçu comme un petit « catalogue privé » à côté du catalogue officiel l'ouvrage présente les 20 oeuvres de Pierre Soulages exposées au Louvre entre décembre 2019 et mars 2020 à l'occasion du centenaire de l'artiste.
Bruno Duborgel nous invite ici à un voyage initiatique pour pénétrer l'oeuvre de Pierre Soulages. Des anciens brous de noix (1946-1949) et goudrons sur verre (1948) à ces « outrenoirs » récents (2019), le parcours artistique de Pierre Soulages décrit un imprévisible chemin d'aventure et de renouvellements et, en même temps, affirme une fidélité rigoureuse à une même quête : celle d'un art dit-il, « qui ne transmet pas de sens, mais fait sens ».
Riche en évocations poétiques, l'auteur convoque dans cette ballade métaphorique des poètes tels que Stéphane Mallarmé, Yves Bonnefoy, René Char, André du Bouchet, etc. Un face à face silencieux et méditatif devant chacune des oeuvres reproduites dans le livre à cette occasion.
Laissons Pierre Soulages conclure lui-même le propos : « J'ai la conviction que peindre est ce qu'était écrire pour Mallarmé : "une ancienne et très vague mais jalouse pratique dont gît le sens au mystère du coeur." »
Il ressemble à quoi, votre noir ? Oui, le vôtre.
Parce qu'il n'existe pas qu'un seul noir !
Il peut être ascétique, mélancolique, erayant, élégant ou morbide.
Celui d'Henri Matisse est tout à la fois : « Le noir est une couleur en soi qui résume et consume toutes les autres. ».
Ça, c'est de l'art, une collection pour (re)découvrir les grands artistes en 40 notices illustrées :
- Une sélection précise d'oeuvres incontournables et inattendues.
- Des repères visuels clairs : chronologies, cartes, graphiques.
- Des encadrés variés : anecdotes, mises en contexte, influences.
Le noir est antérieur à la lumière. Avant la lumière le monde et les choses étaient dans la plus totale obscurité. Avec la lumière sont nées les couleurs. Le noir leur est antérieur. Antérieur aussi pour chacun de nous, avant de naître, "avant d'avoir vu le jour". Ces notions d'origine sont profondément enfouies en nous.
La production de passivité qu'est la « phénoménologie » ne s'élucide pas d'elle-même. Elle ne réfléchit ni le statut, ni la provenance de la passivisation à laquelle elle oeuvre. D'où provient ce désir de passivité ? À qui est-il indispensable d'identifier la réalité à la passivité ? Qui exige cette assimilation, quels effets en attend-il ? Qui veut l'être comme impuissance ?
L'idéalisme radical, se libérant de cette servitude, reconnaît la force du désir de passivité qui opère en nous. Contre « l'évidence » en laquelle celui-ci se présuppose à l'origine de toute pensée, nous n'accèderons à sa vérité qu'en défaisant son initiale domination. Comment donc parvenir à ne plus aimer la passivité ? Comment la pensée parvient-elle à ne plus s'identifier à cette absurde opération de passivisation ? Comment se libérer enfin de l'amour de l'impuissance ? Telle est l'interrogation de ce livre.
Pierre Soulages fête cette année ses 100 ans ! Né en 1919, il est l'un des artistes français contemporains les plus célèbres dans le monde. Sa signature est immédiatement reconnnaissable : c'est ce qu'il appelle "l'outre-noir", des tableaux gigantesques, en apparence complètement noirs, mais qui grâce à sa technique apparraissent en réalité avec d'innombrables variations de lumière. Une oeuvre hors norme, exposée en France (Montpellier, Rodez...) comme dans les musées du monde entier, et aujourd'hui au musée du Louvre !
Cet ouvrage est destiné à tous ceux qui sont vraiment déroutés par Soulages, mais aussi à tous ceux qui, l'aimant spontanément, voudraient en savoir plus. Il peut les aider à mieux voir les tableaux en donnant quelques clefs essentielles. On n'explique pas vraiment un peintre en retrouvant ses origines, en racontant son parcours, en cherchant ceux qui l'ont influencé, en repérant les différentes techniques employées. Il reste une part de mystère, quelque chose d'essentiel et d'irréductible. Malgré tout on peut essayer de tracer différentes pistes, extérieures à l'oeuvre, mais qui la cernent et l'approchent au plus près. On peut relever ce que les critiques les plus sensibles et les plus inspirés ont su si bien donner comme équivalent poétique, et surtout on peut retrouver ce que Soulages dit de sa démarche, de ses refus, de sa conception de la création. Soulages s'explique : il faut revenir aux textes, sans peut-être toujours les prendre à la lettre. Expliquer la peinture par un discours écrit, la tâche est peut-être impossible. Mais la tentation persiste de le faire malgré tout.
Le catalogue Soulages est aujourd'hui considéré comme la référence éditoriale autour du travail de l'artiste. Présentant un portfolio des photographies de Vincent Cunillère durant l'accrochage de l'exposition ainsi que l'ensemble des différents textes issus du colloque Soulages (notamment celui d'Alain Badiou), cette version « augmentée » représente un témoignage exceptionnel de l'exposition « événement » 2009 et rend compte de l'investissement de l'artiste pour la manifestation. Donnant à des auteurs prestigieux et internationalement reconnus comme Hans Belting, Yve-Alain Bois, Serge Guilbaut ou Hans-Ulrich Obrist, ainsi qu'à une pléiade de jeunes historiens d'art français l'occasion d'études inédites sur différents aspects du travail de l'artiste le catalogue reste un ouvrage incontournable.
Comment la création artistique de Soulages enrichit-elle notre recherche d'un sens, au coeur du visible et du monde sensible ?
Quel processus de découverte, de connaissance, engage la peinture ?
L'entretien par Aliocha Wald Lasowski permet de traverser l'ensemble de l'oeuvre de Soulages en dialogue et en miroir avec l'histoire de la peinture, de Manet à Klein, en passant par Rothko, Pollock, de Staël...
L'objectif ? Montrer la continuité d'une oeuvre élaborée à partir d'une rupture. Comprendre la vitalité, la productivité et l'obstination d'une dialectique entre le noir et la lumière, entre le temps et l'espace, entre la matière et le reflet, entre l'unité et la multiplicité. Ou comment, en huit décennies de travail acharné, un peintre réinvente l'art de créer.
Ce livre est habité par la rencontre de et avec Soulages. Ses rencontres ont marqué à jamais sa vision de l'art : d'abord avec l'archéologie et l'art pariétal, ensuite avec Conques et l'art roman, enfin avec l'abstraction pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses grandes rencontres des années 1950-1960, avec Picabia, Hartung, Atlan, Senghor, puis autour de Conques avec Georges Duby et Jacques Le Goff, sont aussi des moments phares de son oeuvre, comme l'est sa rencontre avec le Japon. Michaël de Saint-Cheron et Matthieu Séguéla tracent ici un triangle d'or entre l'art de Soulages, l'Afrique noire et le pays du Soleil levant. Ce livre analyse l'outrenoir à travers une double approche novatrice confrontée à l'histoire du xxe siècle et au dialogue des cultures et des arts.
"Devant un Outrenoir, qu'est-ce qu'on voit ? Il y a de la lumière réfléchie par le noir, donc déjà modifiée, transformée. Si elle était réfléchie par du vert, du bleu ou par un miroir, ce ne serait pas la même. On voit de la lumière qui provient du tableau vers celui qui regarde : ça c'est ce qui se passe dans ma peinture, c'est le côté optique [...]. si la lumière change de place, ce n'est plus la même peinture que l'on voit ; et si le regardeur bouge, ce n'est pas tout à fait la même chose qu'il voit. . C'est une organisation, certes, qui reste la même mais qui s'efface ou qui apparaît plus évidente, c'est tout un ensemble de choses qui change, tandis que dans une peinture traditionnelle, il y a un point de vue. Dans mon cas, l'intériorité ne précède pas l'acte de peindre." Pierre Soulages
Ce texte publié une première fois dans la NRF en 2008 reparaît à l'occasion du centenaire de la naissance de Pierre Soulages. Mêlant aperçus de la vie quotidienne du peintre et rencontres rêvées, notamment avec Nerval, Rimbaud et Pascal, l'auteur interroge les thèmes de prédilection de l'artiste et les rapports qu'il entretient avec son oeuvre et la création.
Cela se passait vers la fin d'un mois d'août. Nous étions proches d'un soir de pleine lune et la nuit, à cette date, ne semblait plus tout à fait la nuit. L'air était doux, bercé par quelques ombres végétales tandis qu'au loin des barques de pêcheurs tremblaient sur l'eau comme de petites étoiles frileuses. Dans le vaste salon de la villa, j'avais remarqué une des toiles récentes de Pierre Soulages ; j'entends par là celles qui ne laissent plus au blanc la moindre chance de tirer un seul éclat, le moindre appui. Maintenant, le noir souverain est tout autant couleur que reflet, matière que vibration, conjugaison de l'apparence et de l'enracinement. Et, comme surpris par mon propre discernement, je découvrais le lien fondamental, essentiel - de nature, devrais-je mieux dire - unissant l'oeuvre à la source des éléments.
«Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s'étiole dans cette appartenance. Il m'aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchais en écrivant, en lisant, en tombant amoureux, en m'arrêtant net devant un liseron, un escargot ou un soleil couchant. Je cherche le surgissement d'une présence, l'excès du réel qui ruine toutes les définitions. Je cherche cette présence qui a traversé les enfers avant de nous atteindre pour nous combler en nous tuant.»
Musée Soulages C'est au coeur de l'Aveyron, que se trouve le musée Soulages, un espace au design contemporain présentant l'oeuvre de l'artiste Pierre Soulages. Inauguré en 2014, il est aujourd'hui l'un des joyaux de Rodez, ville natale de l'artiste, l'autre étant la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption. Les salles d'exposition permanente, alternance de pièces hautes et claires et d'autres plus basses et obscurcies, rassemblent les oeuvres de Soulages et les diverses techniques déployées tout au long de sa carrière. OEuvres de jeunesse, peintures sur papier et huiles sur toile, l'oeuvre imprimé (eaux-fortes, lithographies, sérigraphies), brous de noix, cartons des vitraux de Conques, Outrenoir de 1986,... Une donation inestimable et unique en son genre ! La salle d'exposition temporaire parce que, comme l'a souhaité Pierre Soulages, il ne s'agit pas d'un musée à son unique gloire... Non, vous y découvrirez des artistes contemporains et plusieurs expositions temporaires leur ont déjà été dédiées (Picasso, Soto, Calder).
À l'occasion des 100 ans de Pierre Soulages, Beaux Arts Éditions propose une édition actualisée relative à ce musée d'exception, à l'architecture unique en acier Corten, qu'est le musée Soulages.
Cette exposition montre pour la première fois la collection des oeuvres du peintre, datées de 1948 à 2002, conservées au Centre Pompidou.
Il s'agit d'un ensemble exceptionnel, composé de 24 oeuvres sur les 25 répertoriées : soit seize peintures, cinq dessins et six brous de noix, dont trois très précieux prêtés par le musée Soulages de Rodez. Également présents à la Fondation, deux goudrons sur verre réalisés pendant l'été 1948.
Si Pierre Soulages est aujourd?hui l?un des peintres les plus connus en France, son ?uvre abstraite, aussi célèbre soit-elle, demeure souvent énigmatique.
Mieux connaître ce travail qui a traversé le siècle constitue l?objectif de ce livre écrit par l?historien d?art Robert Fleck, avec un entretien d?Hans Ulrich Obrist, dans un dialogue constant avec l?artiste.
À travers un travail de documentation approfondie mené par Robert Fleck, à partir de ses lectures et des archives inédites de l?artiste, on redécouvre son extraordinaire parcours qui croise tous les grands courants artistiques du siècle.
Prenant son essor à Paris en 1946, son travail est montré dès 1947 en Allemagne, puis à New York et à la première Documenta de 1955. Il rencontre l?expressionnisme abstrait des artistes américains et allemands, connaît la concurrence directe avec Jackson Pollock, avant une éclipse relative entre 1964 et 1989 qui favorisera le renouvellement pictural qui aboutira aux tableaux intégralement noirs, puis leur dépassement dans l??uvre tardive des dernières années, qui engage de manière inattendue un dialogue direct avec les expériences visuelles de l?âge numérique.
Le livre aborde ainsi largement son séjour en Amé- rique après-guerre, ses rencontres artistiques et Hartung, Francis Picabia, Fernand Léger, Sonia Delaunay, Joseph Delteil, Leopold Sendar Senghor, Nathalie Sarraute et bien d?autres.
Le dernier chapitre, ainsi que l?entretien avec Hans Ulrich Obrist nous invite à une rencontre intime avec le peintre lors de la visite de son atelier à Sète.
Soulages in Japan est un ouvrage bilingue (anglais / japonais), richement documenté, présentant dix toiles récentes du peintre, et revenant sur les liens historiques qui ont uni Pierre Soulages et le Japon, où son oeuvre a été très tôt reconnue. Un catalogue événement, publié à l'occasion de l'exposition inaugurale du nouvel espace de la galerie Perrotin à Tokyo.
Publié à l'occasion de l'exposition de Pierre Soulages, galerie Perrotin, Tokyo, du 7 juin au 19 août 2017.
Voir aussi Pierre Soulages & Robert Fleck.